Variole du singe, l’alerte fait pschitt…

Chère amie, cher ami,

À peine la parenthèse des Jeux olympiques terminée, les autorités politiques, soutenues par les médias officiels, ouvrent une autre séquence plus anxiogène.

On nous explique que la variole du singe débarque en ville.

En réalité, à part le Congo-Kinshasa, peu de pays sont réellement touchés(1).

On l’appelle Mpox ou MPX, ce qui correspond à Monkeypox en anglais, c’est-à-dire la variole du singe.

Sonnez trompettes et crécelles !

L’Organisation Mondiale de la Santé a sonné le tocsin le 14 août dernier(1).

À ce moment-là, son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, souhaite que tous les citoyens de la planète se sentent concernés par cette alerte.

Les médias officiels, comme Libération ou FranceInfo, précisent que l’Institution a déclenché son plus haut degré d’alerte face à la résurgence de la variole sur le continent africain(1,2).

En France, le premier ministre, Gabriel Attal, s’est empressé de décréter un “état de vigilance maximale” pour le système de santé du pays(1).

Les autorités de santé françaises semblent pourtant moins inquiètes.

Le ministère de la santé a rappelé que depuis le début de l’épidémie, qui est partie d’Afrique, il n’y a eu aucun mort en France(3).

Or, cette épidémie a commencé en 2022. L’OMS avait déclenché une alarme en 2023(3).

Depuis ce temps, elle a touché 100 pays environ. Elle a également provoqué 140 décès.

En moyenne, c’est un peu plus d’un décès par pays touché en deux ans.

En 2024, l’apparition d’un nouveau variant, le clade 2, justifie la nouvelle alerte et l’excitation médiatique.

On nous annonce un taux de mortalité de 3,6%, ce qui est supérieur au taux de mortalité du covid 19 à ses débuts(4).

Qu’est-ce que la variole du singe ou MPX ? 

La variole du singe est un virus.

Il a été observé chez des humains en 1970 pour la première fois en République Démocratique du Congo.

Le Mpox ou Ppx se manifeste par des éruptions cutanées ou des pustules sur le visage ou les parties génitales.

Il ne se transmet ni par l’eau, ni par l’air (comme cela était le cas pour le SARS-CoV 2) mais par le contact physique direct ou indirect.

Ainsi, les draps peuvent être un vecteur ainsi que les fluides du corps.

En revanche, c’est une maladie sexuellement transmissible.

Etes-vous en danger ?

Pour de nombreux experts de la santé, il n’y a pas de menace liée à la variole du singe en Europe, ni même dans la plupart des pays du monde(4,5).

Ainsi, le Dr Martin Zizi, professeur en neurophysiologie, biologiste et ancien expert de l’ONU, qui a rappelé sur X que la variole du singe, y compris le Mpox, concerne principalement(4,5) :

  • les travailleurs du sexe ;
  • les HIV positifs (dont 70 % des « cas » vivent en Afrique)(6) ;
  • les personnes en contact direct et intime avec un malade infecté de la variole du singe ou avec la peau de personnes manifestement infectées (vésicules).

Cette maladie ressemble beaucoup au Sida qui, déjà, dans les années 80, avait provoqué des alertes excessives.

Ce médecin ajoute que la variole et ses variantes sont peu contagieuses(4).

Les malades sont faciles à repérer : les asymptomatiques n’existent pas.

Pour lui, il s’agit simplement d’une fausse alerte.

Des catégories de personnes à risque spécifiques 

Pour le Dr Martin Zizi, seules certaines catégories de personnes seraient menacées, notamment au sein de la communauté homosexuelle lorsque ces personnes ont de multiples partenaires sexuels.

On parle d’une minorité dans une minorité.

Les autorités sanitaires surveillent les personnes considérées comme à risque.

Ce point pose du reste la question de la liberté sexuelle et de la surveillance des populations. Passons.

Sont visés(4) :

  • les clients de sex-bars,
  • les touristes sexuels,
  • les personnes dont la sexualité est à risque,
  • les soignants travaillant dans les hôpitaux hébergent des malades,
  • les scientifiques exposés en laboratoire à des expériences sur les virus.

Cette dernière catégorie de personnes est moins anodine qu’on ne l’imagine, ainsi que la suite va vous le montrer.

Les travaux discrets de Bernard Moss 

Dans toute cette affaire, il existe un détail qui mérite d’être souligné : comme pour le covid 19, il existe un soupçon de manipulation génétique sur ce virus.

Le cas du covid 19 a été largement documenté par le Dr Jean Stevens dans ses deux ouvrages (disponibles ici).

Il a été relevé par le blogueur et géopolitologue Patrice Gibertie(7).

En effet, en 2022, la prestigieuse revue Science révèle qu’une étude menée par le Dr Bernard Moss, membre du NIH américain, portrait sur la manipulation génétique du virus Mpox ou MPX(7).

Le National Institute of Health est une des institutions de santé officielle des Etats-Unis.

L’affaire a fait grand bruit dans les milieux politique et de la santé américains.

Une enquête a été demandée par la chambre des représentants américains(8,9).

Résultat des courses : le Dr Bernard Moss a d’abord nié l’existence de cette étude, puis admis qu’elle avait été autorisée tout en continuant à affirmer qu’elle n’avait pas eu lieu(7,8,9).

Les scientifiques de cette équipe sont suspectés d’avoir croisé des séquences de virus en ajoutant des segments d’une souche mortelle de MPX à une autre souche plus transmissible du virus.

Le virus aurait alors été à la fois plus contagieux et plus agressif.

L’autorisation aurait été donnée en 2015, soit un an après qu’un moratoire sur ce type d’expériences ait été imposé aux Etats-Unis(10).

Ce moratoire a été partiellement levé en 2017.

Entretemps, certains observateurs pensent que des études illégales ont continué à être menées hors du territoire américain, en Afrique ou en Chine, par exemple(11)

On est en plein roman noir, me direz-vous !

Une chose est sûre, une fois de plus, l’alerte a à peine été lancée, que les médias ont immédiatement expliqué que de nouveaux vaccins étaient prêts pour cette nouvelle maladie.

Et des acteurs bien informés sont déjà sur les rangs pour opérer la distribution…

Il y a là un air de déjà vu !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


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