Médicaments inutiles ou dangereux :
Stop aux conflits d'intérêt
dans les instances
officielles de santé
Madame, Monsieur,
La prochaine fois que vous sortez d'une pharmacie, pensez bien
à ceci :
Ces médicaments chimiques, que vous vous apprêtez
à avaler, ont été autorisés par
l'Agence du Médicament.
Mais cela ne veut pas dire qu'ils sont efficaces. Ni qu'ils sont
inoffensifs.
Au contraire : il sont peut-être hautement toxiques et
dangereux pour votre santé.
Si ces médicaments ont été autorisés,
cela pourrait être lié au fait que ces experts avait
reçu de l’argent de l’industrie pharmaceutique
La liste des médicaments potentiellement dangereux est
effrayante :
-
Le médiator (1300 morts possibles) ;
-
Le Vioxx (35 000 morts au niveau mondial) ;
-
L'antidiabétique Actos qui peut provoquer
hépatites et cancers de la vessie ;
-
Les statines, prises par 8 millions de Français, qui
peuvent provoquer des myopathies, des cataractes, des dysfonctions du
foie, et des cas graves d’insuffisance rénale, tout en
étant largement inefficaces contre les maladies du
cœur ;
-
Les pilules contraceptives de 3e et 4e générations
qui sont aussi efficaces que les pilules de 2e génération
mais qui provoquent trois à quatre fois plus de
phlébites et d’embolies pulmonaires ;
-
Les antitabacs Champix et Zyban qui sont en
réalité des antidépresseurs avec les mêmes
risques d’hallucinations et de suicide ;
-
Et tant d'autres médicaments toxiques qui
« sortent » dans la presse quasiment
quotidiennement.
Le scandale des médicaments-poisons n'a que trop duré
et c'est pourquoi je vous demande de cliquer sur le bouton ci-dessous
pour signer notre grande pétition pour dire
STOP aux conflits d'intérêt dans les
instances officielles de santé,
et
STOP aux autorisations données abusivement
à des médicaments dangereux.
Car il y aurait de graves conflits d’intérêts
à tous les étages de notre principale instance de
santé.
Deux éminents professeurs de médecine, le Professeur
Bernard Debré, et le Professeur Even, ont encore
dénoncé ce scandale dans leur nouveau livre sur les 4000
médicaments utiles, inutiles ou dangereux, qui est paru à
la rentrée.
Ils expliquent, entre autres, que :
- Sur 40 présidents, vice-présidents et autres
dirigeants de commissions de l'AFSSAPS, (l'Agence française des
Médicaments), 31 ont des contrats personnels de «
consultance » avec l'industrie pharmaceutique, pour des montants
allant de 5 000 à 600 000 euros ;
- Sur 30 membres de la commission d'autorisation des
médicaments (AMM) de l'AFSSAPS, 26 ont des contrats personnels
avec l'industrie ;
- Tous les membres des commissions de l'ANRS (Agence nationale de
recherche sur le sida) sont sous de multiples contrats avec les firmes
qui produisent les médicaments qu'ils doivent évaluer.
Et ce n'est pas tout :
On retrouve les mêmes conflits d'intérêt au niveau
européen, avec les mêmes conséquences pour notre
santé :
Eric Abadie, président de la commission de vigilance de
l’Agence européenne du médicament de 2007 à
2011, a été directeur des affaires médicales du
syndicat des industries pharmaceutiques, avant d’occuper
également des postes à l’Afssaps. En aucun cas il
ne peut être considéré comme un expert
indépendant, qui n'évalue les médicaments que
selon sa conscience.
Son prédécesseur, Jean-Michel Alexandre, qui a
présidé la commission de vigilance de l’EMA de 1995
à 2000 et qui travaillait également à
l’Agence française des médicaments (AFSSAPS), est
devenu consultant pour l’industrie pharmaceutique,
notamment pour les laboratoires Servier, à l'époque
où le Médiator a été autorisé.
Thomas Lönngren, directeur exécutif de l’Agence
Européenne du Médicament (EMA) de 2001 à 2010, a
monté, parallèlement, son propre cabinet de conseil
à l’industrie pharmaceutique. Et ça marche fort :
neuf entreprises pharmaceutiques sur dix passeraient par ce cabinet,
« Pharma Executive Consulting Ltd », pour obtenir
l’approbation réglementaire pour leurs produits !
Ce n'est donc pas votre intérêt, ni la
sécurité des malades qui sont les seuls critères
pour l'approbation des médicaments.
Mais ensemble, nous pouvons obtenir le vote d'une nouvelle loi pour
interdire aux experts des agences officielles d'être en lien
financier personnel avec l'industrie pharmaceutique.
C'est pourquoi je vous demande de signer notre grande
pétition et faire circuler cette vidéo à la plus
grande échelle possible.
L'influence de l'industrie pharmaceutique est telle en France, que
nous dépensons pour nos médicaments jusqu'à 70
% de plus que nos voisins (Angleterre, Italie, Allemagne...).
Les Français sont parmi les plus gros consommateurs du monde
de médicaments : 50 boîtes par personne et par an, en
moyenne.
Notre santé en est-elle meilleure ?
Pas du tout : nous sommes autant, sinon plus malades que nos
voisins, et notre espérance de vie n'augmente plus depuis
plusieurs années.
Au contraire, d'inquiétantes restrictions de soin pour vous,
moi, et tous nos concitoyens vont très bientôt devoir
être prises, si vous et moi n'agissons pas aujourd'hui.
Les Professeurs Debré et Even estiment que chaque
année, « 15 milliards d'euros sont jetés par les
fenêtres ». Ils concernent des médicaments qui sont
inutiles, mais aussi dangereux.
La Cour des comptes a annoncé dans un rapport publié
le 13 septembre 2012 que le déficit de la Sécurité
sociale est de 14,7 milliards d’euros dont 6,8 milliards
d’euros pour la seule branche maladie. Et cela est largement
dû à notre folle surconsommation de médicaments.
Beaucoup de personnes ne réalisent pas que, si la
Sécurité Sociale fait faillite, notre système de
santé s'effondrera. Les malades des hôpitaux seront
renvoyés chez eux. Les personnes qui ont besoin de soins seront
abandonnées à elles-mêmes.
Mais l'hécatombe a en fait déjà
commencé, sous nos yeux :
- selon une estimation de la Commission européenne, 200 000
Européens sont tués chaque année par les effets
secondaires des médicaments, dont le coût est
évalué à 79 milliards d'euros.
- rien qu'en France, 144 000 patients sont hospitalisés
chaque année en raison des médicaments prescrits, selon
l’AFSSAPS.
Tout cela parce qu'on n'aura pas eu le courage de prendre à
temps des mesures contre les conflits d'intérêt dans le
système de santé.
Ces mesures sont simples, et nos voisins nous ont, là aussi,
devancés :
• Aux Etats-Unis, le Président Obama a
réussi à faire passer le Sunshine Act en 2011, pour
lutter contre la corruption de l’administration par
l’industrie pharmaceutique.
• Au Royaume Uni, le Parlement a
adopté le Bribery Act, littéralement la loi sur la
corruption.
En France, une loi a été voté sur le sujet le
29 décembre 2011. On a parlé de Sunshine Act à la
Française.
Mais le temps que le nouveau gouvernement se mette en place,
l'industrie pharmaceutique a eu le temps de réagir. Et cette loi
prometteuse a été vidée de son sens par un nouveau
décret d'application du 15 septembre 2012.
Le Dr Philippe Foucras résume les négociations qui ont
eu lieu : « Pour ma part le plus choquant a été
d’être le témoin de l’attitude de
fonctionnaires de la République française, soumis et
écrivant quasi sous la dictée de l’industrie
pharmaceutique les lois de la République. »
L'association Europe et Médicaments ajoute : « Un
"permis de corrompre" au quotidien, voilà tout ce qui resterait
du "Sunshine Act" à la française, (...) vidé de
son sens par un projet de décret en préparation au
ministère de la Santé. »
Et c'est la réalité : en France, à chaque
scandale, le gouvernement a pris des demi-mesures, très vites
vidées de leur sens sous les pressions de l’industrie
pharmaceutique.
C’est un bouleversement du système qu’il faut
aujourd’hui : une opération Mains-Propres dans les
instances de santé officielles.
Nous pouvons l'obtenir si nous sommes assez nombreux à signer
cette pétition, mais votre voix est indispensable, ainsi que
votre mobilisation pour transmettre ce message autour de vous.
Enfin, au risque, de vous choquer si vous aviez l'intention de
simplement détruire ou fermer ce message sans rien faire, pensez
bien au service que vous rendez à l'industrie pharmaceutique en
restant passif.
Je compte sur vous pour ne PAS choisir de contribuer au silence, et
pour signer maintenant vous aussi notre grande pétition.
Pour signer la pétition pour les conflits
d'intérêt dans les instances de santé, et pour des
médicaments sûrs pour les patients, cliquez
ici.
Un grand merci,
Augustin de Livois,
Président
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
PS : Il s'agit d'une question élémentaire de
protection de la population en danger. Si vous ne le faites pas pour
vous, faites-le pour les enfants malades, les personnes de votre
entourage, vos parents peut-être, qui prennent sans s'en douter
des médicaments potentiellement toxiques. C'est toute une
révolution qui doit avoir lieu.
Institut pour la
Protection de la Santé Naturelle – 253A Chaussée de
Wavre – 1050 Bruxelles
www.ipsn.eu
Association sans but lucratif conforme
à la loi du 27 juin 1921.
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