Fibromyalgie : pour en sortir, il faut agir tout de suite !

Chère amie, cher ami,

Il y a quelques jours, alors que j’étais dans une salle de sport, j’ai entendu deux amis se parler. 

L’un exprimait sa joie à retrouver l’autre. 

Il s’étonnait aussi de ne pas l’avoir vu pendant un mois. 

Et le premier répondit d’un air fataliste :

  • Fibromyalgie !

Je me suis éloigné pour ne pas entendre le reste d’une conversation qui ne me concernait pas. 

Mais j’ai eu de la compassion pour cet homme d’une cinquantaine d’années environ qui, malgré la fatigue et la lassitude, venait faire sa séance de vélo en salle. 

Cet homme fait partie des 2% de Français touchés par cette pathologie, soit près de 700 000 personnes.[1]

En général, ce sont plutôt les femmes qui en pâtissent. 

Chez les 30 à 50 ans, 8 patients sur 10 atteints de fibromyalgie sont des patientes.[1]

Comment reconnaît-on une fibromyalgie ? 

La fibromyalgie est un syndrome douloureux chronique. 

Le mot vient de fibra en latin qui désigne le tissu et des mots grecs myos le muscle et algos la douleur. Comme l’indique cette étymologie, ce mal n’est pas très précis.[1][2]

Il est en réalité mal connu et mal expliqué pour l’instant, bien qu’il soit très répandu. 

La fibromyalgie, c’est finalement une douleur qui traine au niveau des muscles ou des tendons, qui est diffuse et qui semble ne jamais s’arrêter. 

Elle provoque un stress chronique pour votre corps et une fatigue lancinante. 

Elle s’accompagne parfois d’un trouble du sommeil qui rend les choses pire encore. 

La cause de la fibromyalgie n’est pas officiellement reconnue mais certains médecins pensent tout de même qu’il s’agit d’une maladie du mode de vie.[3]

Le stress, la sédentarité, associés à une alimentation imparfaite et à un climat humide peuvent créer les conditions parfaites pour que le syndrome s’installe.[1][2][3]

Quel traitement votre médecin officiel va-t-il vous proposer ? 

Il n’y a pas de molécule chimique officielle pour traiter la fibromyalgie.[2]

Les Autorités de santé recommandent à votre médecin de vous accompagner sur le mode de vie, notamment du point de vue de l’alimentation, de la pratique sportive et du sommeil.[2]

Puis, si rien ne s’améliore, votre médecin pourrait vous prescrire des antalgiques, c’est-à-dire des antidouleurs qui ne ciblent pas de cause particulière.[2]

Il pourrait également vous prescrire des épileptiques à visée antalgique, voire des antidépresseurs.[2]

Mais toutes ces molécules comportent des effets secondaires. Certains peuvent être handicapants, par exemple pour la conduite ou la concentration. 

En fait, le médecin navigue à vue et vous drogue plus ou moins en douceur pour vous faire oublier vos malheurs. 

Que dirait votre médecin s’il était formé aux médecines naturelles ? 

Il n’y a évidemment pas une seule réponse à cette question. 

Les médecins un peu libres savent avant tout que chaque patient est différent. 

Ils cherchent pour chacun une ou plusieurs pistes thérapeutiques adaptées. 

Par ailleurs, il existe de très nombreuses solutions naturelles et les médecins, même avertis, ne peuvent pas être formés à toutes ces approches. 

Voici quelques pistes dont vous pouvez néanmoins lui parler s’il ne les a pas lui-même abordées. 

Votre objectif : réguler l’inflammation 

Comme son nom l’indique, l’inflammation c’est un peu le feu en vous. C’est la réaction de votre corps lorsqu’il est agressé par un agent infectieux, un choc, une brûlure, etc.[3]

Quand la peau devient rouge, par exemple, à la suite d’une piqûre, c’est le résultat de l’inflammation.[4]

Il s’agit alors d’une inflammation aiguë, facile à voir et qui devrait s’estomper au bout de quelque temps. 

Mais il existe aussi une inflammation chronique à bas bruit et persistante qui est beaucoup plus difficile à repérer. 

Dans son livre, Les clés de l’alimentation santé, le Dr Michel Lallement parle d’un feu qui couve sous les braises. 

Il explique que ce phénomène est malheureusement difficile à percevoir dans les analyses de sang.

Il y aurait bien un responsable pourtant de cette inflammation chronique, présente dans la fibromyalgie. Il s’agit du NF Kappa B, un médiateur chimique qui agit comme un messager cellulaire. 

Il aurait un contrôle direct sur le déclenchement de certaines pathologies liées à une inflammation chronique. 

Mais ce NF K-B ne peut pas être dosé dans le sang.

Il faut donc tenter de l’aider dans son travail en jouant sur les mécanismes de l’inflammation et même parfois immunitaires. 

Votre médecin est-il convaincu des bienfaits de la vitamine C pure ? 

Face au stress et à la douleur, la vitamine C est une solution indiquée. 

Dans la mesure du possible, prenez une forme assimilable de la vitamine C, notamment liposomale. 

Mais le prix est parfois un peu élevé. 

Vous pouvez également la recevoir par perfusion si votre médecin vous le prescrit. Mais s’il existe un réseau de professionnels de santé qui au Japon ou aux Etats-Unis pratiquent cette forme de thérapie assez simple, peu de médecins en France le font. 

Vous pouvez donc aussi consommer de la poudre pure (acide ascorbique) ou associée à du sodium (ascorbate de sodium). 

Vous pouvez prendre une ou deux petites cuillères dans un verre d’eau toutes les heures par exemple. 

En revanche, évitez si possible la vitamine C associée à de l’aspartame. Ce sucre industriel pourrait être une cause d’inflammation.[5]

Votre ostéopathe vous a-t-il donné son avis ?

Si vous avez “mal partout”, il est possible que votre ostéopathe vous vienne en aide. 

Les ostéopathes sont les experts de la structure. Ils savent prendre soin des muscles et des articulations pour leur redonner de la vitalité et rééquilibrer votre corps. 

Plusieurs séances devraient vous permettre d’atténuer les douleurs sans avoir à subir les effets secondaires d’éventuels médicaments. C’est tout de même préférable !

Vérifiez si votre mutuelle prend en charge les séances. Certaines le font, d’autres pas et pour l’instant la sécurité sociale ne rembourse rien.[1]

Si les séances vous aident à faire chuter la douleur, elles ne s’attaquent pas nécessairement à la cause du mal. 

Mais votre ostéo, s’il est bien formé, comme par exemple ceux du réseau Europromosteo, pourra aussi vous prodiguer des conseils sur votre alimentation.[6]

L’alimentation : une clef importante de l’inflammation 

Les repas reviennent trois fois par jour et peuvent donc être l’occasion d’attaques régulières sur l’organisme si vous consommez des aliments pro-inflammatoires.[3]

Pour limiter cet effet, voici quelques idées :

1/ Adoptez une alimentation qui vous plaît mais qui limite l’inflammation. 

Par exemple, l’alimentation méditerranéenne, comme celle pratiquée par les Grecs ou les Crétois il y a 50 ans – c’est moins vrai aujourd’hui – est excellente. 

Cette alimentation comporte beaucoup de végétaux, notamment des légumes, des légumineuses et de nombreuses herbes aromatiques. Les Grecs consommaient aussi un peu de poisson ou un peu de viande mais jeûnaient souvent à l’occasion des fêtes religieuses. 

Ils consommaient uniquement des produits naturels et de qualité. Ils consommaient du fromage et du vin lors des repas de manière modérée et conviviale. 

Dans cette alimentation que vous pouvez adapter au goût du jour, seul le pain pose problème. En effet, évitez le pain blanc et la baguette qui sont pro-inflammatoire à cause du blé moderne dénaturé. 

Préférez le pain au sarrasin ou faites vous-même votre pain avec des farines sans gluten. 

Vous pouvez également adopter une alimentation paléo qui consiste à ne prendre que des produits naturels cuits ou crus, issus de la chasse ou de la cueillette. 

Ces activités étant limitées aujourd’hui, ceux qui mangent paléo consomment tout de même des produits issus de l’agriculture (biologique) mais ils évitent les céréales et les légumineuses. 

Ils évitent aussi tous les produits transformés. 

Une autre stratégie possible est de chercher à consommer des aliments à indice glycémique bas. 

Ces aliments font monter lentement le sucre dans le sang. Cela évite de créer de l’inflammation voire cela permet de la réduire. 

Attention aux pommes de terre et aux frites dont l’indice glycémique est très élevé. 

Consommez vos pommes de terre cuites à la vapeur et en robe des champs. Évitez les chips et si possible les frites. 

Enfin, sachez que certains produits sont particulièrement toxiques pour votre corps :

  • L’association yaourt/café ou lait/café : les tanins du café réagissent avec le lait ce qui rend le tout particulièrement indigeste.
  • Les produits raffinés : sucre blanc, farine blanche, pain blanc, pâtes et riz blanc. Prenez ces produits entiers. La céréale a conservé son enveloppe et ses fibres. Elle est beaucoup plus digeste.
  • Les additifs et conservateurs industriels que l’on trouve dans les plats préparés, les conserves, etc. 
  • Le dioxyde de titane présent dans certains compléments alimentaires. Vous supplémenter est utile si vous ne vous intoxiquez pas !

Votre médecin a-t-il essayé l’eau de Quinton ? 

Il existe d’autres techniques que vous pourriez utiliser, toujours en discussion avec votre médecin, comme l’acupuncture, l’argile, le travail sur le souffle pour faire baisser le stress ou encore l’hypnose. 

Mais peu de personnes parlent des bienfaits d’un remède tout simple : l’eau de mer ou Quinton. 

Ce remède, nommé après René Quinton qui l’a découvert et rendu célèbre dans les années 20 avant qu’il tombe dans l’oubli, peut-être efficace pour les douleurs.[7]

Il s’agit d’eau de mer micro-filtrée et riche en minéraux. 

Vous pouvez la prendre sous forme pure ou diluée.[8][9]

Vous pouvez en boire une ou deux ampoules par jour le temps d’une cure de quinze jours par exemple.[8][9]

Vous pouvez également mettre de l’eau de mer pure sur des compresses que vous passerez sur les zones douloureuses. 

Le soufre et le silicium présents dans cette eau devraient vous aider à combattre l’inflammation, à lutter contre la douleur et revitaliser votre corps.[8][9]

Que de belles promesses !

N’hésitez pas en cas de doute à demander à votre pharmacien de vous conseiller.

Certains thérapeutes pratiquent aussi des infiltrations sous-cutanées qui sont donc assez légères. 

Le résultat est généralement au rendez-vous mais ils sont hélas peu nombreux à maîtriser cette technique pourtant simple. 

En tout cas, la fibromyalgie n’est pas une fatalité, il est possible de l’accompagner et d’en sortir !

Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois

 


[1] https://www.reflexosteo.com/blog-sante-bien-etre/fibromyalgie-traitements-naturels-441
[2] https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/fibromyalgie/le-traitement-de-la-depression
[3] Dr Michel Lallement, les clés de l’alimentation santé, cancers, alzheimer, fibromyalgie, fatigue chronique, ostéoporose, dépression, arthrose, obésité, intolérances alimentaires et inflammation chronique, Editions Mosaïques Santé 2012
[4] https://www.creapharma.ch/insectes.htm
[5] https://www.kempsvillechiro.com/articles/7-foods-to-avoid-cause-inflammation.php
[6] https://europromosteo.com/
[7] https://www.leclubsolutionssantenature.fr/sante/l-incroyable-histoire-du-plasma-marin-de-rene-quinton-514
[8] https://crystal-bien-etre.com/blog/220_fibromyalgie-les-solutions-naturelles
[9] https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2746027-eau-de-quinton-hypertonique-isotonique-definition-bienfaits-arthrose-contre-indication/

3 réponses à “Fibromyalgie : pour en sortir, il faut agir tout de suite !”

  1. DEKEYZER dit :

    La station thermale de Dax prend en charge, avec de bons résultats, les personnes souffrant de fibromyalgie.

  2. Marijo dit :

    Bonjour .quand les docteurs ne connaissent pas ! Qu’ils vous prennent pour des hypocondriaques etc !pendant des dizaines d’années !
    Comment fait on?
    Changer de médecins tous pareils !?
    Il faut galérer pour mettre un nom sur ce genre de maladie !
    Et pas de recherches !
    Pas de reconnaissances.
    Donc ne culpabilisez pas les malades !
    Merci .
    Et tous les fibros ne se ressemblent pas !

  3. Durantet dit :

    Bonjour
    Je trouve votre article assez complet sur la prise en charge allopathique.. moi même je souffre de cette maladie depuis plus de 10 ans et malheureusement.. ne plus souffrir me paraissait inaccessible ! Mon regret dans votre article et dans la majorité qui sont publiés d’ailleurs est qu’on ne parle peu du déclencheur, de la cause originelle de cette maladie.. de mon côté, après avoir essuyer osteo, acupuncteur, chiropracteur, j’ai découvert la Kinesiologie ! Et j’avoue que ça m’a beaucoup aidé à libérer mes stress passés, présents et à me redonner confiance en mes possibilités ! Aujourd’hui Je fais du sport quotidiennement et je suis à l’écoute de chacun des messages que m’envoit mon corps afin d’éviter de me retrouver en crise ! Aujourd’hui, même si mes douleurs n’ont pas totalement disparu, elles sont devenues complètement supportable !
    Merci encore pour vos articles au quotidien qui sont toujours très intéressant

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