Connaissez-vous les bienfaits de l’histamine ?
La question de l’histamine sera abordée en détail lors de l’Université du ventre.
Cet événement se tiendra à Paris, les 8 et 9 juin prochains.
Je l’organise avec Amin Gasmi, docteur en nutrition. Je serai heureux de vous retrouver sur place. Tous les lecteurs de ma lettre bénéficient d’une remise de 30% avec le code AS30.
Pour consulter le programme et vous inscrire, rendez-vous ici.
L’histamine, un sujet dont on parle de plus en plus
Vous verrez, par ailleurs, que la santé du ventre touche à de nombreux autres sujets de santé tels que l’immunité, les allergies, la santé mentale et la santé métabolique (diabète, obésité, cancers).
Parmi les sujets que nous allons aborder lors du Congrès à Paris, il y a la question de l’histamine.
Ce sujet sera traité par le Dr Lucy Wetchoko, médecin généraliste, devenue experte de l’histamine.
Mais il existe un certain nombre de débats autour de cette molécule naturelle, qui est aussi un biomarqueur dont se servent les thérapeutes.
Tous les débats ne sont pas tranchés.
Je vous propose aujourd’hui de mieux comprendre de quoi on parle.
L’histamine est indispensable à la vie
Votre corps la synthétise à partir d’un acide aminé qui s’appelle l’histidine.
L’histamine est une molécule régulatrice.
Elle contribue au bon fonctionnement de la(3) :
- respiration,
- circulation sanguine,
- contraction des muscles,
- digestion des graisses,
- régulation de la température corporelle.
Les cellules qui tuent les intrus pathogènes comme les mastocytes contiennent de l’histamine(3,4).
C’est un élément constitutif du corps humain.
Une réponse aux agressions
Cela peut arriver, par exemple, lors d’une allergie au pollen. Votre corps considère les stimuli allergiques comme des intrus(1,2).
De même, en cas de stress aigu ou d’effort physique extrême, votre corps se défend et produit davantage d’histamine.
Pour les thérapeutes, la production d’histamine est donc un indicateur d’une réaction intense du corps.
L’interprétation de ce phénomène nécessite, toutefois, un diagnostic plus fin.
Une molécule elle-même régulée…
C’est là qu’intervient la DAO ou enzyme diamine oxydase qui se trouve principalement dans l’intestin grêle ainsi que dans les reins, le foie, le thymus et le sang.
Elle permet de dégrader l’histamine. Grâce à l’enzyme DAO, votre corps évite les excès d’histamine lorsque tout va bien.
Hélas, il peut arriver que la production de l’enzyme DAO soit insuffisante.
Cela peut être causé par certains médicaments, des facteurs génétiques ou une inflammation de l’intestin(5,6).
Les patients souffrant d’un déséquilibre au niveau du foie, d’une maladie de Crohn ou d’une maladie cœliaque ont généralement un déficit chronique d’enzyme DAO(3).
L’alcool, même à petites doses, peut aussi induire un déficit en DAO.
Le bon équilibre entre histamine et enzyme DAO est indispensable à la santé.
Conséquences d’un déficit en DAO
En revanche, lorsque le déficit est lié à une maladie inflammatoire chronique, les conséquences ont tendance à rester ou à revenir sans cesse.
Cela peut provoquer :
- la migraine,
- une sécheresse de la peau,
- des allergies,
- la fibromyalgie,
- la fatigue chronique,
- les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH),
- des troubles digestifs : ballonnements, diarrhée, constipation.
Ce n’est pas une allergie, mais une intolérance. Le corps réagit négativement à l’excès d’histamine.
Les aliments à surveiller
Ils viennent saturer votre corps d’une molécule que ce dernier a du mal à gérer.
Ces aliments sont :
- la bière et le vin rouge,
- les vieux fromages comme le parmesan ou le roquefort,
- les aliments fermentés comme la choucroute,
- le jambon cru, et les charcuteries,
- le chocolat,
- certains légumes comme les épinards, le potiron, les aubergines, les olives, les tomates et les betteraves rouges,
- les fruits trop mûrs,
- les avocats,
- les fruits secs,
- les poissons en conserve,
- les légumineuses, les noix et les graines,
- le blanc d’œuf,
- le porc, l’agneau et le gibier,
- les épices comme la cannelle, le piment, le paprika, le gingembre, le poivre et le curry,
- les crustacés,
- la sauce soja.
Cela ne veut pas dire que tous ces aliments doivent être supprimés.
Mais il est bon d’avoir une vigilance et surtout de tester avec votre nutritionniste pour savoir ce qui vous convient ou non.
Et si vous n’en avez pas, venez à la rencontre de ceux que nous avons réunis pour vous les 8 et 9 juin prochains à Paris !
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
PS : vous trouverez la page d’inscription pour le congrès du 8 et 9 juin à Paris, ainsi que le programme ici.
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