Elections 2017 : je vote pour…

Dans quelques jours, si vous êtes français, vous devrez faire votre choix à l’occasion des élections présidentielles.

Vous allez devoir choisir un candidat !

Pour vous aider dans vos réflexions, nous avons décidé de vous proposer un dossier politique gratuit reprenant les propositions des 11 candidats dans le domaine qui nous intéresse : la santé !

Ce dossier a été réalisé par un journaliste indépendant qui a passé des semaines à éplucher les discours et les programmes des candidats ainsi que leurs déclarations dans la presse.

De mon point de vue, il y a de bonnes idées chez la plupart des candidats. Nous les avons mises en avant dans notre dossier politique (en bleu).

Pour autant, aucun d’entre eux n’a une vision globale pour la santé ni d’ambition particulière pour la santé naturelle…

En complément de ce qu’ils ont formulé dans leurs programmes respectifs, nous proposons 5 mesures urgentes pour la santé de tous, que tous les candidats pourraient faire passer.

Les voici :

1. La reconnaissance officielle des métiers d’herboriste et de naturopathe

Ces métiers ancestraux sont également des métiers d’aujourd’hui qui pourraient jouer un rôle fondamental dans notre société.

Ce ne sont pas des professions de santé mais des métiers de la prévention.

L’herboriste est compétent pour proposer des plantes médicinales sous forme de tisanes (entre autres) et de les conseiller à ses clients.
Il sait d’où viennent les plantes, comment elles sont cueillies ou cultivées, comment on les transforme. Il sait vous expliquer comment il faut les consommer.

C’est un métier qui permet un lien direct entre le monde naturel et chacun d’entre nous. A ce titre, les herboristes ont un rôle crucial à jouer dans la préservation de la biodiversité, de la connaissance des plantes et de la santé des humains !

Les naturopathes, quant à eux, ont un rôle essentiel à jouer dans l’éducation à la santé. Ils ne remplacent pas le médecin ou le pharmacien mais peuvent prendre le temps d’expliquer ce que ces derniers n’auront jamais le loisir de faire.

Les naturopathes assurent, grâce à leurs consultations, un suivi régulier de leurs clients. Cela permet à ces derniers de choisir durablement la bonne alimentation et d’adopter un mode de vie protecteur.

L’accès facile pour tous à un naturopathe compétent permettrait aux citoyens d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la santé et d’éviter les maladies chroniques.

Ainsi, plutôt que de prôner des campagnes de prévention purement médiatiques, aux résultats aléatoires et dont personne ne se soucie (campagnes sur le tabac, sur l’alcool) ; ou qui servent directement les intérêts de certains acteurs économiques (plan national nutrition santé), il serait plus efficace de remettre au goût du jour des métiers de la prévention.

Ce serait bon pour l’emploi, bon pour la santé des citoyens et bon pour la cohésion sociale !

 

2. Le retour d’un vaccin DTP sans adjuvant dangereux

Seul Nicolas Dupont-Aignan a formulé cette proposition. C’est à souligner. Alors que la grande pétition que nous avons lancée a réuni plus d’un million de signatures ! Que font les autres ?

On ne peut continuer à avoir une discordance nette entre l’obligation vaccinale et les vaccins existant sur le marché.

Je rappelle que l’obligation vaccinale ne concerne que les vaccins couvrant les maladies suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) alors que les seuls vaccins disponibles sur le marché sont des hexavalents qui couvrent trois maladies de plus dont l’hépatite B. Mais ce vaccin est controversé. Il aurait provoqué la sclérose en plaques chez certaines personnes.

Enfin, ces vaccins contiennent de l’aluminium alors que cet adjuvant est toxique ainsi que l’équipe de l’hôpital Mondor l’a démontré à travers de nombreuses études. (Cf. Le livre Toxic Story du Pr Romain Gherardi).

 

3. Le renforcement de la liberté thérapeutique des patients (et des médecins)

Dans les années 70, on voyait défiler des femmes militant pour l’avortement en portant des pancartes où l’on pouvait lire : « mon corps est à moi ».

Aujourd’hui, il existe diverses situations où nos corps ne nous appartiennent plus sans que personne ne s’en émeuve.

Voici quelques exemples :

>> Lorsque vous suivez un « protocole thérapeutique » en tant que patient du cancer, cela peut se faire dans le cadre d’une étude. L’objectif est de bénéficier des traitements les plus récents contre le cancer.
Deux groupes sont constitués, l’un essaie le traitement, l’autre reçoit un placebo. Il est impossible de savoir à quel groupe vous appartenez, ni ce que contiennent les produits que l’on va vous administrer (secret industriel oblige…). Vous servez de cobaye à la science, même lorsqu’il existe des traitements thérapeutiques éprouvés pour votre cas [i].

En théorie vous êtes libres de choisir ces protocoles ou non, mais en vrai ?

Ces pratiques sont censées être encadrées mais il est souvent difficile pour des patients de résister s’ils ne souhaitent pas tester les nouveaux protocoles.

>> En fin de vie, il n’est pas rare que l’on pratique encore l’acharnement thérapeutique alors que les patients n’ont rien demandé. La loi Leonetti propose, cela dit, un cadre intéressant qu’il ne paraît pas nécessaire de modifier. Veiller à sa bonne application serait suffisant.

>> Dans le domaine de la vaccination, outre l’obligation légale, il existe de nombreuses situations où les pressions exercées sur les individus sont très fortes. Cela peut être le cas:
à l’école, lorsqu’une campagne est organisée : une forte pression est mise sur les parents y compris pour des vaccins non obligatoires;
pour les militaires, qui peuvent subir de lourdes campagnes de vaccination en très peu de temps sans avoir le droit de se plaindre, évidemment.

De manière générale, il serait bon que les patients aient la possibilité de réagir face aux pressions subies par le corps médical. Cela pourrait passer par la possibilité de mettre en place des délais de réflexion, ou le renforcement de la responsabilité des professionnels de santé si le choix des patients n’est pas respecté.

 

4. Renforcer la liberté des médecins et des professionnels de santé

Aller vers plus de liberté et donc de responsabilité des patients n’a de sens que si les médecins et les professionnels de santé sont eux-mêmes plus libres.

Il existe encore dans notre système de santé des aberrations qu’il convient de dénoncer vigoureusement :

>> Les médecins reçoivent des bonus en fonction du nombre de médicaments qu’ils prescrivent. C’est faire d’eux des exécutants. Ils sont là pour soigner et non pour gérer le déficit de la sécurité sociale.

Pour limiter ce dernier, mieux vaut faciliter l’usage de thérapies et de médicaments naturels non brevetés : c’est moins cher, souvent aussi efficace et généralement moins lourd en effets secondaires.

>> Les médecins homéopathes, phytothérapeutes, nutritionnistes et autres sont vus comme déviants et régulièrement traduits devant le Conseil de l’Ordre pour ne pas avoir suivi des protocoles imposés par les autorités de santé.

Combien de médecins bienveillants, sérieux, innovants et appréciés de leurs patients ont été injustement accusés ou menacés par l’ordre des médecins sans qu’aucun patient ne se soient plaints de leurs pratiques ?

>> Lorsqu’il mène une enquête à l’encontre d’un médecin, le Conseil de l’Ordre part toujours du principe que ce dernier est certainement coupable. Les enquêtes sont toujours menées à charge. Cette institution n’est-elle pas censée aider les médecins? favoriser la confraternité?

Il est temps de réformer le Conseil de l’Ordre et de le rendre plus transparent dans ses décisions et plus juste. Pour cela, il faudrait que les médecins puissent :

– Être représentés par un avocat dès le début des procédures contre le médecin poursuivi – y compris durant les phases de conciliation (qui n’en sont pas).
– Être plus libres dans leurs prescriptions. Notamment, il serait bon que les médecins puissent pratiquer les approches thérapeutiques traditionnelles ou complémentaires répertoriés par l’OMS [ii].

5. Créer des zones, voire des départements 100% bio et sans OGM

L’agriculture biologique progresse en France. Il faut s’en réjouir.
Pour autant, les labels bio ne consacrent que des méthodes de culture.
Ce n’est pas le résultat du travail qui est récompensé.

Parvenir à des produits sans pesticides du tout est sans doute impossible tant qu’il existe une agriculture hautement polluante à proximité.

L’un des moyens d’y parvenir serait de créer des zones sanctuaires. Ainsi, des pans entiers du territoire serait à l’abri des abus de l’agriculture conventionnelle.

Les agriculteurs de ces régions bénéficieraient alors de nouveaux labels qui permettraient à la France de développer une agriculture de haute qualité.

Ce label « Département bio » ou « Zone 100% bio » serait particulièrement intéressant pour les régions où l’on cultive les plantes médicinales.

Cela assurerait une qualité inégalée à la « filière plantes » française. Par ailleurs, cette mesure permettrait de miser sur l’avenir : les terres agricoles dans ces zones s’amélioreraient au fil des années. Cela permettrait de garder à long terme leur capacité à produire des rendements élevés.

 

Et le reste ?

Sans doute y aurait-il d’autres mesures à proposer. Il y a notamment, tout un travail à réaliser sur la qualité de l’air et de l’eau.

L’augmentation rapide des pathologies respiratoires montre à quel point il est temps de s’en inquiéter.

Il serait bon également de se préoccuper de la question des perturbateurs endocriniens.

La question des métaux lourds est également inquiétante ainsi que celle des ondes et des compteurs linky….

Mais il fallait bien que nous choisissions nos priorités !

Nous aborderons tous ces sujets à l’occasion de notre grand congrès du 30 septembre et 1er octobre 2017 où il est encore possible de s’inscrire (Programme complet et inscriptions ici)

Vous le savez, nous restons cependant très vigilants sur l’ensemble de ces sujets.
Nous continuerons à les faire connaître au public et aux responsables politiques (qui semblent toujours un peu en retard sur ce qui est important dans nos vies de citoyens d’aujourd’hui !).

Pour commencer, nous vous proposons notre dossier politique gratuit sur les propositions des candidats aux élections présidentielles.

Retrouvez le dossier ici !

Dans l’entre-deux tours, nous enverrons aux 2 candidats restants nos 5 propositions pour la santé des français.

N’hésitez pas cependant à nous faire part de vos remarques pour que nous les améliorons.

 

Nous avons besoin de vous !

Et, si vous souhaitez nous aider dans ce travail de communication auprès des responsables politiques, n’hésitez plus : faites-nous un don !

L’idéal est de nous faire un don récurrent qui permet d’assurer la pérennité du projet et le suivi dans le temps de nos actions.

Vous pouvez ainsi faire un don mensuel de 5, 9 ou 12 euros par exemple. C’est l’équivalent d’une place de cinéma ou d’un ticket de parking pour une demi-journée dans une grande ville.

Le but de ce don est qu’il ne vous prive pas d’un montant important tout en permettant une action de terrain efficace et durable pour l’IPSN.

Dans le cas présent, votre don permettra :

>> de couvrir les frais de rédaction du dossier politique réalisé par un journaliste indépendant,
>> de couvrir les frais de communication auprès des candidats au 2e tour des élections présidentielles,
>> de lancer de prochaines pétitions sur vos sujets d’inquiétudes dans le domaine de la santé.

Pour faire un don, rendez-vous ici

Merci pour votre soutien, pour vos commentaires avisés et pour votre fidèle lecture !

 

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 

PS : la lecture de ces tableaux récapitulatifs m’a bien donné une idée du candidat pour lequel je pourrais voter. Mais comme je ne voudrais pas vous influencer dans votre choix et qu’il me semble bon de respecter le secret de l’isoloir, je vous laisse vous faire un avis par vous même !

 


[i] http://www.lesimpatientes.com/dossier.asp?id=12
[ii] https://apps.who.int/iris/bitstream/10665/95009/1/9789242506099_fre.pdf

 


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