Les cancers colorectaux en augmentation chez les moins de 50 ans, que doit-on faire ?

Chère amie, cher ami, 

Depuis les années 90, le nombre de cancers en France a doublé. (1) 

Chez les hommes, cette augmentation a été de 98 %, et chez les femmes de 104 %. 

Santé publique France, en partenariat avec l’Institut national du cancer (INCA) et le réseau FRANCIM, publie régulièrement des chiffres sur la maladie. 

Sont notamment mis à jour le nombre de nouveaux cas, ainsi que le nombre de décès et de rémissions liés à la maladie. 

Le cancer reste l’ennemi n°1 de la santé publique 

D’après les statistiques officielles, il y aurait eu 433 136 nouveaux cas en 2023. (1)

Chez les hommes, le cancer de la prostate est le plus fréquent, chez les femmes c’est le cancer du sein. (1,2)

Dans les deux cas, le chiffre est de 60 000 nouveaux cas par an environ.

Viennent ensuite les cancers colorectaux avec 33 000 nouveaux cas par an et les cancers du poumon. (27 000).

Le cancer en France reste la première cause de mortalité chez les hommes et la deuxième chez les femmes après les maladies cardiovasculaires. (1,2)

Une question de mode de vie 

L’augmentation du nombre de cancers n’est pas en soi une surprise. Il s’explique en partie par le vieillissement de la population. 

Les autorités de santé mettent également en avant plusieurs causes possibles pour expliquer cette évolution (1, 2) : 

  • l’augmentation du tabac chez les femmes,
  • la consommation d’alcool,
  • l’alimentation industrielle,
  • le surpoids, 
  • l’obésité,
  • la sédentarité,
  • certains agents infectieux,
  • l’exposition aux ultraviolets naturels ou artificiels,
  • certaines expositions professionnelles,
  • les pesticides,
  • etc. 

Tous ces facteurs sont liés au mode de vie. 

Et les autorités de santé estiment que 41 % des cancers chez les plus de 30 ans sont liés à des “facteurs de risque modifiables”. (2)

Des facteurs non pris en compte par les statistiques officielles 

En clair, le mode de vie a une influence majeure sur l’incidence des cancers. 

Et parmi les facteurs non cités par Santé Publique France, il faut tout de même lister : 

  • la pilule contraceptive, (3)
  • les médicaments : il y aurait 800 médicaments prescrits, mais cancérigènes en France dont le Doliprane ! (4)
  • le stress, (5)
  • et, selon certains médecins, la vaccination ARNm à cause de la protéine spike. (6)

Ces facteurs jouent sur l’inflammation qui, lorsqu’elle devient chronique, est susceptible de favoriser l’apparition de cancers. (7)

Il faut également noter que ces données publiques (1,2) mises à jour en 2023, ne prennent pas en compte la crise du covid 19 et ses répercussions sur la santé. 

Aucune indication n’est donc donnée sur : 

  • l’état de stress exceptionnel auquel ont été soumis bon nombre de citoyens, à commencer par ceux qui n’ont pas été soignés, 
  • l’habitude prise par une partie des citoyens de ne plus se faire soigner ou dépister,
  • les risques liés à la vaccination. 

À titre purement personnel, je reste persuadé que ces facteurs ont pu jouer aussi dans l’augmentation plus récente des cancers. 

Pourquoi les cancers colorectaux augmentent-ils chez les moins de 50 ans ? 

Depuis les années 90, les cancers colorectaux sont parmi ceux qui augmentent le plus chez les moins de 50 ans. 

Ce phénomène est présent dans tout l’Occident. (8,9,10,11)

En effet, les médecins distinguent (8,9,10,11) : 

  • les cancers colorectaux tardifs dont l’augmentation s’est faite à partir des années 50 qui touchent des patients de plus de 70 ans,
  • et les cancers colorectaux précoces qui touchent les moins de 50 ans et dont l’augmentation date des années 90. 

Les cancers du côlon et du rectum sont généralement étudiés ensemble même s’ils ne sont pas identiques. (8,9)

Les chercheurs ont identifié des facteurs spécifiques liés à ces cancers. 

Certains sont liés à l’enfance

  • l’absence d’allaitement,
  • une naissance par césarienne,
  • une mère âgée,
  • un excès d’antibiotiques,
  • trop de sucres ajoutés et notamment de soda,
  • la consommation d’additifs alimentaires tels que ceux présents dans les bonbons.

D’autres sont plus généraux tels que : 

  • la consommation d’additifs alimentaires tels que le dioxyde de titane que l’on retrouve dans de nombreux compléments alimentaires,
  • la malbouffe,
  • les graisses trans,
  • l’exposition à la lumière la nuit,
  • les rayons utilisés sur le ventre. 

Tous ces facteurs ont en commun leurs effets délétères sur la flore intestinale

Un microbiote fragilisé représente un risque important de déclencher un cancer colorectal. (8, 9,10,11)

La présence de certaines familles de bactéries augmenterait le risque tandis que d’autres bactéries comme les bifidobactéries seraient bénéfiques. 

Par exemple, si les bifidobactéries chutent voire disparaissent à la suite d’une cure d’antibiotiques, il peut être difficile de les faire revenir. (12)

Changer de mode de vie et surveiller 

La nouvelle positive liée à ces données est que l’on peut travailler sur le mode de vie. 

Il est donc possible de réduire pour soi-même, ses enfants ou ses petits-enfants les risques liés aux cancers colorectaux. 

Ce qui n’est pas évident c’est de savoir où on en est et quelles sont les analyses de prévention que l’on peut faire. 

Il n’est pas évident non plus de se motiver, et de mettre en place réellement ces changements. 

C’est exactement pour cela que j’ai décidé de lancer l’Université du Ventre, un événement qui a lieu à Paris les 8 et 9 juin prochain et qui réunit les meilleurs thérapeutes du moment sur cette question..  

Prévention, dépistage, accompagnement, ces experts répondront pendant deux jours à toutes vos questions.  (Programme et inscription ici –  Code promo AS30)

Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois

 


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