La conférence au 3e sous-sol qui pourrait redonner de la lumière et de l’espoir au monde !

Chère amie, cher ami,

Jeudi soir dernier avait lieu une conférence organisée par le magazine Nexus sur le terme “autisme et vaccination”.

La définition de l’autisme fait débat.

La sécurité des vaccins suscite la discussion.

Alors l’association des deux promettaient d’être explosive…. Je m’y suis donc rendu.

“L’affaire Wakefield” dépasse la question des vaccins. C’est un peu l’affaire Dreyfus du XXIe siècle. Et les implications pourraient être plus lourdes que celle du capitaine injustement accusé de trahison en raison de ses origines.

Par son ampleur d’abord : c’est une affaire qui a fait le tour du monde plusieurs fois et aujourd’hui, Andrew Wakefield est “personna non grata” dans de nombreux pays dans la France. C’est une personnalité considérée comme subversive au même titre que Julian Assange par exemple.

Ensuite parce qu’elle touche bien d’autres domaines comme la liberté de la presse, l’indépendance de la science, la liberté thérapeutique des citoyens…

Bref, c’est du lourd !

Au début de la conférence nous a été montré un documentaire qui reprend les éléments principaux de cette fameuse affaire Wakefield.

La vidéo est ici. Elle dure une demi-heure. Regardez-la si vous ne l’avez pas déjà vue.

C’est très utile pour bien comprendre ce qui s’est passé.

Réunis dans un sous-sol obscur !

La conférence avait lieu dans une salle associative.

C’était un sous-sol un peu obscur mais convivial.

Ce décor était comme un rappel.

Il n’est pas possible d’organiser une conférence avec Andrew Wakefield dans un lieu public en France.

La dernière fois qu’un tel rassemblement dans la capitale française avait été tenté, à l’occasion de la sortie en France du film Vaxxed, réalisé par Andrew Wakefield, la maire de Paris l’avait fait interdire.

Résultat, il avait fallu trouver en dernière minute une salle privée disposée à recevoir le public et l’événement.

Reste donc les sous-sols…

De gauche à droite : Andrew Wakefield, sa traductrice, Senta Depuyt, Serge Lewisch, et le journaliste de Nexus.

Qu’a fait Andrew Wakefield pour être ainsi traité ?

Quand on ne connaît rien à cette histoire, et peut-être est-ce votre cas, on se demande ce qu’a bien pu faire ce médecin pour être ainsi traité en France et dans la plupart des pays où il se rend.

A-t-il insulté, menacé ou spolié quelqu’un ? A-t-il été violent ? A-t-il tenu des propos agressifs, aberrants, dangereux ?

A-t-il été condamné pour une infraction pénale quelconque par la justice officielle d’un pays ou dans autre ?

Non. Rien de tout cela.

Il a été reproché à cet homme d’avoir fait son travail honnêtement.

Qui est Andy Wakefield ?

Il était chercheur et médecin hospitalier. Il travaillait dans le service de gastro-entérologie pédiatrique fondé et dirigé par le Pr John Walker Smith.

Ce dernier est le premier, au Royaume-Uni à avoir créé un tel service. Et, comme il le dit dans ses mémoires, il a vu les choses évoluer très favorablement dans son domaine. Les médecins d’aujourd’hui connaissent beaucoup mieux le microbiote et les maladies gastro-intestinales que lorsqu’il a commencé. Et les résultats des traitements sont bien meilleurs (1).

Sous l’autorité de cet homme et avec sa participation active, ont été menées plusieurs études sur des enfants autistes ayant des troubles digestifs graves.

En 1998, ces médecins publient dans le Journal The Lancet une étude relative à la situation de 12 enfants suivis par leur service.

Cette étude va provoquer un tollé et l’une des pires mascarades de justice qu’un conseil de l’ordre des médecins ait jamais initiée.

Que dit l’étude ?

Cette publication précise que :

  • ces troubles sont apparus après une vaccination ROR.
  • les médecins n’ont PAS trouvé de lien entre les syndromes décrits (les troubles digestifs) et le vaccin ROR. (Rougeole, Oreillons Rubéole)
  • les troubles digestifs POURRAIENT être liés à un problème neuro-psychiatrique ;

La conclusion est qu’il est POSSIBLE qu’un lien existe entre cette vaccination et ces troubles. Prudents, les médecins ajoutent que d’autres études sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

Cette étude n’a pas grand-chose de révolutionnaire.

La conférence de presse qui met le feu aux poudres

L’étude est publiée.

Et sur le moment personne ne réagit.

Tout va bien.

Mais lors de la conférence de presse, qui suit la parution de l’étude et à laquelle participe Andrew Wakefield, il se passe quelque chose qui va changer le cours de sa vie, de l’histoire de la médecine et des parutions scientifiques.

Un journaliste, après avoir écouté l’équipe de médecins présenter leurs données, demande ce que les parents doivent faire.

Et Andrew Wakefield leur recommande d’utiliser le vaccin monovalent plutôt qu’un trivalent, le temps que plus de données soient collectées.

Son hypothèse est que les trois vaccins associés pourraient être plus toxiques pour ces enfants que le seul monovalent.

Une campagne de vaccination ralentie

Cette déclaration va faire la une des journaux.

Elle aura un effet négatif sur la mise en place de la campagne de vaccination que lançaient les autorités du Royaume-Uni autour du ROR.

Elles l’ont mal pris.

L’industrie pharmaceutique aussi.

Une campagne de diffamation sans précédent est lancée à l’encontre de Andrew Wakefield.

Je vous la raconte dans ma lettre de demain…

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


  1. https://www.ageofautism.com/2012/10/enduring-memories-prof-john-walker-smith-recalls-his-life-and-the-wakefield-affair.html
  2. https://www.youtube.com/watch?feature=share&v=Jx2IbPZXej8

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

* Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.

[shareaholic app="recommendations" id="26947312"]