Cancer du Sein, l’interview de Bérengère Arnal
Berengère Arnal est médecin gynécologue obstétricien, psychothérapeute, sophrologue et phytothérapeute. Elle est responsable du Diplôme Universitaire de phytothérapie au sein de La faculté de médecine de Paris 13 Bobigny depuis 1997 et a fondé en 2007 une association de patientes : Au sein des femmes [1]. Son dernier livre, coécrit avec Martine Laganier : « Le cancer du sein, prévention, accompagnement par les médecines complémentaires », aborde les moyens à mettre en œuvre au quotidien pour participer à la prévention du cancer du sein et informe sur les traitements naturels que les femmes atteintes de cancer peuvent prendre en complément des thérapies classiques.
IPSN : Berengère Arnal vous êtes médecin gynécologue obstétricien, psychothérapeute, sophrologue et phytothérapeute. Quel est le lien entre toutes ces disciplines médicales ? En quoi ces spécialités différentes sont-elles importantes pour l’accompagnement de vos patientes ?
Je suis avant tout un médecin spécialiste allopathe, formée de façon traditionnelle en faculté de médecine, soit sept ans de médecine générale, puis quatre ans de spécialité. Ayant baigné depuis mon enfance dans le milieu de la psychanalyse et de l’homéopathie, la médecine que je souhaitais pratiquer au quotidien, ne pouvait être qu’holistique. Je me suis formée en sophrologie et en psychosomatique pour améliorer mon écoute. A ma prise en charge des pathologies gynécologiques, j’ai ajouté au cours de ma pratique de la phytothérapie couplée à d’autres médecines naturelles comme l’homéopathie, l’oligothérapie, la nutrithérapie. Cela m’a permis notamment, de limiter la prescription d’hormones de synthèse et d’antibiotiques.
IPSN : Vos livres et l’association que vous avez créée montrent votre détermination à lutter contre la progression des cancers féminins, notamment le cancer du sein. [2] Que pensez-vous de la politique de prévention du cancer du sein en France?
Nous avons en France un problème avec la prévention. Déjà, parce que l’on ne parle jamais de prévention primaire.
La prévention primaire consiste à vouloir réduire l’apparition de cas nouveaux pour une maladie donnée. Cela veut dire simplement : agir en amont. Par exemple, en jouant sur l’alimentation ou en expliquant les risques liés aux hormones, trop souvent inconnus du grand public.
En fait, aujourd’hui nous n’avons que le dépistage qui correspond à de la prévention secondaire c’est-à-dire qu’elle cherche à dépister le cancer le plus tôt possible. A ce niveau, ce que proposent les pouvoirs publics est « bien » mais insuffisant.
Il faudrait en effet agir en amont et encourager le dépistage avant 50 ans et après 74 ans. Surtout – et c’est l’un des messages forts de notre association – il faut rappeler que la mammographie normale ne suffit pas. Il faut systématiquement la coupler d’une échographie des seins. En effet, certains cancers sont radio-transparents, c’est-à-dire non-visibles à la mammographie, visibles seulement en échographie. Je recommande de plus, de faire pratiquer une écographie mammaire intermédiaire entre deux mammographies. Ainsi, les seins sont surveillés tous les ans. Je souhaite rappeler aux femmes que tous les cancers du sein ne se palpent pas. On ne peut pas se passer du dépistage par la mammographie.
IPSN : Comment pourrait-on mieux s’attaquer aux causes du cancer ?
Il est bien présomptueux de prétendre pouvoir répondre à cette question essentielle. A mon petit niveau, je limite la prescription d’hormones de synthèse, je parle d’alimentation, de pratique d’exercice, d’aide à la gestion des stress, de protection par rapport aux nuisances de l’environnement….
IPSN: Vous défendez la phytothérapie qui est reconnue en France mais peu pratiquée (une quarantaine de phytothérapeutes). Comment expliquer l’hostilité du corps médical français à la phytothérapie ?
Non, je te tiens à rappeler d’abord qu’il y a bien plus de 40 médecins phytothérapeutes en France. Le Dumenat[2] de la phytothérapie en a formé des centaines qui ne sont pas répertoriés.
Le vrai problème surtout, c’est que les ordonnances de produits de phytothérapie sont peu ou pas remboursées.
Cette question ne concerne pas que la phytothérapie mais tous les médicaments incorrectement appelés « de confort ». L’homéopathie par exemple est sur la sellette et menacée de déremboursement; bientôt la presque totalité des ordonnances ne sera plus prise en charge… Nous sommes déjà sur une médecine à deux vitesses.
Or, 80% de la population mondiale se soigne avec le végétal… Comment ignorer le pouvoir thérapeutique des principes actifs végétaux ? Sans phytothérapie, un grand nombre de médicaments de la médecine n’existerait pas ! Pour l’Académie de Médecine, la phytothérapie est toutefois partie intégrante de l’allopathie. Il y a donc un espoir de voir la situation changer un jour…
[1] Dr. Bérengère Arnal, Mme Martine Laganier, Editions Eyrolles, Octobre 2010
[2] Voir notamment: Comment enrayer l’épidémie des cancers du Sein et des récidives, Pr Henri Joyeux, Dr. Bérengère Arnal, Editions François-Xavier de Guibert, 2010 ; prix 2009 du livre de la prévention délivré par l’association nationale de prévention médicale.
[2] Diplôme Universitaire de Médecine Naturelle, Paris 13, Bobigny
bonjour,je suis e9le8ve en 1e8re STAV(sciences et technologie de l’agronomie et du vinavt) je m’inte9resse plus particulie8rement e0 la protection animale et e0 l’environnement. Prochainement, je dois effectuer un stage d’une semaine, du 27 fe9vrier au 2 mars puis 4 autres en fin d’anne9e scolaire et en terminale, dans le meame domaine. Je souhaiterais savoir si votre association pourrait me recevoir et me confier une tache que vous voudrez. J’espe8re que vous n’he9siterez pas e0 me contacter si vous avez besoin de plus amples renseignements. Je vous remercie d’avance.Gaelle DESOLLes jardins de Cassandra13140 miramas06 20 87 52 68
Cher Andre9, Bravo pour ce bilan- rare sont les politiques qui se lervint e0 cet exercice et pour cele0 bravo. Tu fais partie de ces mandataires qui respectueux de la confiance qui leur est octroye9e se de9pensent sans compter. Amitie9s, Xavier
Bonjour
Le docteur affirme que » Je souhaite rappeler aux femmes que tous les cancers du sein ne se palpent pas. » Le mien c’est en palpant que j’ai découvert une boule. Heureusement la mammographie avait à peine un an, on s’en serait aperçu un an plus tard!.
D’où une échographie tous les ans serait bien.
Cordiales salutations
opéréé d’un cancer du sein en mai 2011, je suis toujours en peine car bp de douleurs dans ce sein.je me toujours les memes questions, vais-je rechuter, ai-je bien fait de ne pas prendre mon hormothérapie, suis-je en harmonie avec les soins en me soignant par homéopathie. je n’ai pas voulu non plus la radiothérapie.
un peu cabocharde !
que faut-il faire ou ne pas faire pour ne pas rechuter c’est une grande et angoissante question.
moi aussi j ai aussi ete opere d un sein mais de temps en temps je prend de l homeopathie dont conium maculatum qui correspond a la grande cigue en plante moi avec cela ca me satisfait pour le moment
Ma gynécologue me conseille de faire une mamographie tous les ans (depuis mes trente ans, ma mère ayant eu un cancer du sein à 40 ans) mais depuis quand procède t-on à des dépistages réguliers par mammographie ou échographie ? Avons-nous assez de recul pour connaître les effets de ces rayons ? Ne peuvent-ils pas être soupçonnés d’induire eux mêmes des cancers ?
Combien de seins enlevés, de femmes mutilées, à cause de la mammographie, alors que beaucoup de cancers ne tendent pas vers une évolution, une aggravation ? Ce n’est pas ici que l’on l’apprendra, mais en consultant la Collaboration Cochrane, notamment le centre suédois, ainsi que le Formindep.
Induire les femmes dans l’erreur de cette façon, est inadmissible.
J’ai été opérée du sein,je ressentais la douleur du membre fantôme, j’ai pratiqué sur moi les flux du Jin Shin Jyutsu et cela m’a fait beaucoup de bien. Je pratique régulièrement et les peurs d’une rechute ont été désactivées.
Bonjour, comme beaucoup j’ai eu mon CC en janvier 2010 pour mon anniv. de mes 62 ans!!! amputation, horreur je ne me regarde plus dans un miroir je ne me supporte pas, retour clinique dans un très mauvais état suite 3 années terribles pour moi mari et ça continue il n’a pas le moral 4 mois d’hopital suite chute tout le haut du corps cassé perte de la moitié de son poids revenu à la maison après 3 opérations nous avons tous cru qu’il allait mourir il faisait 35 kgs il a résisté et je suis partie en radiothérapie à Sydney où la bas je n’avais pas du tout le moral bien que j’adore Sydney qui est une si belle ville, auprès de mon mari des mois et des mois de soins dépenses illimitées non remboursées infirmière aide à domicile 24 heures sur 24 de janvier à mai après je suis revenue et j’ai repris un peu de la santé car famille enfants amis étaient tous effondrés de nous voir en pareil état, il a eu aussi suite la chute hydrocéphalie 2 opérations par un génie DEXTER à parramatta heureusement, AVc ensuite cause tabac il fume sans cesse il ne fait que cela ça me rends malade de la voir ainsi etc…….. et moi dans tout cela suis super stréssee avec en plus les problèmes de mes enfants(divorce, pas de travail,le dernier à charge jeune doctorant ) et je fais la prothèse malheuresuement infection et rejet et me voilà encore plus malade psychologiquement donc demande accord pour injection de graisse nouveau procédé par P.PAUME à Nouméa et refus de la CAFAT (médicalement injustifié) là je suis vraiment désespèrée avec tout le physique qui va mal de la tête aux pieds sans parler des bras mais pas de médic. j’y suis « allergique » depuis toujours comme ma mère qui n’en prenant jamais mais qui avait eu à un âge plus jeune son petit Cc elle aussi et j’étais donc suivie!!! et maintenant je me fais énormèment de soucis pour mes deux filles toujours des combats à mener j’en aie vraiment marre et pourtant j’ai du travail grande maison grande propriété etc……garde petits enfants etc alors je voudrais bien vous envoyer un petit bout de notre ile merveilleuse en beauté mais en plus il ne fait que pleuvoir et ça affaiblit le moral promenades interrompues jardinage aussi plantation un peu saccagé etc… de la part d’une Cévenole Calédonienne installée depuis plus de trente ans en Calédonie toute la famille est aussi et en France plus personne!
Bonjour,
J’ai mon amie de 50 ans qui vient de se faire enlever un sein et qui attend le protocole de soin pour fin juillet.
EN 2010 PUIS FIN 2011 elle a fait des mammographies sur lesquelles d’ après les cancérologues on voyait la tumeur mais elle n’a pas été relevée.
Au mois de juin , après des douleurs au ventre elle consulte et passe des examens puis une autre mammographie et on lui trouve un cc avancé avec des nodules dans tout le sein et pire , on attend la suite des résultats.
Ablation du sein , chimio rayons et hormonothérapie de prévus.
LES MAMMOGRAPHIES SERVENT A QUOI ???
berengère arnal est le contraire de l’oie blanche, don quichotte au féminin qui vole au secours de la malheureuse atteinte du cancer du sein…Cela est peut-être possible, mais j’aime à rappeler qu’elle est l’animatrice de ENERGO CHROMO KINESE, AVEC SON EX MARI JEAN-CHARLES SCHNEBELEN…Il s’agit d’une secte s’inscrivant dans la mouvant du trop fameux temple solaire…Elle a été menacée de radiation par son conseil de l’ordre…(à disposition: courrier du Pdt du Conseil de l’Ordre des médecins de la gironde )
quant à sa vie privée, je me propose d’en faire écho en privé comme il se doit, de crainte de tomber sous les fourches caudines de ses relations…La secte étant par définition l’un des endroits où l’on rencontre le plus de relations…C’est le creuset de bérengère arnal…….Je sais de quoi je parle…je suis son premier (de 3) mari , épousé, selon sa propre mère, uniquement pour lui payer ses études…Grandeur d’âme de la dame à tous les étages…L’on peut me contacter à : pamafi@free.fr