Vive l’homéopathie pour tous !

L’un des grands principes de l’homéopathie est que l’on peut soigner le mal par le mal.
Ce principe lui a donné son nom.
Homéo vient de homoios en grec qui veut dire « similaire ».
Pathie vient de pathos, la « souffrance » ou « la maladie».

On retrouve cette notion dans la vaccination. Ce n’est du reste pas un hasard. Les deux approches thérapeutiques ont, en Europe, été développées à la même période, à la toute fin du XVIIIe siècle.

C’est un médecin allemand qui a découvert et théorisé l’homéopathie, le Dr Samuel Hahnemann, mais cela vous le saviez déjà.

C’est lui qui a découvert que le quinquina, utilisé contre la fièvre du paludisme, suscitait de la fièvre chez la personne (le sujet) qui en prenait.

Le poison n’est rien, la dose est tout !

De là est née sa théorie : on peut soigner un mal par un produit qui crée ce mal.
Le tout est de jouer sur la dose. Cela renvoie à l’affirmation de Paracelse, médecin de la renaissance (16e siècle) :

 

« Tout est poison et rien n’est sans poison; la dose seule fait que quelque chose n’est pas un poison. »

 

Par exemple, on peut soigner une inflammation due à l’arthrose par un remède homéopathique à base d’abeille (Apis Mellifica). Car une piqûre d’abeille provoque une inflammation semblable à celle créée par l’arthrose.

Autre exemple connu : l’arsenic. On soigne la gastro-entérite avec un remède appelé Arsenicum Album. Le métal est présent mais très dilué. Ce traitement soigne les maux d’estomac. Et pourtant, si l’on prend une dose plus élevée mais non mortelle d’arsenic, on souffre instantanément de brûlures stomacales terribles.

En homéopathie, la dose compte plus que tout. Et cela va même plus loin.

A force de dilutions, on peut en arriver à une quantité dite infinitésimale. Il ne reste plus de substance active. Il ne reste qu’une trace de la substance. C’est un message que l’on envoie.

 

C’est psychologique…

L’homéopathie, depuis ses débuts, a des détracteurs. On lui reproche d’être inexpliquée et de ne pas produire de résultats convaincants.

Les sceptiques évoquent pêle-mêle : l’«effet placebo », la « psychologie », les « croyances d’un autre âge » voire pour les plus acharnés la « dérive sectaire ».

Ces critiques ne résistent pas à l’analyse des faits et à l’expérience de terrain.

Car, il faut le rappeler, Hahnemann a œuvré au moment où la science moderne naissait. A cette époque, les scientifiques insistaient beaucoup sur l’observation. Ils notaient tout, procédaient par hypothèses qu’ils validaient par des expériences.

L’homéopathie n’a pas échappé à la règle.

Et ce sont les observations de terrain, consignés par les médecins et thérapeutes dans leurs traités, qui ont permis à cette médecine d’avancer et de se consolider.

La psychologie peut être utile à l’homéopathie, mais elle n’explique pas son efficacité. Sinon, pourquoi les vétérinaires utilisent-ils, avec satisfaction, des remèdes homéopathiques pour les animaux ?

Pourquoi certains agriculteurs s’en servent-ils pour leurs plantes ?
Est-ce la psyché des plantes qui est en jeu ?

L’homéopathie pose bien des questions !

Elle connaît aujourd’hui un immense succès dans le monde.
De très nombreuses personnes se déclarent très satisfaites des remèdes qu’elles utilisent.

Une étude [1] – certes financée par le laboratoire Boiron – mais menée auprès de plus de 800 médecins et plus de 8000 patients et coordonnée par le Pr Lucien Abenhaïm et d’autres sommités médicales, a montré que le suivi des patients par des médecins homéopathes donnait sensiblement le même résultat que le suivi par des médecins classiques.

La différence est que les remèdes homéopathiques ne comportent aucun effet secondaire et ne coûtent pas grand-chose, ni à la sécurité sociale, ni au patient.

Mais le corps médical, dans sa majorité, reste sceptique.

Et les expériences du Pr Montagnier sur la « mémoire de l’eau », si elles ont ravi les défenseurs de l’homéopathie parce qu’elles offrent un début d’explication sur son fonctionnement, ne font pas non plus l’unanimité.

Pour faire le point avec vous, nous vous proposons de rencontrer un homme extraordinaire, un médecine dévoué et passionné, qui pourra répondre à l’ensemble des questions que vous vous posez sur l’homéopathie.

Evidemment, c’est un homéopathe !
Il s’agit du Dr Antoine Demonceaux.

Nous organisons avec lui une conférence intitulée “La santé autrement – L’homéopathie pour tous”, le jeudi 22 juin prochain à Paris (Salles ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris ).

 

Inscriptions ici.

Avant que vous ne le rencontriez, je peux déjà vous rappeler quelques éléments sur l’homéopathie.

 

Que soigne l’homéopathie ?

L’homéopathie ne soigne pas tout, mais son périmètre est assez large, et notamment (selon le Dr Demonceaux) :

>> La sphère ORL : rhinites, bronchiolites, otites, laryngites… C’est l’une des raisons de son succès auprès des familles. Ces maux touchent souvent les enfants.
>> Les maladies respiratoires
>> Le mal de dos
>> Les inflammations : tendinites, rhumatismes, arthrose
>> L’anxiété
>> Les effets secondaires des vaccins
>> Les troubles digestifs (colopathie, gastro-entérite, maladie de Crohn).
>> L’accompagnement de la grossesse
>> La surconsommation de médicaments
>> L’accompagnement du cancer
>> Les maladies auto-immunes

L’homéopathe, cet oiseau rare…

L’homéopathe est un médecin original à bien des égards :

>> par son temps d’écoute : il vous garde une heure en consultation et vous pose des dizaines de questions pour mieux vous connaître. Mieux, il écoute vos réponses, les note et s’en souviendra lors de votre prochain passage.
Lors de votre première visite, prévoyez une heure, au bas mot !

>> par son langage. Il utilise de nombreux mots qui paraissent étranges au premier abord : nux vomica, fluorique, type sensible… Il ne parle pas de patient mais de « sujet » et s’intéresse bien souvent à la symbolique des mots et des expressions que vous utilisez.

>> par son goût de la psychologie. Il s’intéresse à votre vécu, à vos traumatismes, au contexte familial qui est le vôtre.

>> par sa recherche de la cause de la maladie. Ce n’est pas une idée fixe mais une manière de soigner. S’il vous garde longtemps, c’est que l’homéopathe ne veux pas que vous reveniez. Il a déjà tant de travail !
Pour lui l’important est que vous guérissiez, et pour cela rien de tel que d’identifier la cause de votre mal et trouver une solution pour la soulager.

 

Le terrain du patient

Ces « bizarreries » s’expliquent très bien lorsque l’on comprend comment se structure une consultation homéopathique :

Le médecin commence par un interrogatoire en règle ! Il veut comprendre quel est votre terrain.

Comme le précise le Dr Antoine Demonceaux dans son livre, La santé autrement (Cherche midi, 2016), Samuel Hahnemann avait décrit trois types de terrains :

>> Les patients souffrant régulièrement des mêmes maux : migraines, asthme ou rhumatisme,

>> Ceux qui sont sujets aux troubles respiratoires et auto-immuns

>> Les personnes fort stressées, susceptibles de déprimes.

Ces trois tableaux cliniques donnent des indications utiles au médecin homéopathe, qui en fonction des réponses données par les patients, ira plutôt vers tel ou tel traitement.

 

Le « type sensible du patient »

Mais l’analyse ne s’arrête pas là. L’homéopathe s’intéresse au « type sensible » qu’est son patient.

Réagit-il violemment aux traitements (symptômes marqués, conséquences psychologiques fortes) ?

Il existe différents « types sensibles » pour les homéopathes. Par exemple : Silicea, Phosphorus, Natrum Muriaticum, Sulfur, Pulsatilla, Arsenicum Album

Cette classification curieuse pour une personne non avertie renvoie en réalité au nom d’un remède homéopathique qui correspond particulièrement bien à la personne.

Je vous donne quatre exemples parmi une quinzaine de « types sensibles ».

Silicea est un remède à base de silice. Il est utile pour des nourrissons ou des enfants faibles et maigres, aux yeux vifs mais craintifs. Cet état peut être aggravé à l’issue d’une vaccination. Les adultes sont maigres et grands. Ils transpirent abondamment et sont frileux [2].

Phoshorus est un remède à base de phosphore blanc. Les « sujets » sont sensibles. Enfants, ils ont des peurs multiples, des cauchemars et ont besoin d’être rassurés par une constante affection. Adultes, ils restent fragiles, alternant entre des phases d’excitation intenses et de dépression. Ils sont créatifs et communicants [3].

Arsenicum Album (L’arsenic) correspond à des personnes frileuses, agitées. Elles sont précises, méticuleuses et anxieuses [4]

Nux Vomica est un remède fabriqué à partir des noix vomiques, le fruit d’un arbre d’Asie du sud-est. C’est celui qui correspond aux personnes pleines de vivacité, voire de violence et de colère. Elles sont hyperactives, excessives, ambitieuse. C’est le clan des bons vivants, des rigolards qui se fâchent tout rouge lorsqu’ils sont contrariés ! [5]

Ces types sensibles, ou profils, sont – par nature – limités. Un patient est souvent entre deux ou trois.

Mais cette grille est utile à l’homéopathe. Elle lui permettra de rechercher le traitement le plus adapté à la personne et donc le plus efficace.

 

La constitution du patient

Certains homéopathes aiment aller encore plus loin dans leur analyse. A la manière des naturopathes et de leurs profils, ils s’intéressent à la « constitution » du patient.

Ce dernier sera plutôt carbonique, phosphorique ou fluorique. Cela dépend de l’élément qui domine dans leurs os.

On associe au carbone des personnes rondes ou carré susceptibles de développer une obésité ou un diabète. Ils sont lents, appliqués et tenaces.

Ceux qui ont des os chargés en phosphore, sont longilignes. Ils sont fragiles au niveau pulmonaire et émotionnel.

Enfin, ceux dont les os sont fluorés sont un peu « de travers ». Ils ont les os fragiles et sont sujets aux entorses et aux luxations. Ils sont instables et agités. [6]

 

Les dilutions

Je ne peux pas vous parler d’homéopathie sans évoquer les dilutions.
Après tout, c’est de là que viennent les polémiques !

En homéopathie, lorsque l’on parle de dilution, on pense surtout à celles pratiquées par Hahnemann [7].

Au départ, il y a une teinture mère. Parfois on entend le terme d’alcoolature. Dans les deux cas, il s’agit d’un mélange entre le produit de base du traitement (cela peut être une plante, un minéral, parfois même un animal) et de l’alcool.

La première dilution s’effectue en prenant un volume de la teinture mère et en complétant avec 99 volumes de solvant (généralement de l’alcool).
On obtient ainsi une dilution à 1 CH.

1 CH, c’est 1% de la teinture mère.
Pour arriver à 2 CH, il faut prendre un volume de la première dilution (1 CH) et le compléter avec 99 volumes de solvant.

2 CH, c’est donc 0,0001% de la teinture mère.

Et ainsi de suite, jusqu’à 30 CH.

A ce niveau, il ne reste quasiment plus de matière. On est dans l’infiniment petit, la trace, l’information…

On distingue :

>> les basses dilutions : 3 ; 4 ; 5 CH
>> les moyennes dilutions : 7 ou 9 CH
>> les hautes dilutions : 12, 15, 18, 22, 30 CH
>> les très hautes dilutions : supérieures à 30 CH [7]

Plus l’action que l’on recherche est précise et symptomatique, moins la dilution sera élevée.

A l’inverse, si l’on veut une action globale, ce qui englobe une action psychologique forte, plus on recherchera des dilutions hautes.

Et contrairement à ce que l’on peut imaginer, les dilutions les plus hautes sont parfois les plus puissantes et les moins aisées à manipuler !

 

Et pour finir, une confidence…

Il y a quelques années, lorsque j’ai créé l’IPSN, je pensais que nous aurions souvent l’occasion de défendre l’homéopathie.

En effet, ce sont des médecins homéopathes qui m’ont encouragé à lancer notre association en me certifiant qu’il y avait un gros travail de défense et de promotion de l’homéopathie à faire.

Et pourtant, en fin de compte, je n’ai pas eu jusqu’à présent, l’occasion d’en parler même si nous avons souvent donné la parole à des homéopathes lors de nos congrès.

J’aurais aimé également travailler à souder les liens entre homéopathes, comme nous l’avons fait avec les herboristes à travers la création du Congrès des Herboristes. C’est un chantier pour le futur !

Deux écueils existent, à mon sens, pour l’homéopathie : d’une part la complexité de ses raisonnements qui en ont fait la beauté mais qui la fragilise, et d’autre part la division des homéopathes entre eux qui ont tous une vision bien à eux de ce qu’est la « bonne homéopathie ».

Je ne leur jetterai pas la pierre. Leurs spécificités, leurs différences, font le charme des homéopathes.

Peut-on envisager une médecine individualisée sans que les thérapeutes eux-mêmes soient uniques ?

Vous l’avez compris l’homéopathie est autant une science qu’un art. In fine, c’est là sa force.

En attendant, venez en parler le jeudi 22 juin 2017 avec le Dr Antoine Demonceaux. Homéopathe, psychanalyste, conférencier et écrivain, son goût pour sa discipline ne vous laissera pas indifférent.

Il vous donnera également toutes les informations utiles pour préserver votre santé d’une autre manière, grâce à l’homéopathie.

 

Je réserve ma place pour assister à la conférence du Dr Antoine Demonceaux sur les bienfaits de l’homéopathie !

 

Naturellement Vôtre,

Augustin de Livois

 

PS : Retrouvez toutes nos conférences sur l’homéopathie à travers les clés USB de nos congrès. Et notamment :
>> Une conférence passionnante d’Albert Claude Quémoun, qui est la référence en matière d’homéopathie sur le thème : Comment soigner ses enfants et petits enfants avec l’homéopathie (2015).
>> Un moment d’anthologie avec le Dr Edouard Broussalian sur le thème des maladies chroniques et aiguës (2016),
>> Une approche très intéressante sur le sport avec le Dr Martine Gardénal (2015)
Pour commandez vos clés, rendez-vous ici.

 

PPS : L’homéopathie sera également à l’honneur de notre 3e Congrès International de Santé Naturelle. Retrouvez Jacqueline Peker, spécialiste d’homéopathie vétérinaire et Florian Petitjean, directeur du Laboratoire Weleda, l’un des derniers bastions de l’homéopathie de qualité en Europe et dans le monde. Ne passez à côté de deux de ces grands noms de l’homéopathie. Venez les rencontrer, les écouter et échanger avec eux les 30 septembre et 1er octobre 2017 au Parc Floral de Paris. Informations et Inscriptions ici.

 


Sources :

[1] http://www.apmh.asso.fr/breves/view/67
[2] https://www.homeophyto.com/silicea
[3] https://www.homeophyto.com/phosphorus
[4] https://www.homeophyto.com/arsenicum-album
[5] https://www.homeophyto.com/nux-vomica
[6] Dr Antoine Demonceaux, La santé autrement, Éditions du Cherche Midi, 2016, p.94
[7] Il existe aussi des dilutions korsakoviennes et des dilutions de Kent.

 


2 réponses à “Vive l’homéopathie pour tous !”

  1. Isabelle dit :

    bonjour,
    je souhaitais juste témoigner que j’ai toujours soigné mon fils avec des huiles essentielles et de l’homéopathie et il se porte très bien…la seule fois où mon médecin m’avait conseillé de lui donner des antibiotiques et bien dès la 1ère prise il a fait une très forte réaction qui l’a rendu malade! j’ai tout arrêté et continué à le soigner comme je le faisais depuis toujours et je suis vraiment satisfaite. Il se soigne à présent de lui même par homéopathie et maîtrise très bien tout cela avec mes conseils justement sur les dosages précis même si ce sont des plantes…il a 18 ans aujourd’hui et j’espère que dans sa vie future il continuera dans cette voie qui lui convient très bien!! merci pour tous vos conseils et infos qui me sont précieuses et me passionnent.

    • Meriem dit :

      Bonjour Isabelle,
      Tu as tout à fait raison de continuer l’homéopathie et de l’avoir inculquer à ton fils. Rien de mieux que le naturel, les médicaments sont faits pour nous rendre encore plus malade et je me dis que si toutes ces plantes sont dans la nature, ce n’est pas un hasard…..Je me suis mis aux huiles essentielles pour soigner mes maux de têtes et ne vais pas m’arrêter en si bon chemin. Même les enfants s’y mettent.
      Bonne continuation,
      Meriem

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