Comment éviter le risque de démence ?

Chère amie, cher ami,

Une étude publiée dans le prestigieux journal Nature indique que dans 20 ans 40% des personnes, qui ont 55 ans aujourd’hui, risquent de souffrir d’une démence. (1)

Ces chiffres sont interpellants.

Mais ils concernent les Etats-Unis.

Selon cette étude, à terme, près de 1 personne de plus de 80 ans sur 5 sera touchée par la démence.

En France, les chiffres officiels sont légèrement moins inquiétants. Mais aussi moins actualisés. (2)

De part et d’autre de l’Atlantique, toutefois, la population vieillit et le risque de démence, notamment chez les plus de 80 ans, existe.

La question est de savoir comment le réduire, notamment chez les femmes chez qui le risque est plus élevé. (1)

Circulez, circulez et circulez encore !

De plus en plus de scientifiques dont les auteurs de cette étude pensent qu’il existe un lien entre la santé cardio-vasculaire et le risque de démence. (3)

Ils insistent sur les risques liés notamment à l’hypertension ou la mauvaise circulation sanguine (4).

En effet, les démences, dont Alzheimer est peut-être la plus connue, peuvent être causées ou accentuées par une mauvaise irrigation sanguine au niveau du cerveau.

C’est en effet, le sang qui apporte au cerveau l’oxygène et les nutriments dont il a besoin pour bien fonctionner. (5)

Une baisse de ces apports entraîne potentiellement des pertes de mémoire et un déclin cognitif. (5)

Le cerveau utilise 20% des battements du cœur pour bien fonctionner. Sans un bon cœur et de bons vaisseaux sanguins pour transporter le sang pompé, il n’y a pas de bon cerveau ! (5)

L’un des moyens efficaces de favoriser la circulation sanguine est de se mettre en mouvement.

En effet, lorsque vous faites un effort physique, vos muscles se contractent.

Ils agissent alors comme une pompe qui envoie le sang par les veines. (6)

Surveillez votre glycémie pour le bien-être de votre sang [et du reste !]

Votre sang doit également être bien oxygéné et bien équilibré.

Cela veut dire, par exemple, qu’il est préférable d’éviter que le sang ne soit surchargé en sucre.

En effet, le corps fait tout pour garder un taux de glycémie constant.

L’excès de sucre déclenche une réaction du corps et en particulier du foie et du pancréas qui se mettent à produire de l’insuline pour juguler le taux de sucre dans le sang.

Ces organes laborieux font si bien que non seulement l’excès disparaît mais il se transforme en manque de sucre : c’est l’hypoglycémie. (7)

Or cette dernière est directement corrélée au risque de démences et d’Alzheimer. (8)

Et c’est pour cela que les patients diabétiques ont un risque de démence plus élevé que la moyenne. (8)

Et c’est un aspect de leur santé qu’ils sont obligés de surveiller.

Des légumes, des céréales complètes et des cuissons douces…

Votre alimentation est déterminante pour vous aider à réguler votre taux de sucre dans le sang.

Cela passe par la consommation d’aliments à l’index glycémique modéré ou faible. (9)

Cela élimine tous les sucres rapides à commencer par la farine blanche, le pain blanc et plus généralement tous les produits raffinés.

Plus vous consommerez de fibres, plus vous donnerez à vos repas une vraie consistance.

Les sucres que vous consommerez, associés aux fibres et aux minéraux des aliments naturels que vous aurez choisis, seront décortiqués par votre organisme et mettront plus de temps à rejoindre le sang.

Et c’est pour cela que ces aliments, même s’ils contiennent des sucres, ont un taux de glycémie faible à modéré.

Prenez la betterave par exemple.

Elle est gorgée de sucre au point que l’on s’en sert pour produire le sucre blanc.

Or ce dernier a un indice glycémique (IG) de 100.

C’est la référence. On considère que tout ce qui est au-dessus de 70 a un IG élevé.

Le sucre blanc est donc à éviter.

Et la betterave ? Ça passe ! C’est tout juste si elle est cuite car son IG est alors de  65.

Mais c’est sans problème lorsque la betterave est crue : son IG est de 30, ce qui est faible. (10)

Car la cuisson modifie les aliments et augmente leur IG. Plus la cuisson est forte, plus l’aliment est transformé et son IG élevé.

Toute cuisson au-delà de 120°C transforme les aliments. Au-delà de 180°C, la transformation est plus marquée. C’est croustillant mais aussi plus sucrant ! (7)

Une recette pour garder votre glycémie stable

Par exemple, lorsque vous mangez une viande de qualité, assortie d’un wok de légumes d’hiver comprenant pour 4 personnes (9) :

  • 1 patate douce,
  • 2 ou 3 carottes,
  • et 2 ou 3 jeunes oignons,

et que vous y ajoutez quelques délicieuses pleurotes (200g), vous donnez à votre corps tous les éléments dont il a besoin !

Faites chauffer le tout avec de l’huile d’olive, quel régal ! Ajoutez à votre plat un peu de coriandre fraîche et le tour est joué.

Toutes les recettes de cuisine qui vous permettront de maintenir une glycémie stable sont bonnes à suivre !

L’air de rien, ça compte…

On l’a vu, l’oxygénation du corps est bonne pour le cerveau.

Cela veut dire que l’air que vous respirez est d’une grande importance.

Et en effet, il a été démontré qu’une mauvaise qualité de l’air augmente le risque de démences. Ce n’est pas moi qui le dis mais l’INSERM qui relaie une série d’études analysées dans un rapport du journal Le Lancet. (12)

Cela veut dire qu’il est préférable de ne pas habiter dans un lieu trop pollué.

Choisir son lieu de résidence n’est toutefois pas toujours possible.

En revanche, vous pouvez prendre soin de l’air que vous respirez chez vous ou sur votre lieu de travail.

Et cela passe par l’utilisation de produits ménagers les plus naturels possibles : citron, savon noir, bicarbonate et vinaigre blanc couvrent l’essentiel des besoins d’une habitation. (13)

Vous pouvez faire vos produits ménagers vous-même et ajouter une touche d’huile essentielle comme celle de lavande ou de lavandin, moins onéreuse. (13)

Et les amis aussi !

Enfin, pour limiter tout risque de démence, les thérapeutes recommandent un bon suivi des yeux et du système auditif. (14)

Les appareils pour l’ouïe sont aujourd’hui plus performants : et tant mieux !

Si votre ouïe baisse, équipez-vous !

Cela vous permet de garder le contact avec les autres ce qui est essentiel pour garder un cerveau en bon état de forme et éviter les démences.

Car le cerveau est sollicité de multiples façons, ce qui lui permet de se maintenir.

En outre, rencontrer les autres, qu’il s’agisse de vos amis ou des membres d’une association que vous aimez, vous permet de faire baisser vos niveaux de stress chronique. (15)

Ainsi le cortisol – l’hormone de stress du cerveau – évite de trop monter.

Cette sérénité est bonne pour vous, et pour votre cerveau, quel luxe !

Au plus tôt vous parvenez à adopter toutes ces habitudes, mieux votre cerveau s’en porte.

En effet, la science nous dit que les personnes qui adoptent un mode de vie protecteur réduisent leur risque de démence de 30%. (1,12)

Et ce chiffre monte à 50% si vous avez fait tout cela depuis l’enfance. (1,12)

Cela en vaut la peine, non?

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois


 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

* Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.

[shareaholic app="recommendations" id="26947312"]