Pour Bruxelles, l'eau n'empêche pas la déshydratation

L’administration bruxelloise s’est récemment illustrée en interdisant aux producteurs d’eau en bouteille d’affirmer que boire de l’eau prévient la déshydratation.

Deux docteurs allemands, Andreas Hahn et Moritz Hagenmeyer, ont demandé à la Commission Européenne s’il était permis d’indiquer sur les bouteilles d’eau que « la consommation régulière de quantités significatives d’eau peut réduire le risque de survenue d’une déshydratation et d’une baisse concomitante de performances ».

Après trois ans d’enquête, vingt-et-un scientifiques réunis à Parme (oui, 21 !), ont conclu qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour affirmer que boire de l’eau prévenait la déshydratation. Cela signifie qu’il est désormais interdit aux producteurs européens d’eau en bouteille de l’affirmer sur leurs produits.

La décision a déclenché une vague de commentaires sur la folie réglementatrice de Bruxelles, rappelant l’épisode de la directive sur la courbure des bananes et des concombres (abandonnée en 2008).

Le député européen Roger Helmer (G-B) a ainsi déclaré :

« C’est d’une stupidité abyssale. L’Euro est en feu, l’Europe s’effondre et il y a des technocrates grassement payés pour s’interroger sur les qualités évidentes de l’eau et pour tenter de nous interdire le droit de dire ce qui est évident. S’il fallait un exemple pour démontrer la folie que représente le projet européen, c’est celui-ci. »

Le ministère de la santé britannique, dans un style plus châtié, a lui aussi critiqué la décision :

« Évidemment que l’eau hydrate. Bien que nous supportions l’Europe dans la prévention des affirmations mensongères à propos des produits, il est important de garder le sens commun. »

Quoi qu’il en soit, en application de la directive européenne du 16 novembre 2011, affirmer sur un produit que l’eau prévient la déshydratation, est désormais punissable de deux ans de prison. (1)

Des éditorialistes défendent Bruxelles

Cette affaire, qui a beaucoup agité la presse britannique, n’a pas été relevée par les médias francophones.

Plusieurs voix se sont toutefois élevées à l’étranger pour défendre la décision de Bruxelles :

  • Il y a ceux qui expliquent que cette réglementation, certes ridicule, sera néanmoins bénéfique puisqu’elle va nuire aux fabricants d’eau en bouteille ;
  • D’autres expliquent que la déshydratation n’est pas forcément causée par le fait de boire trop peu. La déshydratation peut aussi être causée par un manque d’électrolytes, des substances conductrices, comme le sodium et le potassium.
  • D’autres accusent les deux docteurs allemands de conseiller les entreprises agro-alimentaires sur les allégations de santé qu’elles peuvent faire sur leurs produits. Ils auraient formulé leur demande exprès pour qu’elle soit rejetée, et ainsi démontrer que la législation européenne sur les allégations de santé est une farce.
  • D’autres enfin trouvent convaincante l’explication des scientifiques bruxellois qui ont écrit, pour justifier leur refus, que « la teneur en eau dans le corps est un symptôme de déshydratation, et non quelque chose qui puisse être contrôlé par le fait de boire de l’eau ».

Là où est le problème

Maintenant, l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle ne prétend pas avoir un avis sur l’eau plus autorisé que les vingt-et-un scientifiques payés par Bruxelles pour s’occuper de ce dossier.

Selon Wikipédia, il existe trois types de déshydratation : « hypotonique ou hyponatrémique » (majoritairement perte d’électrolytes, en particulier le sodium), « hypertonique ou hypernatrémique » (majoritairement perte d’eau), et « isotonic et isonatrémique » (pertes d’électrolytes et d’eau équivalentes). Il semble donc que les deux opinions se valent.

Mais le fait est que, même si cette directive avait techniquement raison, elle n’en resterait pas moins symptomatique de ce que l’on reproche souvent aux fonctionnaires européens.

Et pour l’IPSN, c’est un sujet d’inquiétude.

Dans le domaine de la santé, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de contrôle. Il est aussi légitime qu’une administration européenne en soit chargée, puisque les questions de santé sont traitées à ce niveau.

Mais peut-on imaginer des bureaucrates se livrant à une activité plus stérile, entraînant des dépenses plus inutiles, qui ne rendent service à personne, lorsque tant reste à faire ?

On peut bien sûr rire de cette histoire. On est aussi en droit de s’inquiéter des controverses suscitées par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) à l’origine de cette directive sur l’eau.

Rappelons en effet, que c’est aussi elle qui décide de ce que nous avons le droit de mettre dans nos assiettes, des plantes, et des compléments alimentaires que chacun d’entre nous sera autorisé, ou non, à utiliser demain.

Merci de faire circuler ce message.

Pour ceux qui ne croiraient pas à ce texte sur l’eau, le règlement européen signé de José Manuel Barroso est ici : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:299:0001:0003:FR:PDF
Naturellement vôtre,

Augustin de Livois
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

**********************

PS : pour recevoir des informations gratuites sur la santé naturelle, cliquez ici : http://www.santenatureinnovation.fr/newsletter-gratuite/

**********************

Si vous souhaitez commenter cette information ou la compléter, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante : contact@institut-protection-sante-naturelle.eu

**********************

Cette newsletter est publiée par l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle. Si vous souhaitez la recevoir, il vous suffit de cliquer ici : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/category/newsletter

Votre adresse ne sera jamais transmise à aucun tiers et vous pourrez vous désinscrire grâce à un lien se trouvant sur toutes nos newsletter, en fin de message.

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle – 253A Chaussée de Wavre – 1050 BRUXELLES – www.institut-protection-sante-naturelle.eu

Si vous ne souhaitez plus recevoir de nouvelles de notre Institut, cliquez sur ce lien de désinscription.

 


12 réponses à “Pour Bruxelles, l'eau n'empêche pas la déshydratation”

  1. CATELLA dit :

    Je continuerai quand même à prendre des douches !

  2. sayalonga dit :

    Chaque jour je suis stupéfait, de la connerie humaine !
    Jusqu’où irons les pouvoirs public pour nous empoisonner ?
    Je ne peux croire à la crédulité du peuple sur les allégations de nos pseudos politiques qui ont largement prouvés leur incompétences.
    Réagissez !!
    De nombreux groupes mondiaux se mobilisent  » les indignés de nos sociétés « .

  3. sekoilba dit :

    Alors sous prétexte qu’il n’y a pas de preuves suffisantes, il est interdit de recommander de boire de l’eau pour s’hydrater. Mais, que faut il faire du coup pour s’hydrater ou prévenir la déshydratation?

  4. francesca dit :

    Merci d’hydrater nos neurones.

  5. BARATH dit :

    Alors moi je BOIS, sur différents « BONS » conseils jusqu’à 2 l. d’eau (diverses) p/jour et à 68 ans j’ai malgré tout une PEAU toute fripée et COMPLETEMENT DESHYDRATEE ! la peau d’une personne de …. 80 ans ! avant je ne buvais guère et j’avais, jusqu’à env. 60 une très jolie peau, ferme et tout et tout !!! je suis TRES sportive (1 h sport/j + 1 h marche minimum) alors que penser de tout ça ????? de plus, je suis diabétique depuis peu et PERSONNE ne m’ayant bien conseillée pour une alimentation adéquate : le toubib m’a « quasi » obligée à prendre des médocs !!! donc je n’ai PAS PU essayer de « faire tomber » ma glycémie autrement !!! lamentable
    Merci à vous, ça fait du bien de vous lire

  6. droz dit :

    On ferait mieux de s’occuper de la qualité de l’eau du robinet et des distributeurs qui nous la facturent beaucoup trop chère !
    Il est bien évident que l’eau hydrate à moins d’avoir un trouble de santé qui empêche son assimilation !
    L’eau n’est pas un médicament mais c’est une source de vie .

  7. mutuelle dit :

    Bonjour,
    Qu’est ce qu’il faut faire alors pour le prévenir?

  8. Rademaekers dit :

    Réaction à l’eau facturée trop chère :
    1) Essayons (particuliers et industriels) de ne pas la polluer. Son assainissement et son épuration ont un coût!
    2) Stop au gaspillage de L’eau potable utilisée pour nettoyer (maisons, voitures, trottoirs …) et arroser (jardins et plantes intérieures). L’eau de pluie récupérée gratuitement (citernes, tonneaux) fait merveille pour ces usages.

    Quant à l’eau potable, BUVONS LA de tout notre saoul car « l’H2O C’EST LA VIE !!! »

  9. Julio Béa dit :

    C’est un cas intéressant de paradoxe administratif : les uns et les autres ne travaillent pas à la même échelle. Et cela vaudrait sans doute la peine de réfléchir à cette erreur d’analyse. boire de l’eau, se réhydrater l’organisme, ne garantit pas que cela réhydratera toutes vos cellules. Je vous rappelle que Ling et Damadian ont découvert que la cellule cancéreuse se caractérisait par une production d’eau liquide – au lieu de rester sous forme de gel dans une cellule saine ! Si vous saviez réhydrater une cellule cancéreuse, on pourrait vous voter un prix Nobel ou mieux : alors au boulot, réhydrateurs de tous les pays unissez vous ! Pour la petite et la grande histoire, ces problèmes de limites de validité des définitions des mots et des techniques sont à la base des escroqueries bancaires que nous vivons depuis des années! Tant que des limites de validité n’accompagnent pas les décisions, d’autres pathologies sont inéluctables; Y’a du boulot !

  10. Fleury dit :

    Que de directives et tout cela pourquoi ?

    Nos députés disent protèger les consommateurs, mais en créant toutes ces directives qui vont à terme interdire toute allégation de santé même minimum, il n’y aura plus besoin de protèger les consommateurs, car tous les petits laboratoires de phyto thérapie seront fermés et leur personnel au chômage.
    Qui dit chômage dit arrêt de la consommation, arrêt des cotisations sociales et ruine de tous les systèmes, y compris celui du système de santé déjà en dépôt de bilan.

    Messieurs les députés et commissaires Européens, réfléchissez avant d’agir et si ce qui vous motive est de laisser votre nom sur des documents alors devenez artistes, vous arriverez peut être à faire rire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

* Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.

[shareaholic app="recommendations" id="26947312"]