« Les patients qui luttent pour leur santé sont des personnes extraordinaires »

Quand le fondateur d’un Laboratoire Pharmaceutique nous parle de son projet humaniste.

Christian Foissey, qui a intégré le comité d’éthique de l’IPSN, a fondé en 1992 un groupe pharmaceutique, Labo’Life, dédié à une approche thérapeutique innovante la Micro-Immunothérapie. Nous lui avons posé quelques questions sur la création du laboratoire et sur la Micro-Immunothérapie, la méthode thérapeutique qu’il promeut.

 IPSN : Vous avez créé un laboratoire pharmaceutique en 1992 qui propose une nouvelle approche thérapeutique (la Micro-Immunothérapie) malgré un contexte pharmaceutique difficile. Comment avez-vous fait ?

Tout est né d’une rencontre. Passionné depuis de nombreuses années par le domaine des médecines complémentaires, j’organisai avec des amis, en 1989 puis en 1990, un colloque réunissant deux à trois cents personnes sur le thème : quel nouveau regard poser sur la médecine et l’agriculture ? Parmi les nombreux sujets abordés, une approche thérapeutique belge fut présentée. Séduit par cette nouvelle approche médicale, je décidai de quitter ma vie professionnelle d’ingénieur au sein d’une grande entreprise publique pour donner son développement industriel et pharmaceutique à cette innovation médicale majeure conçue 25 ans plus tôt par le Dr Maurice Jenaer : la Micro-Immunothérapie. Labo’Life était conceptuellement né. Tout restait à construire. Un long parcours juridique et réglementaire, hérissé de mille difficultés, dans un univers pharmaceutique sous contrôle, s’ouvrait devant nous.

Le 17 août 1993, notre laboratoire espagnol, Labo’Life España, recevait son autorisation d’ouverture. En 1996, une unité pharmaceutique de distribution s’ouvrait à Milan escorts en Italie. La construction d’un deuxième laboratoire, Labo’Life Belgium, fut inauguré en Wallonie, dans le parc Scientifique CREALYS, près de Namur, en décembre 2005.

Aujourd’hui, contre vents et marées, cette thérapie est reconnue et appréciée par des milliers de médecins en Europe (Allemagne, Autriche, Angleterre, Belgique, Espagne, France, Italie, etc.) et utilisée par des dizaines de milliers de patients, parfois avec des résultats spectaculaires, mais toujours sans effets secondaires et sans contre-indication.

IPSN: En quoi vos médicaments sont-ils innovants ?

Nous développons des médicaments de Micro-Immunothérapie, spécialité qui fait le pont entre l’immunologie et l’homéopathie. Il s’agit d’une méthode thérapeutique destinée à rééquilibrer de façon physiologique et séquentielle le système immunitaire. Elle fait appel à des molécules du « soi » (ou endogènes) administrées à doses infinitésimales. Il s’agit essentiellement de protéines ou de molécules de synthèse obtenues par des procédés de biotechnologie. Le choix de la hauteur de dilution est défini en fonction des dysfonctionnements observés : stimulation avec des dilutions basses, modulation avec des dilutions moyennes et inhibition avec des dilutions hautes, selon la loi d’inversion d’effet d’Arndt-Schultz décrite en pharmacologie classique. Les médicaments de Micro-Immunothérapie mis sur le marché par Labo’Life (gamme 2L®) sont utilisés en pratique courante comme régulateurs immunitaires dans toutes les affections aiguës et/ou chroniques en rapport avec une atteinte plus ou moins sévère de la fonctionnalité du système immunitaire (infections aiguës ou chroniques, allergies, maladies auto-immunes, néoplasies). Ils sont administrés par voie sublinguale sous forme de dose-globules conditionnées dans des gélules, en complément des thérapies prescrites habituellement pour ces pathologies (conventionnelles et non conventionnelles).

 IPSN: Le fait de développer des médicaments innovants et sans effet secondaires joue-t-il sur l’esprit du groupe ?

A chaque instant nous pensons au patient, cet être charnel et spirituel, traversé par des joies, des grandeurs mais aussi par des misères et des souffrances. Nos avancées, nos tentatives, nous doutes sont conditionnés par cette perspective. L’âme de notre entreprise est là. C’est l’aide que nous pensons apporter au patient qui donne du sens à notre histoire, à nos innovations. Cet « humanisme unitaire » où l’être humain est perçu dans sa dimension verticale, loin du matérialisme ambiant, s’est également traduit dans la création de petites unités où chaque employé, dans un contexte de subsidiarité, peut ainsi percevoir les conséquences de son action et œuvrer à son meilleur épanouissement, compatible avec la poursuite d’un bien commun fédérateur : la santé du patient.

Les patients qui luttent pour leur santé sont des personnes extraordinaires. Leurs médecins sont courageux, à l’écoute de leurs patients.  Ils savent que la santé n’est pas simple et mécanique, et qu’une recherche persévérante doit être effectuée au-delà des certitudes de l’enseignement médical académique. Inventifs, mais humbles face à la maladie, ces médecins d’aujourd’hui tournés vers le futur cherchent de vraies solutions et mettent en place de véritables stratégies thérapeutiques, adaptées au patient.  90% des pathologies impliquant directement ou indirectement un dysfonctionnement du système immunitaire, le rôle de Labo’Life est d’aider ces thérapeutes à intégrer dans leur stratégie thérapeutique la Micro-Immunothérapie.

 

 

 


5 réponses à “« Les patients qui luttent pour leur santé sont des personnes extraordinaires »”

  1. cavelier dit :

    bonjour,
    concernant E Gibolot votre action est excellente,mais je pense que pour stopper
    ce processus il faut aller + loin,je m’explique:parler du lobby des labos pharmaceutique et des fabricants,des psy etc; expliquer leurs enjeu,MONDIAL et jusqu’où ils veulent allés,car je pense que vous n’ êtes pas dupe,sur se sujet,mais avez vous le COURAGE !! de le confronter, quel sont vos enjeux persos le bio OK mais…
    Cordialement.

  2. dat dit :

    Bonjour,
    Je n’ai pas de témoignage à apporter. Par contre, j’aimerais avoir des témoignages d’amélioration en cas de cancers divers.
    Je dois consulter un médecin en micro-immunothérapie très vite. Je pense qu’il s’appuie sur le protéïnogramme pour appliquer le traitement ?. Dans diverses lectures, on n’en est pas trop sûr…
    Ma fille de 3 1/2 ans a été opérée le 28 avril dernier d’une tumeur du cerveau (épendymome), cancer très rare chez l’enfant de cet âge. Elle aura radiothérapie de tout le cerveau et de la moëlle épinière et peut-être chimio. Les spécialistes oncologues et radiothérapeutes ne sont pas bien sûrs d’eux en raison de la gravité et des séquelles cognitives et neurologiques. La micro-immunothérapie serait en quelque sorte le dernier recours sous la surveillance d’un médecin formé.

    De toute façon, j’aimerais avoir des témoignages de personnes atteintes de cancers de toutes formes.
    Merci et bien cordialement.
    Mme Dat

  3. massias dit :

    Après plus de 20 ans de traitements neuroleptiques divers (solian, abilify, risperdal, chlopicsol, hahdol) et un accident cardiaque (tripontage coronarien + embolie pulmonaire alors qu’il n’avait eu précédemment aucune alerte cardiaque, je constate maintenant une régression (il a 45 ans).Existe-t-il ou des traitements alternatifs. Merci de votre réponse

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