Maladies dégénératives : avez-vous pensé à la micro-immunothérapie ?

Chère amie, cher ami,

Sans doute avez-vous entendu parler d’immunothérapie. C’est une discipline qui représente un immense espoir pour de nombreux patients.

Mais connaissez-vous la micro-immunothérapie ? C’est une discipline proche mais mieux dosée et plus respectueuse du corps des patients.

Sur le principe, les deux approches se rejoignent. L’idée est de réguler le système immunitaire avec des substances dont c’est la fonction.

L’avantage de la micro-immunothérapie est que les patients n’ont pas d’effets secondaires lors du traitement alors que les résultats sont intéressants.

Le système immunitaire : une merveille de la nature !

Notre santé repose sur cinq éléments de base :

  • Notre alimentation et mode de vie,
  • L’environnement dans lequel nous vivons,
  • La structure physique et énergétique de notre corps,
  • Notre équilibre émotionnel et affectif associé au système endocrinien (les hormones),
  • Notre système immunitaire.

Ce dernier est essentiel pour notre santé. Et il est très influencé par tous les autres facteurs.

Ce système de défense est chargé de détruire ce qu’il perçoit comme le “non soi”. Quand il fonctionne bien, il élimine tous les agents extérieurs qui peuvent nous menacer : virus, bactéries, parasites, etc.

C’est un réseau d’organes et de tissus complexes qui comprend notamment la peau, les muqueuses et l’ensemble des cellules qui nous défendent.

Ces cellules immunitaires sont réparties dans tout le corps. Elles sont capables, dans des conditions optimales, de reconnaître une infinité de molécules étrangères et dangereuses, appelées antigènes (virus, bactéries, parasites…), ou encore de détecter des cellules nuisibles (cellules cancéreuses…) afin de les détruire.

Paré de ce bouclier protecteur, notre corps est conçu pour jouir d’une vie en bonne santé et pleine de vitalité.

Et si le système se dérègle ?

Malheureusement cet extraordinaire ensemble vivant (je n’ose pas dire mécanique qui est trop réducteur) peut se mettre à dysfonctionner. Ses ennemis sont la malnutrition, le stress, les perturbateurs endocriniens, les polluants de toutes sortes, etc.

En bon état de fonctionnement, notre système immunitaire est notre « meilleur remède ».

Lorsque le système immunitaire fonctionne mal, certaines maladies peuvent apparaître. Ce sont les :

  • Cancers (tumeurs solides),
  • Maladies neurologiques,
  • Maladies auto-immunes,
  • Réactivations virales (CMV, EBV, hépatites, herpès, HPV, etc.),
  • États de fatigue chronique,
  • Allergies,
  • Réactions inflammatoires de divers types…

L’immunothérapie, quel est le principe ?

L’immunothérapie a commencé dans les années 70 par la production des premiers “anticorps monoclonaux”.

Ce sont des protéines produites à partir d’un seul type de cellules immunitaires.

Plus tard, les scientifiques ont su faire des “anticorps polyclonaux”. Ils sont produits à partir de différents lymphocytes B (une cellule immunitaire).

Pour y parvenir les chercheurs utilisent le génie génétique. Ils copient des groupes de cellules ou des groupes de protéines du corps. Ensuite, ils injectent chez le patient ces cellules et ils voient ce que cela donne.

Si nous étions un pays, c’est un peu comme si nos forces militaires nationales (nos cellules immunitaires) se trouvaient soudainement secondées par une cohorte de casques bleus (le traitement d’immunothérapie) pour lutter contre un envahisseur (la maladie).

L’immunothérapie il y a 30 ans, un bulldozer immunitaire

Dans les années 80, au National Cancer Institute de Bethesda (Maryland, États-Unis), le Pr Rosenberg, (l’oncologue du Président Reagan), a développé des traitements à base d’interleukine 2 (un type spécifique de cellule immunitaire).

En 1992, dans son livre La Cellule transformée, il conclut :

« Nous n’avons pas guéri le cancer. Nous avons seulement découvert une fissure dans son visage de pierre […]. Mais nos récentes avancées sont pleines de promesses pour l’avenir. »

D’autres équipes se sont mises à développer des traitements à base de cellules immunitaires et notamment d’interleukines ou d’interférons.

Ils ont eu un certain succès. Toutefois, ces traitements sont lourds.

Les prises massives d’interleukines ou d’interférons créent, à l’époque, des dégâts considérables :

  • Chute de cheveux,
  • Inondations pulmonaires,
  • Effets auto-immuns.

L’immunothérapie aujourd’hui

Depuis, les traitements se sont affinés.

En immunothérapie, on utilise aujourd’hui, les traitements suivants :

  • Des anticorps monoclonaux,
  • Des cytokines (interférons et interleukines) qui sont des messagers cellulaires produits par le système immunitaire,
  • Des vaccins,
  • Des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire,
  • Des virus oncolytiques,
  • Des cellules immunitaires : lymphocytes, macrophages, cellules dendritiques, etc.

Certains de ces traitements sont développés par exemple à l’Institut Gustave Roussy en France pour soigner les cancers de la peau (mélanomes).

La micro-immunothérapie : quelles différences ?

Sur le principe, la micro-immunothérapie ressemble à l’immunothérapie. Il s’agit d’aider le système immunitaire. On utilise des traitements connus pour avoir un effet sur le système immunitaire.

Cependant, il y a deux différences majeures :

  1. La composition des traitements : la micro-immunothérapie utilise des composants identiques aux substances présentes dans notre propre corps ;
  2. La concentration : seules des microdoses sont utilisées.

Elle utilise par exemple :

  • Des cytokines (en majorité),
  • Des facteurs de nécrose des tumeurs,
  • Des facteurs de croissance.

De nouvelles cytokines sont découvertes régulièrement. Et la micro-immunothérapie avance au fil des travaux scientifiques régulièrement publiés dans ce domaine.

L’utilisation de microdoses

Les substances utilisées en micro-immunothérapie sont à des dilutions périphysiologiques, c’est-à-dire dans des concentrations similaires à celles des substances qui circulent naturellement dans l’organisme de l’ordre du nanogramme (10-12 kg), du picogramme (10-15 kg) ou du femtogramme (10-18 kg) par millilitre.

Pour vous donner une idée de ces microdoses, il faut avoir en tête les ordres de grandeur suivants :

  • Petit virus = 10-20 kg
  • Bactérie (Escherichia coli) = 10-16 kg
  • Cellule = 10-9 kg
  • Molécule d’hémoglobine A = 10-22 kg

C’est une médecine de haute précision qui s’est développée au cours des 50 dernières années. Elle commence à acquérir un début de notoriété grâce aux résultats encourageants qu’elle obtient.

Absence d’effets secondaires

La micro-immunothérapie est née en 1967 grâce à l’intuition et à la science d’un médecin bruxellois : le Dr Maurice Jenaer.

Il découvre d’abord les travaux d’un confrère, le Dr Georges Bonnier. Ce dernier explique dans ses écrits avoir administré de l’ADN et de l’ARN à des adolescents nord-africains carencés. Le résultat de l’expérience aurait été satisfaisant.

Ce procédé intrigue le Dr Jenaer qui émet l’hypothèse que de tels remèdes pourraient être donné de manière très simple s’ils étaient dilués et dynamisés. Les patients pourraient alors glisser le remède sous la langue.

Il tente l’expérience et réussit. La micro-immunothérapie venait de naître.

Le Dr Jenaer a ensuite prescrit ce traitement à des patients atteints de cancer. Selon le Dr Jenaer, le traitement à base d’ADN et d’ARN présente les avantages suivants :

  • Une qualité de vie améliorée,
  • Une meilleure tolérance à la chimiothérapie et à la radiothérapie,
  • Pour certains, un effet positif sur le cancer lui-même.

Au fil des ans, les traitements du Dr Jenaer se sont étoffés. Il s’est mis à utiliser d’autres substances : interleukines, interférons, facteurs de croissance, facteurs de nécrose des tumeurs, etc…

Ses patients se montrés très satisfaits du résultat. D’autres médecins se sont intéressés au sujet et petit à petit une communauté de médecins et de scientifiques s’est constituée autour de la micro-immunothérapie.

Une thérapeutique en plein boom !

Dans divers pays européens, les médecins se sont regroupés en associations pour favoriser le développement international de la micro-immunothérapie.

Un vaste réseau de formation s’est structuré et un premier Congrès médical de la discipline a été organisé en 2017 (www.icomi2017.org ).

En France, l’association de médecins consacrée à la micro-immunothérapie est l’Institut IFMI (https://microimmuno.fr).

Il n’existe aujourd’hui qu’un laboratoire qui fabrique ces médicaments, le groupe Labo’Life (www.labolife.com) dont je salue le sérieux et le travail (1).

J’ai eu l’occasion de rencontrer les scientifiques et les équipes qui conçoivent et produisent ces traitements. Ils ont un réel souci des patients et un profond respect pour les médecins avec lesquels ils travaillent. Rafraîchissant.

L’illustration dans le cadre de la sclérose en plaques

Lorsque le système immunitaire est touché, la micro-immunothérapie peut être utilisée.

Cela est vrai pour les infections infections aiguës ou chroniques, les allergies, les maladies auto immunes, etc.).

Si l’on prend le cas de la sclérose en plaques, il existe un traitement.

Pour traiter la sclérose en plaques, la micro-immunothérapie utilise un interféron (l’IFNβ1) à des concentrations physiologiques (environ 10 picogrammes = 10-14 kg/ml), ce qui correspond encore à une concentration en UI/ml. Elle est administrée sous la langue.

Cela permet au produit d’être directement en contact avec les cellules immunitaires et de déclencher une réaction immunitaire.  L’utilisation de microdose permet d’éviter les effets secondaires. Par ailleurs, aucun adjuvant n’est nécessaire pour que le produit fonctionne.

La micro-immunothérapie permet ainsi d’aider à restaurer la fonction en douceur, sans risque de réactions auto-immunes, et de combiner plusieurs facteurs afin d’obtenir une synergie entre les différents composants pour lutter contre la destruction de la gaine de myéline.

Il n’y a ce jour aucun effet secondaire connu. Les retours des patients et des médecins qui font appel à la micro-immunothérapie sont plutôt positifs, même s’il faut sans doute encore attendre les résultats de futures publications sur le sujet pour en savoir plus.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

Vidéo pédagogique expliquant le fonctionnement de la micro-immunothérapie.

 


8 réponses à “Maladies dégénératives : avez-vous pensé à la micro-immunothérapie ?”

  1. Touzeau dit :

    Bonsoir
    Je suis atteinte d’un cancer du colon stade 4 avec métastases foie et poumons, au bout de 6 mois de chimio la tumeur primitive a disparu reste une rougeur. 75 pour cent des métastases avaient disparues.
    Donc arrêt de la chimio durant 4 mois ( complétement imprévu au départ) chimio à vie annoncée par l’oncologue. Scanner janvier dernier la tumeur n est pas là mais certaines métastases sont réapparues !!!!Donc grosse chimio à nouveau que je supporte bien malgré que ma génétique a très très peu d’enzymes pour éliminer les toxines de chimio…..de tous les produits !!!!
    Résultat scanner mi- juin excellent, il reste t peu de métastases mais on en retrouve.Donc pour l’instant je continue la chimio en espaçant légèrement les chimios et en diminuant légèrement les doses jusqu’au prochain scanner mi septembre 2018
    En parallèle de la chimio je mange cetogene je prends le traitement métabolique du Dr S. Je fais du sport, je vais plutôt bien.Mes bilans sanguins sont t bons( foie, numération sanguine)
    J’ai commencé la microimmunotherapie depuis 2 mois, je voulais savoir si tout ça était bien compatible.. J’ai la formule pour le cancer que m’a conseillé l’homéopathe.
    Merci de me dire sincèrement ce que vous en pensez. car tout cela a un coût.
    Recevez toute ma considération pour tout le travail de recherche que vous faites
    Cordialement
    Chantal T.

  2. Isabelle duffy dit :

    Pouvez- vous me donner le nom de médecins qui utilisent la micro immunothérapie près du Mans (72) ou d’Alençon (61).

    Merci
    Isabelle D

  3. GISSINGER dit :

    la micro immunotherapie pour les SLA ? peut on y croire ??

  4. Scarizzi Marianne dit :

    Bonjour,
    Où peut-on trouver un médecin qui pratique la micro immunothérapie en région PACA ?
    Merci d’avance .
    M S

  5. Laurence FORTIER dit :

    Bonjour, mon fils martin qui a 30 ans est soigné depuis 15 mois pour un sarcome d’Ewimg sur le bassin. depuis le mois de décembre, il a développé des métastases osseuses liées à ce cancer. Quel type d’immunothérapie préconisez vous dans ce type de cancer?
    merci pour votre réponse,
    laurence FORTIER

  6. LOPEZ CORRAL Joelle dit :

    Bonjour ,

    Je suis atteinte d’une polyneuropathie en lien avec une maladie auto -immune .
    Pouvez-vous m’indiquer quel(s) médecins en région Rhône Alpes pratique la Micro-immunothérapie adaptée à mon cas?
    Merci d’avance pour votre réponse .

    Joelle L

  7. NOUALI dit :

    Bonjour, je suis malade d’une myosiste nécrosante avec des anti corps SRP . Merci de m’orienter vers le traitement micro immunothérapie encore un grand merci pour votre réponse Mme NOUALI

  8. Laurence dit :

    Bonjour ,

    Mon frère est atteint d’une maladie du motoneurone(charcot, pidc?), actuellement sous riluzole et 3 cures d’immunoglobuline pour affiner le diagnostic .
    Pouvez-vous m’indiquer quel(s) médecins en Occitanie( Albi Toulouse) pratique la Micro-immunothérapie adaptée à son cas?
    Merci d’avance pour votre réponse .
    Laurence R

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