Défibrillateurs à l’école : une nouveauté pour lutter contre les problèmes de cœur des élèves !

Chère amie, cher ami,

Le 1er janvier 2023, le gouvernement britannique a décidé de distribuer aux écoles publiques des défibrillateurs pour les enfants. (1,2)

Début janvier, les autorités en ont commandé plus de 20 000 afin de fournir les 18 000 écoles du pays.

Le 20 janvier 2023, le gouvernement a annoncé qu’elles avaient été livrées. Cela s’est fait très rapidement.

Les machines devraient être installées dans toutes les écoles d’ici la fin de l’année 2023 en commençant par les écoles qui en font la demande.

Quelle mouche a donc piqué les responsables politiques et sanitaires outre-Manche ?

Sauver des vies en danger 

Ces machines sont présentées comme des défibrillateurs “sauveurs de vie”.

D’après les autorités, il s’agit du programme le plus ambitieux jamais envisagé pour équiper l’ensemble des écoles du Royaume-Uni de défibrillateurs. (1,2)

Le ministère de l’éducation, à l’initiative de ce programme, considère que cette nouvelle politique sanitaire scolaire va permettre à la fois :

  • de sauver des vies à l’école ;
  • de favoriser l’émergence d’une génération de citoyens capables d’utiliser des défibrillateurs et qui, ainsi, tout au long de leur vie, pourront sauver des vies.

Il est surprenant de voir que cette nouvelle action est présentée comme urgente.

Pourquoi les enfants auraient-ils absolument besoin de défibrillateurs dans les semaines qui viennent ?

Le cas Oliver King 

En 2012, lors d’une course de natation à l’école, un enfant de 12 ans est décédé d’un arrêt cardiaque.

Les secours étaient arrivés trop tard pour le sauver.

Il s’appelait Oliver King.

Le site Internet du ministère de l’éducation, qui présente de manière enthousiaste le nouveau programme du gouvernement, explique que cet enfant aurait été sauvé s’il y avait eu dans l’école un défibrillateur et des personnes formées à l’usage de cette machine. (1)

Pour le ministère, les données scientifiques sont très claires. La défibrillation augmenterait de 40% les chances de survie des personnes sur le point de faire un arrêt cardiaque si on intervient dans les 3 à 5 minutes avec un défibrillateur.

Et le ministère insiste : équipées de défibrillateurs, les écoles vont pouvoir sauver la vie des enfants, des professeurs, des parents d’enfants et même des visiteurs de passage !

12 ans de campagne pour la Fondation Oliver King 

Le père et la mère du jeune garçon, Mark et Joanne King, ont créé une fondation au nom de leur fils. Pendant des années, ils ont milité pour que soient installés dans les écoles des défibrillateurs.

Pour Mark King, la soudaine accélération du gouvernement sur le sujet sera bien accueillie par les élèves, les parents et les professeurs. Il estime que c’est une journée à marquer d’une pierre blanche.

II a expliqué à la presse sa fierté liée au fait que depuis plus de 10 ans, il a fait de cette demande une priorité pour les écoles.

C’est une victoire majeure pour la Fondation Oliver King. Ce combat a été mené pour son fils et évitera que d’autres familles aient à subir le calvaire qu’a connu la sienne.

Afin de bien aider les écoles et les élèves à utiliser le défibrillateur, les autorités scolaires se sont mises en lien avec des associations médicales de terrain. (1,2)

Une première école équipée 

La première école à avoir reçu son matériel est la Garden Junior School dans la banlieue nord de Londres. (1,2)

La presse anglaise explique que cela est arrivé au moment même où 6 élèves apprenaient le fonctionnement du cœur et de la circulation sanguine. (1,2)

L’un des élèves a même demandé ce qui se passait lorsque le cœur s’arrête, ce qui a donné une occasion unique au professeur de parler du nouveau défibrillateur de l’époque.

Jeunes gens ! N’est-elle pas belle la vie ? On s’occupe de vous ! Sachez-le.

Bien sûr, cet événement dans l’école a permis à la directrice, Madame Eileen Bhavsar, de prendre la parole et de dire ô combien il est important pour tous d’apprendre à se servir de ce nouveau matériel afin de pouvoir ainsi sauver des vies.

Elle a expliqué que cet apprentissage serait incorporé au cours de science des enfants, ce qui pourrait, espère-t-elle, contribuer à sauver des vies dans le futur.

À quoi sert un défibrillateur ? 

Lorsque les médecins parlent d’arrêt cardiaque, cela ne désigne pas nécessairement un arrêt définitif du cœur. (3)

Dans de nombreux cas, le cœur continue de battre.

Cependant, le rythme des battements du cœur est tellement bas que les contractions cardiaques ne permettent plus de pomper le sang.

Ce phénomène est appelé la fibrillation.

Comme son nom l’indique, le défibrillateur a pour objectif de mettre fin à cette situation en relançant l’activité cardiaque.

La machine analyse le rythme cardiaque du patient et lui administre, si cela est nécessaire, un choc électrique.

Dans ces situations, le temps est essentiel. Il faut agir très vite. Chaque minute compte.

De ce point de vue, la position des parents du jeune Oliver King est évidemment compréhensible.

Une augmentation du risque chez les enfants 

Équiper les écoles de défibrillateurs n’est donc pas inutile. Et la prévention est souvent une bonne chose.

Ce qui interroge, dans cette affaire, c’est à la fois le moment où intervient cette décision et la communication qui va avec.

Car la tragédie qui a touché Oliver King est extrêmement rare.

Les enfants normalement constitués ne font pas d’arrêt cardiaque.

D’après le Dr Suneel Dhand, médecin interniste, le nombre de défibrillateurs prévu par le gouvernement est très impressionnant. (4,5)

Il estime que personne, dans son enfance, n’aurait imaginé qu’un élève aurait pu mourir d’un arrêt cardiaque. (4,5)

Il ajoute que personne n’aurait imaginé se faire former pour avoir à poser un défibrillateur sur un enfant. Cela aurait semblé être une précaution exagérée.

Le médecin s’interroge sur la nécessité soudaine d’équiper tant d’écoles.

Il se demande aussi si le nombre de problèmes cardiaques chez les moins de 18 ans a augmenté récemment.

Il ne dispose pas, hélas, de statistiques à ce sujet. (4,5)

Est-ce l’effet de la crise sanitaire et de la vaccination contre le covid 19? 

Pourquoi les autorités britanniques ont-elles attendu 12 ans avant de lancer leur programme ?

Pourquoi l’ont-elles lancé si soudainement et de manière si étendue ?

Pourquoi semblent-elles si inquiètes de voir tant d’enfants souffrir d’un arrêt cardiaque dans les mois et les années à venir alors que, chez les moins de 18 ans, ce problème est rarissime ?

Une chose est sûre, en France, l’augmentation des problèmes de cœur chez les moins de 18 ans est officielle. (6)

Il s’agit surtout de myocardites et de péricardites.

L’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament, affirme qu’il existe un lien entre l’augmentation de ces problèmes de cœur et le vaccin anti-covid 19. (6)

L’agence affirme, par ailleurs, que ces effets secondaires ne sont pas fréquents et que l’évolution chez les jeunes est favorable.

Depuis trois ans, les élèves ont été soumis à un narratif de la peur, confinés, privés d’école, soumis à davantage de violence domestique.

Ils ont vu leur temps d’écran augmenter et ont été vaccinés systématiquement contre une maladie pour laquelle ils ne risquent rien.

Aujourd’hui au Royaume-Uni, ils sont traités comme des vieux. On leur assure le défibrillateur et le personnel formé avec.

On cultive la peur en insistant sur le fait qu’ils vont pouvoir “sauver des vies.”

Cette démarche dit quelque chose des craintes de l’administration britannique.

Elle confirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère de la pensée.

La vie, même chez la jeunesse, nous paraît impossible si elle n’est pas soutenue par une machine ou d’autres créations humaines.

Nous lançons des politiques sanitaires et des traitements qui détraquent la santé de la jeunesse, puis nous tentons de la protéger par d’autres artifices.

Ce système est utile pour bien des acteurs économiques mais il n’a rien à voir avec la vie.

La vie n’a pas besoin de tout cela.

Avant 18 ans et même avant 30 ans, personne ou presque n’a besoin d’un défibrillateur.

Les enfants ont besoin de courir, d’aller en forêt, de jouer, d’apprendre et de se nourrir avec une alimentation saine et biologique.

Ils ont besoin d’être aimés, d’être encouragés, d’être écoutés et d’être poussés.

En France, la question des défibrillateurs dans les écoles ne se pose pas encore.

En même temps, en ces jours de grèves, les enfants sont à peu près aussi souvent à la maison qu’à l’école.

Peut-être que l’on nous proposera des défibrillateurs à domicile ? À mettre à côté du compteur Linky ?

L’avenir nous le dira !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


Références

  1. https://educationhub.blog.gov.uk/2023/01/23/lifesaving-defibrillator-deliveries-begin-for-all-schools-that-need-one/
  2. https://www.theguardian.com/education/2022/jul/17/defibrillators-to-be-installed-in-all-english-state-schools-by-end-of-next-school-year
  3. https://www.croix-rouge.fr/Je-me-forme/Particuliers/Les-6-gestes-de-base/L-arret-cardiaque-la-defibrillation
  4. https://rairfoundation.com/tens-of-thousands-of-defibrillators-being-installed-in-uk-childrens-schools/
  5. https://www.youtube.com/watch?v=1eq8-3q9EaI
  6. https://ansm.sante.fr/actualites/le-risque-de-myocardite-et-pericardite-apres-la-vaccination-covid-19-est-confirme-mais-peu-frequent-et-devolution-favorable

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