Êtes-vous optimiste ou pessimiste ?

Chère amie, cher ami,

L’optimisme est parfois associé au succès.

C’est la pensée autoréalisatrice, le rêve américain, le pouvoir de ceux qui veulent vraiment.

Ce n’est pourtant pas ce que dit la science.

L’optimisme serait votre pire ennemi dès lors que vous devez prendre une décision financière.

C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’université de Bath au Royaume-Uni(1).

Capacité cognitive et pessimisme seraient liés

Les chercheurs voulaient savoir qui des optimistes ou des pessimistes prenaient les meilleures décisions. L’étude porte sur 30 000 personnes.

Ils ont donné une nouvelle définition de l’intelligence et l’ont appelée pudiquement “les capacités cognitives”(1).

Il y a ceux chez qui elles sont élevées et ceux chez qui elles sont faibles.

Pour les besoins de cette étude, les capacités cognitives des participants ont été évaluées en fonction de trois critères :

  • la fluidité de l’expression ;
  • la mémoire ;
  • la capacité de calcul.
Exit donc le QI, voici les capacités cognitives.

Résultat, les personnes les moins intelligentes, selon les critères de l’étude, sont aussi les plus optimistes.

Ce sont aussi celles qui prennent les moins bonnes décisions financières.

Ce sont donc les plus fauchées, si vous me permettez l’expression.

C’est le ravi de la crèche.

Les réalistes qui s’organisent s’en sortent mieux

Les chercheurs précisent que les personnes qui prennent les meilleures décisions sont celles qui sont réalistes dans leurs attentes et s’organisent en fonction de leurs objectifs.

En d’autres termes, le succès se planifie. Il se construit plus qu’il ne s’imagine.

La science vient confirmer le bon sens.

Mais elle y ajoute quelques chiffres.

Ainsi les personnes qui ont les capacités cognitives les plus performantes ont 22% de chance en plus d’être pessimistes.

Et par ailleurs, le ratio d’optimistes baisse de 35% lorsque l’on parle d’argent.

Le biais de l’optimisme

En revanche, les chercheurs vous annoncent que 80% des participants ont un biais de l’optimisme. (1)

Il s’agit d’une tendance à penser que tout va bien se passer, quelle que soit la décision que l’on prend. (2,3)

C’est une mauvaise évaluation de la situation.

À cause de ce biais, il arrive que des personnes ne pensent pas aux conséquences de leurs actes.

Elles se disent que rien ne peut leur arriver.

Ce mécanisme est inconscient.

Il existe même chez les animaux comme les rats ou les oiseaux.

Les bienfaits de l’optimisme

Ce n’est donc pas une défaillance, mais un mécanisme de défense.

Au quotidien, il nous protège de l’angoisse et du stress lié à la mort, la maladie ou l’échec.

À trop y penser, on ne fait plus rien.

Penser que tout va bien se passer permet d’avancer, d’éviter la torpeur et la dépression.

Et de fait, les optimistes auraient 14% de risque en moins que les pessimistes de mourir avant 65 ans et 30% de moins de mourir d’un arrêt cardiaque.

En gros, ils seront peut-être moins riches mais vivront plus longtemps !

De même, lorsque vous traversez une période difficile, les pensées positives peuvent vous être utiles.

Elles vous remontent le moral et vous permettent de voir le verre à moitié plein.

Cela vous offre un peu de répit et du courage pour continuer et faire face à ce qui va suivre.

L’excès d’optimisme rend idiot

Toutefois, l’optimisme béat pousse les gens à prendre des décisions sans en évaluer le risque et les conséquences.

L’excès d’optimisme crée une déconnexion entre la prise de décision et l’action.

Il s’agit d’un rêve éveillé ou d’un aveuglement. C’est, par exemple, quelqu’un qui s’imagine devenir millionnaire sans rien changer à sa vie.

Dans ce scénario, il y a deux quasi-certitudes : les revenus de cette personne ne vont pas évoluer, en revanche elle pourrait en nourrir du ressentiment.

Car il y a un décalage entre ses attentes et ses actions.

Le problème principal de l’excès d’optimisme est qu’il désarme les personnes qui le vivent.

Elles ne se préparent pas à ce qui va, de toute évidence, advenir.

C’est la personne qui refuse de prendre un manteau ou un parapluie alors que les nuages gris s’amoncellent dans le ciel.

L’excès d’optimisme fait baisser l’adaptabilité d’une personne parce qu’elle refuse de prendre en compte les dangers, les risques ou les obstacles qui se présentent sur son chemin.

Dans certains cas, cela ressemble à de l’incompétence. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Titanic.

L’équipage du bateau souhaitait absolument établir un record de la traversée la plus rapide et s’est montré bien trop optimiste par rapport à la présence éventuelle d’iceberg(4).

Ils n’avaient même pas prévu assez de bateaux de secours pour tout le monde(4) !

Lorsqu’ils se sont rendu compte de la réalité du danger, il était trop tard.

Faut-il être réaliste ?

Lorsque vous utilisez des éléments objectifs, en lien avec la réalité, vos projections sont, en général, plus justes.

La probabilité qu’elles se réalisent est plus élevée.

Si votre salaire est de 2 000 euros, la probabilité que vous receviez 2 000 euros à la fin de ce mois et des mois suivants sur votre compte en banque est élevée.

Logique me direz-vous.

Mais l’optimiste béat pense qu’il travaille tellement bien qu’on lui proposera une augmentation à la fin de l’année quoi qu’il arrive. Le risque est qu’il soit déçu à la fin de l’année.

Le pessimiste pense qu’il va devoir batailler pour obtenir son augmentation.

À la fin de l’année, le pessimiste qui aura agi sera simplement fixé sur son sort. S’il ne reçoit pas l’augmentation, il s’y sera préparé, s’il la reçoit il l’aura demandé et l’aura donc mérité.

La science semble indiquer que ceux ont des attentes réalistes, ni trop folles, ni trop négatives sont ceux qui s’en sortent le mieux.

Et la santé ?

Y a-t-il un lien entre les capacités cognitives et la bonne prise de décision pour sa santé ?

L’étude ne dit rien sur le sujet.

On sait, en revanche, que les populations les moins diplômées, sont souvent aussi les plus exposées au tabac, à l’alcool et à l’obésité(5).

En revanche, beaucoup de diplômés se sont rués vers les centres de vaccination lorsque les vaccins ARNm expérimentaux ont été mis sur le marché.

Pourtant le responsable de la vaccination du gouvernement français, Alain Fischer, expliquait qu’il ne disposait d’aucune “publication scientifique” sur les vaccins ARNm(6).

Le Gouvernement n’avait reçu que les communiqués de presse des fabricants de vaccins.

Alain Fischer ajoutait, très sérieusement que ce n’était pas un problème. On pouvait faire confiance aux fabricants de vaccins(6).

Dans les hôpitaux, les infirmières étaient souvent plus sceptiques face à cette vaccination bâclée que les médecins(7).

En matière de santé, avoir une attitude réaliste et rationnelle compte certainement.

Mais cela n’est utile que si l’on a su garder son indépendance d’esprit !

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

 


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