Sclérose en plaques : avoir une enfance ensoleillée compte

Chère amie, cher ami,

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune. Ceux qui en souffrent savent à quel point ce mal est pernicieux.

Le système immunitaire attaque ses propres tissus.

Il s’en prend, en particulier, au système nerveux central(1).

Ces agressions répétées provoquent des lésions ou “plaques” sur les fibres nerveuses(1).

Ces dernières sont protégées par une gaine appelée la myéline qui fonctionne comme le plastique d’un câble électrique(1).

Des signes cliniques qui ne trompent pas

La sclérose en plaques touche 120 000 personnes en France. Elle est la première cause de handicap, notamment chez les jeunes adultes(1).

Il y a 4 000 à 6 000 nouveaux cas par an qui touchent 1 homme pour 3 femmes(1).

Le diagnostic est posé à partir d’un faisceau de signes cliniques et l’observation de lésions par IRM(1).

Ces lésions sont inflammatoires et chroniques. Cela veut dire qu’elles provoquent une réaction quasi permanente du système immunitaire.

Les lésions engendrent des perturbations motrices, sensitives, cognitives, visuelles, digestives ou urinaires.

Ces troubles progressent avec le temps.

La SEP peut être rémittente si la progression se fait par poussées suivies de paliers (85% des cas) ou progressive (15%) lorsque l’évolution est continue(1).

La médecine désarmée face aux SEP

Cette maladie est encore très mal comprise par les médecins qui ne savent pas comment la soigner(1).

En cas de SEP rémittente, les médecins proposent, pour l’essentiel, des traitements à base de corticoïdes qui sont lourds et comportent des effets indésirables(1).

Ces médicaments prescrits à forte dose visent à réduire la durée des symptômes qui apparaissent lors des poussées.

Ils sont à la fois immunosuppresseurs et anti-inflammatoires(2,3).

Ils tentent de calmer l’activité du système immunitaire déréglé.

Il existe d’autres traitements ayant des effets immunomodulateurs ou immunosuppresseurs, ou les deux(2,3).

Ils sont utilisés, en médecine conventionnelle, contre la SEP, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, le psoriasis et parfois pour accompagner les maladies inflammatoires de l’intestin(3).

Parmi les effets secondaires qu’ils peuvent provoquer, on retrouve une certaine toxicité au niveau du foie, de l’hypertension et des troubles digestifs(3).

Peu de médecins ont essayé de trouver des alternatives à ces traitements lourds.

L’endothérapie proposée par le Dr Michel Geffard

C’est ce qu’a tenté de faire le Dr Michel Geffard avec l’endothérapie.

Ce médecin et chercheur à l’INSERM a proposé une alternative originale pour accompagner la SEP(4,5).

Ses travaux ont contribué à mieux comprendre le système nerveux central ainsi que la sclérose en plaques(5).

Pour lui, l’essentiel était d’agir le plus tôt possible(5).

Il estimait qu’il fallait réguler le système immunitaire en amont.

Il préconisait aussi d’aider les patients à renforcer leur barrière intestinale qui souvent laisse passer des anticorps en permanence(4,5).

Ces derniers attaquent le cerveau et l’endommagent.

De même, détoxifier le foie et plus généralement le système digestif peut protéger le cerveau et le système nerveux central.

En plus de ces actions, le Dr Geffard avait mis au point un traitement, compatible avec les traitements classiques, à base d’acides gras, de vitamines et de polylysine (la lysine est un acide aminé)(4,5).

L’objectif de ce traitement, adapté à chaque patient, était de neutraliser les toxines(4,5).

Avec son accompagnement des malades, le Dr Geffard parvenait à ralentir le rythme des poussées.

Cela aidait aussi les médecins à mieux doser les traitements classiques et, ainsi, à limiter les effets secondaires chez les patients.

Malheureusement, le Dr Michel Geffard, dont le dévouement pour ses patients était total, a été poursuivi à de nombreuses reprises par le Conseil de l’Ordre(5).

La voie qu’il proposait n’était pas orthodoxe.

Il a gagné son premier procès avec une expertise médicale qui lui a été très favorable. C’était à la fin des années 90.

Mais, depuis, de nouvelles attaques du Conseil de l’Ordre ont été orchestrées contre lui.

À cause de cela, son activité est aujourd’hui à l’arrêt.

D’autres médecins auront-ils le courage de prendre le relais des travaux de Michel Geffard(6) ?

Des UVB contre la SEP

Ainsi, pendant que nos institutions médicales s’acharnent contre les courageux pionniers qui tentent de trouver des solutions contre la SEP, la science patine.

Malgré tout, une étude récente est venue confirmer un fait connu depuis quelques années : le soleil est une donnée essentielle du problème(7,8).

Ces travaux ont été publiés dans le journal Neurology qui est une revue très prestigieuse(7,8).

L’étude confirme que la SEP touche davantage les personnes qui vivent loin de l’équateur où l’exposition aux rayons ultra-violets B du soleil est plus forte(7,8).

L’étude porte sur 40 000 personnes atteintes de SEP. Les auteurs ont d’abord regardé le lieu où les patients ont vécu entre 6 et 18 ans(7,8).

Les scientifiques ont, ensuite, estimé l’exposition quotidienne aux UVB à ces latitudes. Puis, ils ont noté la date d’apparition des premiers symptômes ainsi que leur sévérité(7,8).

De manière générale, ils ont trouvé un lien fort entre un degré élevé de handicap et une faible exposition aux rayons UVB(7,8).

L’exposition au soleil a un effet protecteur

Les patients vivant au nord de l’Europe, de l’Espagne et du Portugal, ont des symptômes plus sévères(7,8).

Ils sont davantage handicapés par la maladie. Leurs fonctions neurologiques se dégradent plus vite(7,8).

Cette association est particulièrement vraie dans les premières années de la vie.

Il paraît donc essentiel que les enfants prennent régulièrement le soleil, ce qui n’empêche pas de les protéger, l’été, lors des heures les plus chaudes.

20 à 30 minutes d’exposition au soleil tous les jours ont un effet puissamment protecteur(7,8).

Quand on sait, par ailleurs, que ce type d’exposition régulière est efficace pour avoir les bons taux de vitamine D, il n’y a pas à hésiter, il faut sortir !

Selon la science, la région où vit l’enfant jusqu’à ses 15 ans est déterminante, il sera à risque s’il reste dans une région peu ensoleillée jusqu’à ses 15 ans.

En revanche, s’il déménage avant ses 15 ans dans une région mieux exposée au soleil, il perd ce risque, après 15 ans, il est trop tard(7,8).

Le transgénérationnel : une piste à prendre en compte

L’enfance et l’adolescence sont également des périodes cruciales par rapport à la SEP en termes de psychologie(4).

Olivier Soulier, médecin généraliste ayant accompagné de nombreux cas de SEP, expliquait que la SEP se manifestait en cas de conflit de chemin de vie(4).

Or, c’est un conflit qui doit se résoudre à l’adolescence.

Le schéma classique est le suivant : un adolescent ou un jeune adulte a, au fond de lui, un désir profond pour sa vie(4).

Ce désir n’est peut-être pas exprimé. Il est là quelque part enfoui.

Ses parents ou les adultes qui s’occupent de cet adolescent ont un autre désir pour lui. C’est un désir familial ou tribal, il peut être atavistique :

“Tu seras gardien de chèvres parce que ton père l’a été avant toi comme son père l’a été avant lui.”
La SEP apparaît comme une tentative du corps d’aider l’individu à redéfinir son identité.

Ce message peut être difficile à entendre pour les patients et pour les familles.

Une chose est sûre cependant, quand l’adolescence vient, il est bon que les parents lâchent prise et que les ados prennent les rênes de leur vie(4) !

Cela se fait en douceur et dans le dialogue, mais c’est un passage inévitable pour le bien-être de tous !

Optez pour une alimentation anti-inflammatoire

La SEP est une maladie inflammatoire.

L’alimentation peut limiter cet effet d’inflammation.

C’est du reste ce que pensait, avant tout le monde, le Dr Catherine Kousmine dans les années 50, et qui a été confirmé depuis(9).

L’objectif est d’adopter une alimentation constituée de produits non transformés et sains.

Cela veut dire naturels ou bio et non pollués(10).

Dans le monde dans lequel nous vivons, ce n’est pas si facile.

Privilégiez les légumes bio, les citrons et les fruits rouges. Il vous faut des fibres, des vitamines, des minéraux et des antioxydants.

Variez autant que possible la couleur de votre assiette. N’hésitez pas à ajouter des herbes fraîches diverses(10).

Préférez les cuissons douces !

Les céréales complètes sont parfois autorisées. Cela dépend un peu des nutritionnistes.

Elles sont intéressantes pour leurs fibres et l’énergie qu’elles vous apportent, mais elles contiennent aussi des antinutriments comme l’acide phytique qui ont tendance à empêcher l’absorption des vitamines et minéraux(9,10).

Ajoutez à cela des huiles végétales de qualité, bio et vierges.

Vous pouvez également consommer des produits animaux comme les petits poissons gras tels les sardines ou les maquereaux, des produits de la ferme bio, des œufs de poules nourries aux graines de lin(10).

Le fromage peut trouver sa place dans cette alimentation en quantité raisonnable.

L’alcool, en revanche, n’est pas recommandé(10).

De même, le lait, les produits raffinés (farine blanche, pain blanc, sucre blanc) ne sont pas conseillés. Ils ont tendance à renforcer l’inflammation.

Apaiser le nerf vague

Dans le même esprit, stimuler le nerf vague pourrait avoir un effet sur la SEP(11,12).

Il existe aujourd’hui des équipes médicales capables de stimuler le nerf vague avec un dispositif électrique(13).

En France, cela se fait à Grenoble autour du Dr Bruno Bonaz. Mais cette pratique est limitée, aujourd’hui, aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou MICI.

Vous pouvez toutefois travailler sur votre nerf vague par des moyens naturels.

Attention, cependant, parce que cette démarche n’est pas sans effets. N’hésitez jamais, en cas de doute, à consulter un médecin si possible formé aux techniques de relaxation.

Il existe, en effet, des exercices de relaxation qui peuvent améliorer le bien-être des patients.

Cela passe par des exercices de respiration, par la méditation ou la sophrologie(12).

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


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