Que s’est-il passé à l’Hôpital de Saint-Lô ?
Chère amie, cher ami,
Il y a quelques jours est paru dans le journal le Figaro, un article sur les effets secondaires liés au vaccin contre le coronavirus à l’hôpital de Saint Lô, en Normandie1.
Vous pouvez retrouver l’article ici.
L’article nous informe que la vaccination dans l’établissement hospitalier a été suspendue en raison des nombreux effets secondaires que les soignants ont eus.
Un autre article, cette fois dans Ouest France, couvre l’événement. On nous apprend que la vaccination n’a pas été suspendue. Les services ont néanmoins dû être réorganisés2.
Un scénario semblable s’est produit à Cherbourg2.
En Bretagne également, ce vaccin semble avoir causé de nombreux effets secondaires chez les soignants3.
À chaque fois, une partie substantielle des soignants sont malades.
À Saint-Lô, la moitié des kinésithérapeutes ont été indisponibles !
À l’hôpital de Brest, 25% des vaccinés ont été mis en arrêt de travail3.
Ils ont des fièvres, des nausées et des courbatures et sont obligés d’interrompre leur service.
On imagine mal en effet, un kiné nauséeux manipuler un patient…
Rien de grave, docteur…
La chargée de communication de l’hôpital de Saint-Lô, Mélanie Cotigny, a expliqué à l’AFP qu’un vacciné sur cinq a eu des effets secondaires suffisamment graves pour l’empêcher de travailler.
Elle ajoute que la situation n’est pas “très, très grave”. Du reste tout le monde semble d’accord sur ce point : il ne s’est rien passé.
L’hôpital affirme qu’ils s’attendaient même à ce qu’il y ait 12 à 15% d’effets secondaires.
C’est un peu plus que prévu, c’est tout.
Parce que j’ai l’esprit un peu revêche, j’aurais été tenté d’appeler ces médias ou ces responsables hospitaliers “rassuristes”, mais ce n’est pas mon propos du jour.
Une situation prévisible
Dans le fond, il est vrai, qu’on savait :
1/ que les soignants seraient obligés de se faire vacciner ;
2/ qu’il existait un risque important d’avoir des effets secondaires sur un vaccin fait très vite, n’ayant pas été testé sur les souris et dont les autorités sanitaires, elles-mêmes, ont expliqué qu’elles n’avaient pas pu étudier les données4.
Alain Fischer, le Monsieur Vaccin du gouvernement, avait expliqué, dans son discours de lancement de la campagne de vaccination du 3 décembre dernier, que les laboratoires pharmaceutiques n’avaient PAS communiqué les données de leurs études.
Lui-même n’avait reçu que des communiqués de presse4.
Par ailleurs, comme, en cas de procès, l’Union européenne a promis aux fabricants de couvrir leurs frais de justice, y compris d’éventuels dommages et intérêts, il n’est pas surprenant qu’il y ait d’éventuels effets secondaires5.
Imaginez que l’on dise la même chose aux constructeurs automobile : faites vos voitures comme vous le souhaitez et s’il y a des accidents, nous vous couvrons civilement et pénalement.
Les tests de sécurité seraient moins poussés et personne ne serait surpris qu’il puisse y avoir des accidents.
Des risques assumés par l’Etat et acceptés par les populations
Tout cela était du reste annoncé et assumé par les autorités.
La gravité supposée de la crise, le nombre incontrôlable de morts, la saturation des hôpitaux, tout cela justifiait que l’on prît tous les risques.
C’est la politique du “quoi qu’il en coûte” menée par le gouvernement6.
Je n’ai donc pas été surpris par ce qu’il s’est passé à Saint-Lô.
Cela n’était probablement pas nécessaire. Mais ce n’est là que mon opinion, ce qui ne change rien à la complexité du problème.
Les soignants savent ce qu’ils font.
Le Covid-19 et les vaccins sont sources de division
En revanche, j’ai eu le malheur de lire les commentaires sous l’article. Cette fois, j’ai été un peu choqué.
Cette crise rend fous les lecteurs du Figaro, ou une partie d’entre eux.
On voit tout de suite que les débats sont polarisés.
Il y a les pour et les contre. Et entre les deux un fossé que rien ne semble pouvoir combler.
J’ai surtout lu ici ou là des commentateurs souhaitant directement la mort de leurs co-lecteurs.
S’ils étaient favorables au vaccin, ils souhaitaient aux non vaccinés de mourir du Covid-19 et vite.
S’ils étaient contre le vaccin, ils souhaitaient aux vaccinés de périr à la suite de cet acte.
Quelle violence !
Sans compter que dans les deux cas, la probabilité est très faible. Ceux-là s’écharperont encore longtemps.
Un peu de solidarité avec les soignants s’il vous plaît !
J’ai également lu plusieurs commentaires affirmant en toute tranquillité anonyme que les soignants, et les kinés en particulier, avaient trouvé là une excuse toute faite pour ne pas travailler !
Après l’année qu’ont vécue nos soignants, ces propos sont profondément injustes.
Je rappelle à ces commentateurs qu’au début de l’épidémie, les soignants n’avaient pas assez de masques, ni pour eux, ni pour leurs patients.
L’hôpital public n’a reçu quasiment aucun soutien financier durant la crise sanitaire et politique que nous avons traversée.
Pourtant en augmentant le nombre de lits à l’hôpital, on aurait pu éviter un certain nombre de mesures de restrictions de libertés, à commencer par les confinements.
On ne peut pas dire que les soignants reçoivent une grande reconnaissance des pouvoirs publics.
Alors, il est vrai qu’une partie des Français les ont applaudis pendant plusieurs semaines au printemps dernier. Mais cela ne remplace pas une vraie valorisation salariale !
Les soignants sont en première ligne. Ils sont sous pression. Ils n’ont pas d’autre choix que de se faire vacciner, quoi qu’ils pensent de ce vaccin. Ce sont des cobayes.
Par ailleurs, ils peuvent avoir des gardes, des urgences, des journées de 12 heures sous tension continue…
Désormais, il leur arrive même de se faire frapper par des patients mécontents !
Ce n’est pas un métier facile.
Dans les services d’urgences parisiens par exemple, les infirmières ne tiennent pas plus de 3 ans6.
Ces lecteurs mécontents ont peut-être eu des expériences négatives avec des infirmières ou des médecins.
Mais la violence qu’ils mettent dans leurs commentaires ne rendra pas l’accueil à l’hôpital plus chaleureux.
Ce ne sont que des commentaires…
Vous, qui êtes sûrement plus sage que moi et ne lisez pas les commentaires, me direz que ce ne sont que quelques lecteurs. Ils ne sont guère représentatifs de toute la population.
C’est juste.
Sans doute ne faut-il pas donner trop de crédit à ces lecteurs fâchés.
Il n’empêche, il est grand temps que l’on retrouve une relation de confiance entre la population et les soignants et entre les soignants et leur hiérarchie.
Il n’est pas dit que cette grande opération vaccinale obligatoire y contribue…
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
Les personnes qui ont laissé de tels commentaires à l’égard des soignants n’ont rien compris à la situation, encore des lobotomisés par la TV et les merdias menteurs.
C’est tout simplement lamentable !
Ils se trompent d’ennemis.
https://youtu.be/YKtXC14SMSU
Jusqu’où peut nous faire aller la peur? Savamment entretenue en plus!,,
Bonjour!
Bien dit.
N’y a-t-il pas beaucoup de comparaison mal venue ,cachée au fond de soi? ou la recherche d’un bouc émissaire?
Regardons nous, occupons nous de nous,il y a assez à faire…
L’agressivité ne nous aide pas à ètre bien,à ètre mieux .
Vivons en groupe paisiblement sans jouer le role policier.
Belle journée!
Suzanne
bonjour,
Je ne laisse généralement pas de commentaires ici, mais cette fois je vous dis juste que je constate la même chose que vous. Les français vivent un clivage qui pourrait bien mener un jour d’exaspération (au printemps?) à des violences autres que verbales. Nous subissons cet état de fait qui a amené les gens à ne plus être capable de bon sens, ni à comprendre l’autre, ni à prendre du recul vis à vis de la situation pour voir le monde réel. Chacun voit le monde selon des lunettes qui sont, le plus souvent, déformantes, mais offertes gracieusement, et quotidiennement via les médias. Les autres exagèrent parfois le propos au risque de n’être plus crédibles. Masques et « vaccins » ont révélé leur potentiel de division…
Bonne journée!
Votre analyse est juste. Le confinement et la peur font dire à certains des méchancetés qui n’auraient jamais été dites en temps « ordinaire ».
Le gouvernement divise pour mieux régner.
C’est plutôt envers le gouvernement qu’il faudrait avoir des doutes et non le personnel de santé qui subissent les coupes budgétaires.
Donc merci pour vos observations recadrebt les choses a leur juste valeur.
Bonne journée ,encore merci et continuer à nous informer comme vous le faites si bien.
Bonjour,
Comme vous aimez bien lire les commentaires, alors je vous en laisse un pour une fois : je suis totalement en accord avec cet article, et rassurez-vous, je ne souhaite pas de mal à ceux qui penseront le contraire !
Malheureusement le sujet de la vaccination est très clivant, exactement comme la question religieuse… de là à dire que la science vaccinale est une religion, je ne m’avancerais pas…
On constate que la plupart des gens sont complètement dans l’émotion et n’ont même pas envie de prendre du recul… par paresse le plus souvent.
Continuez à lancer des alertes, on ne sait jamais…
Bonjour
Vous avez raison, je participe parfois a des débats sur internet, ou lorsque je dis que je ne me ferai pas vacciner, je reçoie des insultes, on a été jusqu’a me dire, que c’est que certainement je cherche la mort de mes parents et grands parents…j’ai répondu que comme j’ai 73 ans, il y a longtemps que mes parents et grands parents sont passés de vie a trépas, les gens sont violents et fous
Merci pour cet article fort intéressant.
Pour certains le vaccin devient un talisman, une protection contre la mort et celui qui refuse le vaccin devient pour eux un ennemi mortel. Ils pensent retrouver leur vie d’avant et s’opposent à ces « nouveaux hérétiques » de la liberté.
Quand la peur de la mort tourmente et détourne la pensée, l’instinct de survie déclenche des violences primaires.
La pulsion de vie des défenseurs de la santé naturelle les incite à partir en croisade non-violente en informant et en faisant confiance à la nature comme on le fait d’une mère bienveillante.
La folie scientifique n’a pas de limites et c’est bien de cela dont il faut se méfier comme de la toute puissance financière.
Notre corps nous appartient, ne les laissons pas détourner nos esprits. Et si le « nous sommes en guerre » était un appel insidieux à nous préparer mentalement à cet état intérieur comme une guerre en marche au plus profond de notre âme.
Alors retrouvons notre paix intérieure, cet espace silencieux où nul ne peut nous atteindre pour que le virus de la paix soit la meilleure contagion que l’on puisse espérer.
Belle journée à vous,
Chantal
Bonjour,
Je lis régulièrement vos billets, et celui-ci m’interpelle pour une raison, une précaution, à laquelle semble-t-il, personne n’ait pensé dans ce pays, où on vaccine, les yeux hagards, sans se préoccuper du reste (l’immunité, les terrains de chacun, les carences, je suis ostéopathe). Bref, avant d’injecter une substance de provocation immunitaire, personne n’a pensé que même chez des soignants qui ont toujours eu des tests PCR négatifs, ils ont peut-être eu le coronavirus à bas bruit et possèdent peut-être, donc, déjà, des anticorps élevés, d’où une réaction violente. Ceci n’aurait rien de surprenant dans un hôpital, où l’on sait déjà que les soignants ont un taux d’anticorps contre diverses maladies 20% plus élevés que la population. Ceci expliquerait le nombre élevé d’effets secondaires. Il ne faudrait pas vacciner sans doser les AC corona, enfin ça me parait logique avec ma culture médicale. Je ne comprends rien à ce pauvre pays.
Cordialement
Les violences envers les soignants ne sont pas nouvelles de la part des patients mais aussi des familles, hélas. Et la crise actuelle semble décupler les velléités verbales comme physiques. De plus la soi-disant liberté d’expression sur les réseaux sociaux n’a aucune limite. Il fut un temps où je laissais des commentaires sur le net mais devant la violence de certaines réactions j’ai abandonné. Vive la liberté!
bonjour
qu’on soit pour ou contre les vaccins, on devrait chacun écouter les arguments des autres calmement . mais la bêtise ou le manque d’intelligence ( et non d’instruction) a toujours créer des différents voire des conflits plus ou moins importants
Bonjour, les soignants n’ont pas à faire les cobayes. Ils doivent faire pression collectivement à travers leurs syndicats, si ceux-ci ne sont pas vendus, pour exiger plus d’informations sur les vaccins qu’ils reçoivent. C’est à eux d’alerter l’opinion. Une complicité passive ne fait qu’aggraver la situation et faire peser encore plus le soupçon sur la non inocuite des vaccins
Pour info je suis soignant.
Je suis vacciné depuis 3 jours.
J’ai eu juste des frissons 24h , rien d’anormal.
Pour ceux qui ont plus d’effets c’est normal aussi, ils sont plus importants chez les plus jeunes. 24h de mini grippe c’est rien par rapport à 1 an de galère.
J’ai travaillé alors que j’aurai préféré rester chez moi.
Ça fait 12 mois que je travaille pour ne pas abandonner les français,
donc si vous êtes solidaires vaccinez vous (sauf ceux qui ont des allergies graves).
Sinon j’arrête d’être solidaire, j’arrête de travailler, j’arrête d’être là pour vous…
Et je m’occupe de moi
Bonjour, je suis très étonnée de lire que les soignants sont obligés de se faire vacciner. Chacun est libre, c’est leur choix !
Je suis soignante, en hôpital public et le vaccin n’est pas du tout obligatoire. Pourtant je côtoie les covid.
C’est dommage de lire ici des informations de tel sorte.
Agnès
Bonjour. Je fais parti de ceux qui ne regardent pas ces commentaires, n’étant pas sur ces réseaux dits « sociaux ». néanmoins, il m’arrive d’en lire, sur d’autres sujets, et j’imagine très bien la foire d’empoigne que cela doit être !
Pour dire que je ne suis pas « pour les vaccins »(depuis très longtemps), mais ne suis pas complètement « contre » non plus ! Car le principe même est entendable ! Ce que je critique (comme le prof. Joyeux ) ce sont ces adjuvants, cette Obligation, ce Dogme médical qui conduit à ces oppositions très marquées (et de plus en plus!) Je pense que la grande majorité des citoyens qui ont une confiance presque aveugle en nos dirigeants commence a légèrement ouvrir les yeux. Il y a toujours ceux qui ont la peur au ventre et sont comme les chevaux avec leurs œillères, qui ne veulent rien entendre d’autre, et ceux qui rejette cette gouvernance, comme moi, qui, depuis de nombreuses années, nous entraîne vers un monde cupide, où la corruption commence à régner en maître, même chez nous, dans nos « soi-disant » démocraties ! Les exemples, aujourd’hui, sont tellements nombreux. La dictature n’est plus très loin ! Ce que je veut dire, c’est que le coté médical, qui ressort aujourd’hui, n’est qu’un aspect de cette politique générale de tous ces dirigeants, qui consiste à diviser les populations pour mieux contrôler et ainsi, mieux s’enrichir au passage, alors que nous avons tout ce qu’il faut pour que ce fameux développement se fasse pour tout le monde ! Je suis d’un naturel optimiste, mais là, depuis presque un an, j’ai pris une sacré claque! par moment je frôle les contours de la dépression! Il ne va pas falloir que ce cirque continu très longtemps ! (là, c’est une insulte au mot « cirque » car j’ai une haute estime de ces gens!) Je ne suis pas un littéraire, et le clavier encore moins, mais il faut que « cela sorte »! Bonne journée Ganachaud
Bonjour,Je suis actuellement hospitalisée pour triple fracture à une jambe suite à une glissade sur de l’herbe mouillée
et je puis vous assurer que j’admire le personnel hospitalier pour son dévouement, sa gentillesse et sa serviabilité.
Merci à Pierre RENAUDEAU pour son message plein de sagesse.
Espérons que les Français retrouvent un peu de bon sens et d’écoute.
Bonne journée
Danielle