Covid-19 : le virus avait-il une origine naturelle ? L’avis du Dr Jean Stevens
Le Dr Jean Stevens est médecin clinicien retraité. Il a une formation d’interniste [1] à l’Université de Louvain en Belgique. Il a aussi pratiqué la médecine générale pendant 7 ans. Lorsqu’il s’est établi en France, il n’a plus exercé que la cardiologie en privé.
Jean Stevens a écrit un livre intitulé La pandémie du mensonge et de la peur qui constitue une enquête sur la situation sanitaire que nous vivons depuis deux ans.
Pour lui, il y a eu une volonté manifeste de la part d’une partie des institutions sanitaires, du monde scientifique, des médias et des responsables politiques de cacher la vérité sur le SARS coV 2 et les risques réels liés à l’épidémie.
Je l’ai interviewé pour mieux comprendre comment ce médecin si sérieux en était arrivé à des conclusions aussi inquiétantes. Il nous explique son cheminement et sa vision de la crise sanitaire.
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Alertes Santé : Cher Jean Stevens, au moment où le coronavirus apparaît dans nos vies, comment perçois-tu l’arrivée de cette nouvelle épidémie ? Où en es-tu toi-même de ta vie professionnelle à ce moment-là ?
Jean Stevens : En 2020, j’étais retraité depuis deux ans. Et j’avais tourné la page. Je n’étais plus en accord avec ce système. Pour moi, la médecine vit une dérive technologique et la Science une forme d’impérialisme. La médecine est de moins en moins tournée vers l’humain et la clinique.
Quand j’ai appris ce qui se passait avec ce virus de Chine, et que j’ai vu la peur et tout le reste, je me suis dit : “ils nous refont le coup de H1N1. Ils exagèrent. Ce sont des alarmistes. C’est peut-être une grosse grippe mais ce n’est pas aussi grave que ce qu’ils disent. Et ils (Big Pharma) espèrent en profiter.”
J’étais déjà sensibilisé par l’histoire de la grippe H1N1 parce que cela avait été une manifeste « fausse pandémie ». À l’époque, ils avaient déclaré une pandémie mondiale. Ils avaient affolé tout le monde. On avait commandé 60 millions de vaccins en France. Au moment où on a voulu les administrer, on s’est rendu qu’il n’y avait plus d’épidémie. C’était terminé.
Si on va voir les travaux de la commission sénatoriale qui s’est mise en place après H1N1, (commission n°685)[2] pour éclairer cette « fake pandemic », on voit que les sénateurs ont analysé tout ce qui s’était passé puis ont terminé par des recommandations.
Quand on lit les recommandations sénatoriales, on s’aperçoit que le gouvernement Macron a fait, dans l’épidémie du covid 19, tout le contraire.
- La première chose sur laquelle les sénateurs insistent est qu’il faut se méfier de Big Pharma parce qu’il crée chez les experts des conflits d’intérêts importants.
- Ensuite, ils disent qu’il faut inclure les médecins généralistes. On a fait exactement le contraire.
- Il faut bannir les campagnes anxiogènes. C’est ce qu’ils ont fait tout le temps.
- Il faut se méfier de l’OMS parce que l’OMS est percluse de conflits d’intérêts.
- Il faut se méfier des experts alarmistes. On a vu que des « experts » sur les plateaux TV.
- Il faut se méfier des modélisations mathématiques. Et c’est une évidence ! Ces modèles ont fait prendre des décisions stratégiques importantes alors qu’ils étaient complètement faux !
Et puis il faut éviter, à la fois les tests de masse qu’ ici on a multipliés par mille, et éviter les vaccinations de masse. On a fait exactement le contraire.
AS : Te souviens-tu exactement de ce que tu as ressenti au moment de l’annonce du premier confinement ?
Jean Stevens : En mars 2020, il y a eu deux allocutions du Président Macron
La première faisait suite à la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale. Et donc il a fait un discours qui était encore assez solidaire : on va s’en sortir, ce n’est pas un gros problème et trois fois il a répété « quoi qu’il en coûte », etc. Cette phrase sympa est une folie sur le plan économique car la santé a un prix mais ça c’est un autre problème.
Puis, il a donné le 16 mars une nouvelle allocution où il a fait un virage à 180°. Ce qui s’est passé c’est qu’entre les deux, il a rencontré un épidémiologiste de l’Institut Pasteur ami de Neil Ferguson. Ce dernier est également épidémiologiste mais à Londres, à l’Impérial College.
Neil Ferguson est passé dans toutes les capitales européennes pour que tous les gouvernements imposent le confinement.
Ce Neil Ferguson a été la clef de toutes nos misères en quelque sorte. Mais il faut suivre dans le détail son parcours. On pourrait dire ses « faits d’armes ».
- En 2001, il y a eu une fièvre aphteuse bovine au Royaume-Uni. Il a fait abattre 11 millions de bovins.
- En 2002, éclate la crise de la vache folle, Neil Ferguson prévoit qu’il y aura 150 000 morts d’ici 2080. A ce jour, on compte 177 morts au Royaume-Uni et 223 dans le monde.
- En 2005, arrive la grippe aviaire H5N1, il prévoit cette fois 150 millions de morts dans le monde. En fait, il y en a eu 282.
- En 2009, pour l’épidémie H1N1, il prévoyait, au Royaume-Uni, 65 000 décès. Il y en a eu 457.
Donc, je dirais que l’on a choisi un charlatan alarmiste pour faire le tour des capitales de l’Europe et mettre le feu aux poudres.
Quand Emmanuel Macron a fini son allocution, je me suis levé de ma chaise et j’ai crié : “mais il est complètement fou !”
Que venait-il de dire ? Il a commencé par dire « On est en guerre ». Jamais un chef de gouvernement n’a déclaré une guerre à un microbe ou une maladie. C’est stupide du point de vue médical mais cela a permis aux responsables politiques de prendre le pouvoir à la place des médecins.
Ensuite il a lancé le confinement de toute la nation. Ce confinement est une première dans l’histoire de l’épidémiologie. Aucun article scientifique ne démontre l’utilité de cette mesure-là.
Après, il a dit aux médecins généralistes : “rentrez chez vous !”. On a exclu les médecins généralistes ! C’est une guerre où l’on dit à tous les fantassins, « N’y allez pas ! Rentrez chez vous ! Et surtout ne tirez pas une balle sur le vilain virus ».
Il a annoncé le “plan blanc” pour les hôpitaux. On supprimait toutes les opérations qui n’étaient pas urgentes. Il y a eu plein de chirurgiens qui se sont tournés les pouces durant plusieurs mois ! Cela a retardé des opérations urgentes, cela a retardé des suivis de cancers donc cela a fait des dégâts.
Dernier point : les masques. Là il a dit que c’était absolument inutile, que les masques on les gardait pour les soignants. Mais plus tard, quand ils ont trouvé un stock de masques, tout d’un coup, le masque est devenu obligatoire pour tout le monde ! Quelle mascarade !
En effet, il n’y a pas d’études qui démontrent l’utilité des masques, bien au contraire ! Il y a des études qui ont été faites et qui montrent que cela ne sert à rien pour les gens en bonne santé et non-soignants.
Donc il déclare la guerre à un virus que l’on ne connaît pas et il met en place une stratégie que personne n’avait jamais imaginée. Je m’attendais, après ce qu’il avait dit, à ce qu’il y ait une révolte des médecins généralistes et de l’Ordre des médecins.
En effet, le Président Macron marchait sur tous les principes de l’éthique de la médecine ! J’ai attendu une semaine puis deux, mais rien n’est venu. Il n’y a pas eu de révolte. En fait, il y a bien eu une révolte mais elle a été tuée dans l’œuf. Certains médecins se sont levés mais on les a fait taire très vite.
AS : Et la presse n’a rien dit ?
Jean Stevens : Non, rien. Non, ça n’a pas été raconté mais j’ai été au courant de réactions individuelles. Il y a des groupements qui ont été créés mais tout cela a été étouffé dans la presse. J’étais tellement révolté contre cette folie acceptée par mes confrères que j’ai décidé de ne plus m’intéresser à la pandémie.
AS : Quel a été l’élément déclencheur ? Quand as-tu décidé de te mettre sur un bureau pour rassembler tes idées et les mettre par écrit ?
Jean Stevens : C’est à cause du pass sanitaire. Je devais me rendre en Belgique.
Je n’étais pas chaud pour le vaccin parce que, pharmacologiquement parlant, c’était tout à fait nouveau. En plus, c’était une thérapie génique. Depuis 40 ans, ils n’avaient rien sorti de « vendable » et là soudainement dans l’urgence ils sortaient quelque chose soi-disant d’utile, sûr et efficace.
Avant de me faire vacciner, je me suis renseigné sur ce qui avait été publié. Je me souviens, par exemple, d’une étude du New England Journal of Medecine qui publiait un essai du vaccin Pfizer [3] :
- Efficacité : 95% ;
- Sécurité : « pas plus d’effet secondaire qu’avec les autres vaccins viraux ». D’après ce papier ce n’était donc pas pire que le vaccin contre la grippe.
Je me suis dit que j’avais été trop méfiant et comme je devais absolument me rendre en Belgique, je me suis fait vacciner.
La première vaccination est passée sans problème. Mais la deuxième ! J’ai vieilli de dix ans en dix jours ! Je me trouvais comme une chiffe molle. Je n’avais plus la force de remonter du fond du jardin à ma maison. Cela a duré trois mois et je ne suis toujours pas remis.
J’étais en contact avec ma famille. J’ai une sœur qui est infirmière. Son fils, 40 ans, a eu, 15 jours après sa vaccination, une rupture spontanée de l’artère pancréatique. Je n’ai jamais entendu un tel diagnostic de toute ma carrière. Sa fille ne faisait plus d’asthme depuis 10 ans, elle refait de l’asthme. Deux de mes ex-belles-sœurs ont fait un petit AVC dans les 15 jours qui suivent la vaccination. Une des amies de ma sœur a un fils de 15 ans qui fait une myocardite ; la fille d’autres amis fait au milieu de la nuit un ralentissement cardiaque. Elle faisait un bloc auriculo-ventriculaire. On a dû lui mettre un pacemaker. Une amie de ma sœur a fait une phlébite, une autre de ses connaissances a fait une embolie pulmonaire. Je me suis dit alors : « Ce n’est pas possible ! C’est une hécatombe ! » Rien de tout cela ne ressemble aux effets secondaires du vaccin de la grippe !
A ce moment-là, j’ai eu la très sale impression que « on nous mentait » mais je ne savais pas du tout qui était le “on”.
Et puis, dans ce “on” il me semblait que beaucoup de beau monde était impliqué, comme le monde scientifique parce que le New England Journal of Medicine m’avait menti.
Donc, avant de formuler une critique publique, je me suis dit: “il faut que j’affûte mes armes”. J’ai donc mené une enquête pendant les six mois qui ont suivi et j’ai réuni mes découvertes dans mon livre.
AS : L’une de tes hypothèses est que le virus a été créé en laboratoire. Peux-tu nous dire pourquoi ?
Jean Stevens : Au début de mon enquête, j’ai découvert une vidéo de Richard Flemming qui est un cardiologue interniste comme moi mais, lui, très connu. J’étais habitué à le voir s’adresser à 6000 cardiologues dans d’immenses congrès tenus dans des salles prestigieuses. Là, il parlait dans une espèce de salle paroissiale.
J’ai compris en le voyant qu’il était censuré et ostracisé. Il n’était pas le seul. Il y avait, dans la presse, une manœuvre de décrédibilisation des personnes les plus compétentes. Le point qu’il soutenait a d’emblée attiré mon attention. Pour lui ce virus sortait d’un laboratoire et était destiné à être une arme biologique. Il se serait échappé par erreur.
J’ai donc creusé cette piste et lu les articles de la controverse sur l’origine naturelle ou artificielle du virus.
J’ai vu que des virologues (français entre autres) étaient vent debout contre cette histoire d’origine naturelle. Je me suis rendu compte de la mauvaise foi complète de certains de ces scientifiques, notamment des Américains autour de Peter Daszak, qui ont sorti des articles dans les revues les plus prestigieuses en disant que l’hypothèse du « lab leak » (fuite du laboratoire) était le fait de « complotistes » et qu’il était « évident » que le virus était d’origine naturelle.[4]
Mais il n’y avait aucun argument valable qui venait étayer cette thèse.
AS : En quoi l’hypothèse du virus naturel ne tient pas la route ?
Jean Stevens : Il y a trois grands arguments contre l’hypothèse naturelle :
- Le premier est génétique. Il y a, à l’extrémité de la protéine spike, un petit insert très étonnant de quatre acides aminés codé par 12 (4×3) nucléotides dans la séquence génétique du SARS-CoV-2. Quand on la compare aux séquences génétiques des virus de ses plus proches cousins, des virus de chauve-souris du sud de la Chine, on s’aperçoit qu’il y a comme un « trou ». Il y a douze nucléotides qui sont présents dans le SARS-Cov-2 et qui ne sont présents chez aucun de ses cousins naturels. C’est un enfant sans parents.
En plus, deux des acides aminés sont codés avec des nucléotides très rares. Cela fait des raretés de rareté. Comment de tels nucléotides auraient-ils pu arriver là, exactement au même endroit par mutation aléatoire ?
C’est d’une probabilité statistique très très faible.
- Le deuxième argument est géographique. L’épidémie a commencé à Wuhan en Chine où se trouve le fleuron de la technologie chinoise : un laboratoire de virologie P4 (de haute sécurité) dans lequel la patronne, Shi Zengli, est l’une des plus grandes spécialistes du monde des virus de chauve-souris. Les scientifiques du milieu l’appellent “Batwoman”. Elle a travaillé avec Ralph Baric, un épidémiologiste de l’Université de Caroline du Nord, à la pointe de la recherche sur les gains de fonction et, lui aussi spécialiste de ces mêmes virus.
- Le troisième argument est psychologique et politique. Peter Daszak, grand argentier de la virologie aux USA, dont on a depuis appris qu’il travaillait également avec le laboratoire P4 de Wuhan, a réagi très vite après l’apparition du virus. Il a réuni dans une tribune 29 collègues virologues qui ont décrété que l’hypothèse d’un virus de laboratoire était une hypothèse « complotiste ». Son article était de mauvaise foi et ne reposait sur aucun argument scientifique.
Pour moi, son objectif était de cacher au monde un scandale qui aurait jeté le discrédit sur les virologues dont les programmes de recherche sont subventionnés par les fonds publics. Ni lui, ni ses collègues, ni les responsables politiques américains et chinois qui l’ont soutenu n’avaient envie que l’on sache qu’il existait à Wuhan un programme de recherche bactériologique à vocation militaire.
Et de fait, en 2018, Peter Daszak et Shi Zheng Li avaient fait une demande de subvention à la DARPA, une agence militaire américaine, pour financer un projet de recherche sur la protéine spike dans les virus de chauve-souris et les moyens de la modifier. Cette demande avait été refusée pour des raisons éthiques. En quittant les USA, Shi Zheng Li a très probablement repris le projet à Wuhan.
AS : Dans ton livre, tu prends le temps d’analyser ce mensonge originel et tout ce qui a suivi : les mensonges du gouvernement, la mise à l’écart des médecins généralistes, le rôle qu’ont joué l’OMS et la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est une enquête que les lecteurs peuvent découvrir ici.
Merci Jean Stevens !
Le livre de Jean Stevens est une somme remarquable d’informations référencées et consultables. Le contenu explosif de ce livre devrait être lu par tous les médecins qui font aveuglément confiance au système médical, à la science médicale, aux « vaccins » à ARNm et à ce que leur content les gouvernements de la plupart des pays. Ces médecins, généralement de bonne foi, se sont laissé hypnotiser par l’immense machine de propagande financée par Big Pharma et Big Data, et médiatisée par la presse internationale. Muselés dès le départ de l’épidémie par leurs différents ordres, ils n’ont pas pu soigner leurs patients comme ils le voulaient, se faisant les complices malgré eux d’un système criminel dont le seul but était de vendre ses « vaccins ». Le livre du Dr Stevens est parvenu à me surprendre, alors que je pensais connaître à peu près tout de cette infâme machination. La partie consacrée au Nouvel Ordre mondial et au Forum économique mondial constitue un excellent résumé de ce qu’une poignée de malfaiteurs sont en train de préparer pour mettre l’humanité à leurs ordres. Chapeau et merci pour son travail de recherche, pour sa lucidité (il n’est jamais trop tard pour faire des prises de conscience !), son courage, sa persévérance et son humanité. Bravo aussi aux éditions Augustin de Livois pour avoir eu le courage de publier ce travail.