3 clés de santé pour prévenir Alzheimer

3 clés de santé pour prévenir Alzheimer

Chère amie, cher ami,

La maladie d’Alzheimer est une forme de démence très sévère(1,2).

Elle représente plus de la moitié des cas de démences chez les personnes âgées de plus de 60 ans(2).

En Europe, 10 millions de patients sont concernés. Et les chiffres sont en augmentation.

Alzheimer est décrite comme une maladie neurodégénérative : le cerveau est atteint et la situation du patient se dégrade au fil du temps(2).

Les fonctions cognitives diminuent tandis que les neurones s’épuisent.

C’est une maladie difficile à vivre pour le patient et ses proches.

Des symptômes évolutifs et handicapants

L’un des signes les plus courants d’Alzheimer est la perte de mémoire. (3)

Cela commence par l’ oubli des informations récemment apprises .

Cela peut être des noms, des rendez-vous, des dates ou des événements importants(3).

De même, il devient plus difficile pour le patient de résoudre des problèmes et de planifier ses actions.

Les gestes de tous les jours sont moins fluides . Le patient, s’il travaille , n’y arrive plus.

Progressivement, il perd son autonomie(3).

Le temps et les lieux sont de plus en plus incertains. Le patient est confus . Il ne sait plus quel jour on est, ni où il est, ni même ce qu’il fait là.

Tout devient un peu flou . Le patient ne se reconnaît pas devant la glace(3).

Le patient cherche ses mots . Il n’arrive plus à aller au bout de ses explications ou même de sa phrase.

Il perd des objets et range ses affaires dans des lieux inattendus. Il peut accuser les autres de les lui avoir volés(3).

Il est incapable de revenir sur ses pas.

Son jugement s’affaiblit . Il n’est, dès lors, plus capable de prendre une décision ou d’en évaluer les conséquences, ce qui en fait une proie facile pour les escrocs.

Alors qu’il se rend compte de ces symptômes, qui augmentent dans le temps, le patient va avoir tendance à s’isoler.

Son humeur risque de s’altérer. Il devient anxieux, craintif, déprimé, confus et parfois soupçonneux(3).

Les médecins sont aujourd’hui démunis face à cette pathologie.

Est-ce une maladie génétique ?

Les cas d’Alzheimer héréditaires existent. Mais concernent moins de 5% des patients.

En revanche, il existe une forme spécifique d’Alzheimer appelée EOAD ( early onset Alzheimer disease) qui touche certaines familles(4).

Il s’agit d’un Alzheimer rare et précoce.

Mais dans la très grande majorité des cas, la maladie d’Alzheimer est causée par l’environnement du patient(2,4).

Le risque augmente avec les années qui passent, mais l’âge n’est pas forcément le risque le plus élevé.

Pour éviter Alzheimer, il est bon de commencer par lutter contre les causes identifiées de la maladie.

Depuis 20 ans, la recherche a progressé dans ce domaine même si tous les médecins ne sont pas forcément au courant de ces évolutions(1,2).

Voici donc quelques pistes qui méritent d’être explorées.

Hypothèse 1 : des pathogènes seraient responsables d’Alzheimer

De plus en plus de chercheurs pensent que la maladie d’Alzheimer serait liée à une infection du cerveau. (1,2)

Différents pathogènes ont été identifiés comme pouvant être associés à Alzheimer.

Cela peut être des bactéries comme (2) :

  • Chlamydia pneumoniae qui touche le système respiratoire,
  • Borrelia burgdorferi , une spirochète présent dans la maladie de Lyme,
  • Treponema pallidum, une spirochète responsable de la syphilis.

Les spirochètes sont des bactéries dont la forme filamenteuse est spiralée comme un tire-bouchon.

Elles sont mobiles et peuvent rester longtemps inactives dans l’organisme avant de se réveiller.

De même, certains champignons pourraient être associés à Alzheimer comme (2) :

  • Candida albicans ,
  • C. famata ,
  • C. glabrata ,
  • Pemphigus betae
  • Syncephalastrum racemosum

Enfin, certaines familles de virus sont aussi concernées comme :

  • le HSV ou herpès simplex virus,
  • le CMV cytomégalovirus,
  • l’EBV virus d’Epstein-Barr (responsable de la mononucléose) ,
  • les HHV human herpesvirus

L’herpès est présent chez 50% des adultes dans le monde et sa présence augmente au fil du temps(2).

Un faisceau d’indices vient étoffer l’hypothèse

Les chercheurs ont posé cette hypothèse après avoir analysé les gènes impliqués dans la maladie d’Alzheimer(2).

En effet, ils ont identifié une vingtaine de gènes associés à Alzheimer, dont certains sont liés à l’immunité.

L’hypothèse a semblé confirmée lorsque des chercheurs ont transmis la maladie d’Alzheimer en inoculant des extraits de cerveaux malades à des rongeurs et à des primates(2).

De même, les analyses de sang chez des personnes âgées atteintes d’Alzheimer ont confirmé la présence d’agents infectieux(2).

Il y a donc un ensemble de preuves qui semblent indiquer un rôle actif des microbes dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Se pose donc la question de savoir si l’on peut limiter ce risque.

L’herpès spécifiquement identifié comme cause possible d’Alzheimer

En lisant ces travaux, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ceux du Dr Bruno Donatin i dans un autre domaine(5,6).

En effet, ce gastro-entérologue pour soigner ses patients, atteints de différents troubles de l’intestin, s’intéresse à leur histoire virale (5,6).

Il étudie, notamment la bouche de ses patients, ce qui lui permet d’avoir une idée des virus qui les fragilisent et parmi eux, on retrouve l’herpès et l’EBV .

Il propose ensuite un accompagnement qui permet de limiter cette présence virale notamment grâce à la mycothérapie : l’usage de mycéliums thérapeutiques .

Les mycéliums sont les filaments souterrains des champignons.

Mais je ne vais pas rentrer ici dans le détail de l’approche que ce médecin propose.

Si vous souhaitez comprendre comment il procède, le mieux est de venir le rencontrer et l’écouter les 8 et 9 juin prochain lors de l’Université du Ventre à Paris (Programme et inscriptions ici)(7).

Ce médecin ne prend plus de nouveaux patients tant il est sollicité. Mais lors du congrès, il sera disponible durant deux jours pour échanger avec les patients ou thérapeutes présents.

Il donnera des conférences détaillées le samedi et le dimanche.

Hypothèse 2 : l’inflammation du cerveau déclenche Alzheimer

Cette théorie est liée en partie à la première.

Les scientifiques se sont rendu compte que chez les patients atteints d’Alzheimer, beaucoup de molécules pro-inflammatoires étaient en circulation(2).

Ces molécules viennent de la suractivité du système immunitaire . (2)

Les cellules de défense du corps humain, comme les macrophages ou d’autres sont en état d’alerte constant et finissent par intoxiquer le cerveau et ses neurones(2,4).

Cette inflammation serait en partie provoquée par les microbes présents dans le cerveau(2).

Quelle que soit la cause, de l’inflammation , il est toutefois possible de la réguler en partie en :

  • travaillant sur le nerf vague (activité physique, exercices de respiration, chant, etc.),
  • adoptant une alimentation protectrice de type méditeranéen ou okinawaien .

Ces alimentations sont riches en végétaux qui apportent des fibres et des minéraux .

Elles sont aussi riches en oméga 3 (produits de la mer) et antioxydants.

Enfin, chez les patients atteints d’Alzheimer, le régime cétogène peut apporter un mieux-être, notamment au début de la maladie.

Hypothèse 3 : l’aluminium accumulé dans le cerveau contribue à la maladie d’Alzheimer

Cette cause a été identifiée par le Pr Christopher Exley qui a consacré toute sa vie académique à l’aluminium et ses dangers pour la santé humaine.

J’ai eu l’occasion de l’interviewer il y a quelques années lors d’un congrès IPSN. Vous retrouverez la vidéo ici(9).

Avec son équipe, ils ont notamment analysé des tissus de cerveau humain de patients décédés de la maladie d’Alzheimer(10).

Ils y ont trouvé des quantités importantes d’aluminium.

Pour éviter d’accumuler de l’aluminium dans le corps, il faut l’aider à l’évacuer.

Cela peut se faire en consommant du silicium que l’on trouve dans certaines eaux comme la Volvic.

Mais la tisane de ginkgo biloba peut aussi vous aider(11).

Enfin, le bon sens voudrait que l’on évite de consommer des produits contenant de l’aluminium comme certains aliments industriels (pain de mie blanc, levures chimiques, déodorants, certains médicaments et certains vaccins)(12).

Mais le bon sens, ne va pas toujours dans le sens des recommandations officielles…

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 

 


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