Les coquelicots dans les blés: un tableau en voie de disparition

Chère amie, cher ami,

C’est l’été.

Peut-être avez-vous traversé la France pendant les vacances pour vous rendre au bord de la mer par exemple ou à la montagne…

Si c’est le cas, vous avez du croiser des champs de blé.

Aux bords des champs, peut-être avez-vous repéré des coquelicots ? À moins que vous en ayez vu dans les champs de blé avant les moissons ?

C’était un paysage courant autrefois qui a largement inspiré les impressionnistes. Ils en ont tiré des tableaux magnifiques comme le fameux tableau de Claude Monet, Les Coquelicots, qui se trouve au musée d’Orsay.

C’est un paysage plus rare aujourd’hui. Car le coquelicot est considéré comme un nuisible par les agriculteurs qui font tout pour l’évincer.

Il y a différentes techniques pour cela :

  • changer de culture tous les ans ;
  • utiliser de faux semis réalisés à l’automne ;
  • épandre massivement des herbicides.

Sans surprise c’est dans ce sens que vont les recommandations de Bayer-Monsanto, le géant de l’agro-pharmacie (1).

Cette entreprise commercialise le Roundup.

Elle a récemment été condamnée, aux États-Unis (2), à payer de lourds dommages-intérêts à un jardinier dont le cancer aurait été favorisé par l’utilisation quotidienne de ce poison qui tue les plantes… et les hommes.

Blé et coquelicot, une longue histoire d’amour

Pourtant, si le coquelicot et le blé s’associent, il y a une raison.

Le coquelicot est arrivé en Europe vers les 3000 ans avant J.C. depuis la Cappadoce (Turquie actuelle) et le Moyen-Orient, en même temps que… le blé.

Et depuis toujours, les deux plantes se trouvent associées dans les champs. Par quel phénomène?

Lorsqu’un épi de blé tombe au sol, tous ses grains se retrouvent les uns sur les autres.

C’est la course pour savoir lequel va germer en premier.

L’enjeu est de taille car le premier grain qui germe lâche à travers ses racines des molécules chimiques qui empêchent la pousse des autres grains de blé autour.

La substance est une protéine allélopathique. C’est un scientifique autrichien Hans Molish, spécialiste de la photosynthèse qui a le premier décrit ce phénomène du monde végétal.

Les plantes sont capables de produire des herbicides ciblés !

Ici, le blé tue le blé.

Mais d’autres plantes cherchent à éliminer les espèces voisines : c’est le cas de l’eucalyptus par exemple. Cette plante fait le vide autour d’elle en émettant des produits toxiques naturels.

Or chez le blé, ce phénomène produit un résultat inattendu : la protéine produite par le grain de blé germé réveille les coquelicots. Ils se mettent à pousser à côté des nouvelles pousses de blé.

Le coquelicot, un allié du blé

Il y a mieux dans cette histoire.

Dans le sol où pousse le blé se trouvent des champignons, les mycorhizes. Ils se nourrissent de la protéine allélopathique du grain de blé germé pour liquider ses semblables.

Mais ils disparaissent dès qu’ils l’ont absorbée.

À moins évidemment qu’il n’y ait des coquelicots ! Ces derniers aident les mycorhizes à rester. Or plus il y a de mycorhizes, mieux le blé pousse.

En d’autres termes, dans un cycle naturel de culture, le coquelicot aide le blé à repousser.

Il n’est donc pas surprenant que cette plante soit messicole, c’est à dire associée aux moissons.

Elle n’est pas la seule du reste à jouer ce rôle. Le bleuet, la matricaire, la nielle des blés mêlent aux épis blonds leurs couleurs vives.

C’est la joie des peintres et la détresse de l’agriculteur conventionnel.

Le coquelicot, une mauvaise herbe?

Faut-il éliminer les coquelicots?

Vous me direz que les agriculteurs sont déjà harassés de travail, qu’ils ont des surfaces gigantesques à moissonner et qu’il leur faut bien mettre en œuvre des systèmes efficaces pour tuer les nuisibles et améliorer leurs rendements.

À court terme peut-être.

Mais les sillons profonds, la monoculture et l’usage massif de pesticides tuent les sols.

Ce n’est pas nouveau.

À terme donc, les rendements des céréales sont voués à faiblir. Et on continuera à forcer la terre avec des engrais, des pesticides et des sillons profonds, jusqu’à ce qu’elle rende l’âme, qu’elle se désertifie.

Un reportage de France 2 explique très bien ce phénomène. Il s’appelle les Soigneurs de la terre et est disponible sur Youtube (1).

L’intérêt de ce documentaire est qu’il interroge les experts de l’INRA, un ancien ministre de l’agriculture, des agriculteurs. Ils sont unanimes : si le modèle ne change pas « on va dans le mur. »

Pour éviter ce phénomène, nous devons penser notre agriculture différemment.

Un autre modèle est possible même s’il demande du temps et du travail pour être mis en place.

Il est possible d’imaginer des fermes beaucoup plus petites. Dans ces fermes, on pratique la permaculture ou l’agroforesterie. Un bon exemple de ce type d’agriculture est la ferme de Sainte Marthe (2).

Le blé pourra s’associer au coquelicot. Ce sera bon pour le blé, ce sera bon pour les ruches dont les abeilles viendront butiner les fleurs rouges dont le pollen sera une source importante de protéines pour les pollinisateurs.

L’agriculteur, premier acteur de la santé

Pour construire un nouveau modèle agricole, il faut :

  • du temps pour permettre aux surfaces d’être cultivées selon les préceptes de l’agroforesterie ou de la permaculture ;
  • des agriculteurs formés ;
  • une mobilisation de l’opinion publique ;
  • un accompagnement financier et logistique des agriculteurs.

Ce sujet me tient à cœur parce qu’il est essentiel à la santé humaine.

On ne peut espérer vivre en bonne santé si notre nourriture est produite par des procédés qui détruisent la terre.

On ne peut pas accepter que des agriculteurs ou des jardiniers soient rendus malades à cause des produits qu’ils utilisent.

On ne peut pas continuer à épandre des pesticides dans des champs aux bords desquels courent des joggeurs, jouent des enfants et se promènent des femmes enceintes.

Nous devons changer d’agriculture.

Georges Oxley : botaniste et acteur du changement

Ce changement ne pourra se faire que si nous en parlons avec les meilleurs experts du sujet.

C’est la raison pour laquelle, à l’occasion de notre 4e Congrès International de Santé Naturelle, j’ai invité Georges Oxley.

Georges Oxley est botaniste, globe-trotteur, écrivain, conférencier et fin connaisseur des plantes et des hommes. Il vient pour nous donner des éléments tangibles sur :

  • l’évolution des sols et de la biodiversité ;
  • les rendements invraisemblables que l’on peut obtenir en agriculture biologique lorsque l’on associe ensemble les bonnes plantes ;
  • les grands chantiers agricoles qu’il a accompagnés dans le monde et qui ont donné des résultats probants ;
  • le bon usage que l’on peut faire des “mauvaises herbes” et des “plantes invasives”. Ces plantes nous parlent. Elles nous disent quelque chose de l’état des sols et de notre planète. Il faut les écouter. Ces plantes par ailleurs, peuvent être très utiles en nutrition ou pour la santé.

Georges Oxley fera le point sur tous ces sujets.

C’est grâce à son livre, La Fleur au Fusil, publié chez Manifesto en 2016, que j’ai pu vous raconter cette anecdote sur le blé et le coquelicot (5).

Mais il vous en racontera bien d’autres, à Marseille, les 8 et 9 décembre prochains, lors de notre 4e Congrès International de Santé Naturelle.

Offre de lancement: Inscrivez-vous maintenant !

Afin de vous faciliter les choses, nous avons décidé de vous permettre de bénéficier d’un prix d’ami, pendant deux mois. C’est-à-dire jusqu’au 10 septembre.

Vous bénéficiez ainsi d’une remise exceptionnelle.

Réservez votre entrée dès maintenant et économisez 20% sur le prix de l’entrée.

Je ne pourrais guère maintenir cette offre au-delà du 10 septembre prochain, c’est la raison pour laquelle, je vous incite à vous inscrire dès maintenant. Il suffit de vous rendre sur le bouton ci-dessous.

Mais ce n’est pas tout.

En vous inscrivant dès aujourd’hui, vous bénéficiez également d’un cadeau exceptionnel.

Cadeau exceptionnel: Vidéos gratuites pendant 3 mois

Pour prolonger votre participation au congrès, nous vous donnons la possibilité d’accéder gratuitement aux vidéos du congrès et cela pendant trois mois à l’issue de celui-ci.

De chez vous, vous pourrez revivre les conférences auxquelles vous avez assistées.

Cela vous donne une grande liberté le jour du congrès et l’assurance de retrouver les informations entendues.

C’est la raison pour laquelle, je vous invite sans plus tarder à vous inscrire à cet événement.

Vous avez jusqu’aux premiers jours de la rentrée pour profiter de notre prix de lancement et de votre cadeau exceptionnel.

Tout ce que le congrès va vous apporter

Le Congrès des 8 et 9 décembre prochain au Parc Chanot est pour vous l’occasion de :

  • découvrir de figures internationales de la santé naturelle, qui ne se sont jamais encore exprimées en France ;
  • renforcer vos connaissances sur de nombreux sujets: accompagnement des cancers, nutrition, ozonothérapie, médecine orthomoléculaire, santé environnementale, maladie de Lyme, diète méditerranéenne, médecine chinoise et ayurvédique, mal de dos, vaccins, etc. ;
  • faire le tour de nombreux stands de qualité. Le nombre de stands est limité pour permettre au public de s’y retrouver. Cela nous permet également d’être sélectif sur la participation des exposants ;
  • participer à de nombreux ateliers qui ont lieu plusieurs fois dans le week-end pour donner la possibilité à chacun d’y participer ;
  • vivre une incroyable aventure humaine avec des personnes qui partagent le même souci que vous pour leur santé.

Congrès: mode d’emploi

Pour participer au Congrès International de Santé Naturelle, vous avez plusieurs options possibles, le pass « Congressiste » et le pass « Expert ».

Avec le pass « Congressiste », bénéficiez de l’accès à :

  • 20 stratégies thérapeutiques présentées lors des conférences plénières ;
  • les vidéos du congrès pendant trois mois ;
  • 80 stands de qualité du congrès ;
  • les conférences-débat ;
  • la salle Méditerranée ;
  • l’ensemble des ateliers.

Avec le pass « Expert » bénéficiez de l’accès à :

  • 20 stratégies thérapeutiques présentées lors des conférences plénières ;
  • les conférences d’experts et à un espace dédié ;
  • les vidéos du congrès pendant trois mois ;
  • 80 stands de qualité du congrès ;
  • Les conférences-débat ;
  • la salle Méditerranée ;
  • l’ensemble des ateliers.

ATTENTION: 60% des billets « Expert » ont déjà été vendus. Si vous souhaitez accéder aux conférences d’experts et aux orateurs dans l’espace dédié, inscrivez-vous dès maintenant.

Après il sera trop tard.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

PS : Ci-dessous je vous mets le programme du 4e Congrès International de Santé Naturelle.

Cette année, il y aura trois salles de conférences :

  • conférence plénières (programme complet et définitif ci-dessous)
  • conférence experts, réservées aux participants ayant pris un pass « Expert » (ATTENTION : comme je vous le disais, 60% des places experts sont épuisées aujourd’hui).
  • conférence salle Méditerranée dont le programme est encore en construction.

Voici donc les programmes :

4e Congrès International de Santé Naturelle

Conférences plénières
Vingt stratégies thérapeutiques inédites pour se soigner naturellement

SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2018
Les solutions naturelles pour prévenir les maladies et renforcer la vitalité

9h00 – 9h10 Introduction – Augustin de Livois

Thématique 1: Cancer : des stratégies innovantes pour prévenir et accompagner la maladie

9h10 – 10h00 Stratégie 1 : Se soigner avec l’olivier Pr Henri Joyeux

10h00 – 10h50 Stratégie 2 : Relancer le métabolisme pour maîtriser la maladieDr Laurent Schwartz

Pause 20 minutes

11h10 – 12h00 Stratégie 3 : L’ozonothérapie hyperbare, une innovation thérapeutique dans l’accompagnement des maladies de civilisation. Dr Thierry Schmitz

Thématique 2: Nutrition : les stratégies pour accompagner ou prévenir les maladies de civilisation

12h00 – 12h50 Stratégie 4 : Prendre des polyphénols pour vivre mieux et plus longtemps Dr Eric Sérée

Déjeuner

14h00 – 14h50 Stratégie 5 : Soigner son microbiote pour renforcer son immunité Dr Jacques Di Costanzo

14h50 – 15h50 Stratégie 6 : Adopter le régime cétogène pour éviter le cancer Dr Andrew Koutnik

15h50 – 16h40 Stratégie 7 : Adopter la diète méditerranéenne pour éviter les maladies cardiovasculaires  Dr Denis Lairon

Pause 20 minutes

 

Thématique 3 : Médecines du monde : des stratégies naturelles pour soigner nos maux

17h00 -17h50 Stratégie 8 : Médecine ayurvédique Linda Gobindoss

17h50 -18h40 Stratégie 9 : Prévenir le cancer avec la médecine
traditionnelle chinoise Jean Pélissier

18h40 -19h30 Stratégie 10 : Se soigner avec l’énergie  Pr Jacques Théron

 

DIMANCHE 9 DÉCEMBRE 2018
Prévenir et guérir les maladies causées par l’activité humaine

8h55 – 9h00 Introduction de la journée – Augustin de Livois

Thématique 4 : Santé environnementale et détoxication de l’organisme

9h00 – 10h00 Stratégie 11 : Éviter de vous intoxiquer avec l’aluminium qui provoque Alzheimer, démences et maladies neurodégénératives Pr Christopher Exley

10h00 – 11h00 Stratégie 12 : Comprendre le monde et ses défis :
citoyens vs industrie, le cas de l’Argentine  Dr Damian Verzenassi

Pause 15 minutes

11h15 – 11h20 Présentation des travaux du Dr Joachim Mutter et Holger Scholz par Judith Albertat

11h20 – 12h10 Stratégie 13 : Soigner avec la médecine environnementale, des solutions pour Alzheimer, le diabète, la dépression, l’autisme, Lyme, le lupus, le cancer et la maladie de Crohn Dr Joachim Mutter

12h10 -13h00 Stratégie 14 : Protéger ses dents pour protéger sa santé Dr Holger Scholz

Déjeuner 

 

Thématique 5 : Comprendre le monde dans lequel nous vivons

 

14h15 – 15h05 Stratégie 15 : Une épidémie cachée dans les mâchoires ! Dr Thomas Levy

15h05 – 15h50 Stratégie 16 : Comment se défendre contre les maladies ? Évolutions des maladies et immunité Dr Michel de Lorgeril

15h50 – 16h40 Stratégie 17 : S’impliquer dans le monde : discussion sur les grands enjeux des industries agroalimentaires et cosmétiques Georges Oxley

Pause 20 minutes

 

Thématique 6 : Retrouvez la pleine vitalité !

17h00 – 17h45 Stratégie 18 : La nutripuncture et apnée du sommeil, peut-on retrouver un sommeil de bébé au-delà de 40 ans ? Dr Patrick Véret

17h45 – 18h40 Stratégie 19 : Mal de dos, articulations :
connaissez-vous la méthode du Dr de Gasquet ? Dr Bernadette de Gasquet

18h40 – 19h30 Stratégie 20 : Choisir la bonne eau ! Yann Olivaux

19h30 Conclusion : Augustin de Livois  

 

Conférences d’experts
Devenez des stratèges thérapeutiques!

SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2018

Thématique 1 : Nutrition et médecine orthomoléculaire

9h00 – 10h30 Dr Andrew Koutnik : Le régime Cétogène, ce qui disent les dernières études sur le sujet

Pause : 15 minutes

10h30 – 12h00 Thomas Erpicum : La nutrition anti-inflammatoire

Déjeuner 

 

Thématique 2 : Santé environnementale

14h00 – 15h30 Judith Albertat : Santé environnementale : renforcer le terrain pour sortir des infections.

15h30 – 17h00 Dr Joachim Mutter : Comment détoxifier les patients ?

Pause 15 minutes

17h00 – 18h15 Dr Holger Scholz : Soigner les infections dentaires

18h15 – 19h30 Pr Chris Exley : comment prévenir l’intoxication à l’aluminium chez les patients?

DIMANCHE 9 DÉCEMBRE 2018

Thématique 3 : Des techniques naturelles de pointe pour prévenir ou guérir les maladies

9h00 – 10h30 Dr Damian Verzenassi : Soulager les patients face aux effets secondaires provoqués par le RoundUp

10h30 – 12h30 Dr George Birkmayer : le bon usage du NADH pour améliorer le fonctionnement du métabolisme.

Déjeuner

14h30 – 16h00 Dr Vincent Reliquet Le bon usage de l’eau de mer en médecine

Pause: 15 minutes

Thématique 4 : Phytothérapie, gemmothérapie et aromathérapie (en construction)

 

 


Une réponse à “Les coquelicots dans les blés: un tableau en voie de disparition”

  1. D. VITALYOS dit :

    Vous dites à propos de Monsanto: « Elle a récemment été condamnée, aux États-Unis (2), à payer de lourds dommages-intérêts à un jardinier dont le cancer AURAIT ÉTÉ favorisé par l’utilisation quotidienne de ce poison qui tue les plantes… et les hommes. »

    Excusez-moi, je ne comprends pas ce conditionnel d’incertitude. La justice a statué, et nous sommes en droit d’utiliser le présent. Ou bien doutez-vous de ce que vous énoncez? Cultivez-vous la chèvre et le chou?

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